Non au délit de solidarité! Garde à vue d’une bénévole des restos du coeur, garde à vue d’un permanent d’Emmaus et perquisition des locaux de l’association à Marseille, les poursuites dont sont victimes des travailleurs sociaux ou des bénévoles qui aident les personnes en situation irrégulière deviennent systématiques. Pire encore le gouvernement fixe des quotas d’interpellation des « aidants » comme il en fixe pour les sans-papiers.La solidarité, la simple action humanitaire sont donc devenus des délits en France !Demain le médecin qui soigne un sans papier, l’instituteur qui enseigne seront-ils aussi inquiétés ? Dans sa chasse aux sans-papiers et son obsession du chiffre, le gouvernement piétine les valeurs élémentaires et les droits de l’homme. Avant d’être des sans papiers, il s’agit avant tout d’êtres humains en difficulté, isolés, démunis. Les traiter comme des criminels, et même pire : comme s’ils n’avaient pas droit à la moindre solidarité humaine est moralement inacceptable.
« Si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit ! »
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