jeudi 27 septembre 2018

Joan Miro, paris, Grand Palais 3 octobre au 4 février 2019





Le Grand Palais consacre une rétrospective au grand maître catalan Joan Miró du 3 octobre 2018 au 4 février 2019.
Joan Miró à l’honneur ! Le Grand Palais propose une exposition autour de l’œuvre de l’artiste catalan du 3 octobre 2018 au 4 février 2019. Une rétrospective qui se concentre sur les périodes charnières de l’artiste, à travers la présentation de plus de 150 œuvres en provenance des grands musées européens et américains, ainsi que de collections privées.
Une scénographie travaillée pour les espaces du Grand Palais mettant en avant les œuvres majeures du peintre, et rappelant l’univers méditerranéen de Miró. Peintures, dessins, céramiques, sculptures… Autant de supports qui proposent de découvrir ou de redécouvrir l’artiste et son travail des plus particuliers autour de « cet itinéraire marqué de renouvellements incessants ».
L’exposition débute avec les périodes fauve, cubiste et détailliste pour se poursuivre avec l’époque surréaliste « Miró invente un monde poétique, inconnu jusqu’alors dans la peinture du XXe siècle ». L’idée derrière ce parcours ? Mettre en évidence « les questionnements de l’artiste, ses recherches ainsi que sa palette de couleurs toujours au service d’un vocabulaire de formes inusitées et nouvelles ». Les dernières salles se concentrent sur les 25 dernières années de l’artiste, à l’époque où Miró vivait à Majorque et créait des œuvres plus grandes, donnant « une ampleur à un geste toujours aussi méticuleusement précis ».

dimanche 23 septembre 2018

Tonny Bennett &Diana Krall Love is here to stay



Bien que de deux générations différentes, ils se sont réunis pour reprendre la musique de ceux qui les ont précédés. Cette collaboration tombe à pique, puisque le 26 Septembre de cette année marquera le 120ème anniversaire du crooner George Gershwin. L'album se compose de 12 morceaux, délicatement interprétés et sublimés par le Bill Charlap Trio.







mercredi 19 septembre 2018

Marceline Loridan-Ivens




Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.




mardi 18 septembre 2018

Picasso bleu et rose, musée d'Orsay, 18 septembre au 6 janvier 2019



Le musée d'Orsay et le Musée national Picasso-Paris organisent une manifestation exceptionnelle consacrée aux périodes bleue et rose de Pablo Picasso. Cette exposition est la première collaboration de grande ampleur entre nos deux musées. Elle réunit des chefs-d'oeuvre et propose une lecture renouvelée des années 1900-1906, période essentielle de la carrière de l'artiste qui n'a à ce jour jamais été traitée dans son ensemble par un musée français.

La présentation de cette exposition au musée d'Orsay manifeste la volonté d'inscrire le jeune Picasso dans son époque et de reconsidérer son oeuvre sous le prisme de son appartenance au XIXe siècle.

L'exposition rassemble un ensemble important de peintures et de dessins et ambitionne de présenter de manière exhaustive la production sculptée et gravée de l'artiste entre 1900 et 1906.

Du 18 septembre 2018 au 6 janvier 2019
Musée d'Orsay
62 rue de Lille
75007 Paris 7
-26 ans UE, handicapés et chômeurs : Gratuit
tarif réduit : 9 €
tarif plein : 12 €



samedi 15 septembre 2018

Picasso Chefs-d'oeuvre, musée Picasso du 4 septembre au 13 janvier 2019










 Quel sens a la notion de chef-d’œuvre pour Pablo Picasso ? L’exposition « Picasso. Chefs-d’œuvre ! » répond à cette question en réunissant des œuvres maîtresses, pour certaines présentées à Paris pour la première fois. Grâce à des prêts exceptionnels, des chefs-d’œuvre du monde entier dialogueront avec ceux du Musée national Picasso-Paris.
L’ensemble réuni propose une nouvelle lecture de la création picassienne, grâce à une attention particulière portée à la réception critique. Le parcours revient ainsi sur les expositions, les revues et les ouvrages qui ont accompagné chaque œuvre et qui ont contribué, au fil des années, à forger leur statut de chefs-d’œuvre. Les archives du Musée national Picasso-Paris occupent une place essentielle dans ce récit.



 Musée Picasso (Paris 75003)
Du mardi au vendredi : 10h30 – 18h // Samedis, dimanches et Jours fériés (sauf les lundis) : 9h30 -18h00. // fermé le lundi
12,50€ // Tarif Réduit : 11€

dimanche 9 septembre 2018

Les impressionnistes à Londres, Paris, Petit Palais jusqu'au 14 octobre 2018





La guerre franco-allemande de 1870, la chute du Second Empire, puis la Commune de Paris poussèrent de nombreux artistes installés en France à se réfugier au Royaume-Uni. Dans les mois ou les années qui suivirent la fin des événements, des réfugiés économiques vinrent rejoindre leurs rangs. L’Empire britannique est alors au sommet de sa puissance. Londres représente un refuge sûr pour les artistes quittant Paris, mais le choix de leur destination est aussi guidé par l’idée que le marché de l’art y est plus porteur. Leurs oeuvres exposées et, dans bien des cas, acquises par des collectionneurs anglais apportèrent à l’art et aux institutions britanniques un souffle de modernité. Réciproquement, l’expérience de l’exil outre-Manche exerça une influence nouvelle sur l’art français. Le parcours animé par des témoignages sonores, permet au visiteur de faire le voyage de Paris à Londres en revivant l’expérience de ces artistes en exil. Certains sont déjà célèbres (Carpeaux, Tissot, Daubigny), d’autres vont s’y révéler en enseignant leur art (Legros, Dalou), tandis que les futurs impressionnistes (Pissarro, Monet, Sisley) peinent à convaincre le public anglais malgré le soutien du marchand Durand-Ruel qui diffuse l’art français à Londres. Ces personnalités contrastées de la scène artistique française sont présentés parmi le cercle d’amis et de collectionneurs qui les ont soutenus durant leur séjour anglais. Co-organisée avec la Tate Britain de Londres, l’exposition réunit plus d’une centaine de chefs-d’oeuvre nés au bord de la Tamise, dans l’atmosphère brumeuse et industrielle du Londres Victorien. L’histoire s’achève en 1904 avec Derain qui vient peindre un Londres aux couleurs du fauvisme.



lundi 3 septembre 2018

Willy Ronis par Willy Ronis 27 avril au 2 janvier 2019





 Willy Ronis est l’une des plus grandes figures de cette photographie dite «humaniste», attachée à capter fraternellement l’essentiel de la vie quotidienne des gens. À partir de 1985, Willy Ronis se plonge dans son fonds photographique pour sélectionner ce qu’il considère comme l’essentiel de son travail. Il réalise une série de six albums, constituant ainsi son «testament photographique». Ces albums inédits sont la matrice de cette exposition. À l’invitation de Frédérique Calandra, Maire du 20e arrondissement, Willy Ronis par Willy Ronis est à voir et à écouter du 27 avril au 29 septembre 2018, au Pavillon Carré de Baudouin, au cœur de ce quartier de Paris qu’il aimait tant.  L’exposition est organisée conjointement par la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine (MAP) et la mairie du 20e arrondissement.


Rose Zehner, déléguée syndicale, pendant une grève chez Citroën, Javel, 1938 © Willy Ronis

Devenu reporter photographe en 1936, Willy Ronis mène de front commandes et recherches personnelles. Observant le monde, ses photos dressent une sorte de portrait à la fois intimiste et profond de la société et de l’époque. Elles constituent un immense travelling qui donne à voir, à comprendre et à aimer les gens dans l’ordinaire de leur vie. En plaçant l’homme au centre de son œuvre, en posant sur lui un regard optimiste et bienveillant, Willy Ronis n’en néglige pas pour autant de rendre compte de la dureté de l’époque, d’où ces nombreuses images sur le monde du travail et les luttes ouvrières, marquant son empathie et un engagement social qui perdure tout au long de son œuvre.


Pendant le défilé de la victoire du Front Populaire, rue Saint Antoine, 14 juillet 1936 © Willy Ronis

  En France comme à l’étranger, de multiples expositions et publications – dont Belleville-Ménilmontant en 1954, livre culte auquel une salle entière de l’exposition est consacrée – ont jalonné le parcours de Willy Ronis, marqué entre autres par le Grand Prix national des Arts et des Lettres, qui lui est décerné en 1979, et la grande rétrospective du Palais de Tokyo en 1985 célébrant la donation faite par le photographe de l’ensemble de son œuvre à l’État français en 1983. Au cœur de celle-ci figurent en bonne place les six grands albums composés et sélectionnés par Willy Ronis lui-même, qui accompagne chaque photographie de réflexions et de commentaires très détaillés sur les circonstances de la prise de vue comme du matériel utilisé. Outre les photographies exposées, près de deux cents, réalisées entre 1926 et 2001, le public pourra également feuilleter les albums à partir de bornes composées de tablettes interactives. Par ailleurs, une série de films et de vidéos réalisés sur Willy Ronis sera projetée dans l’auditorium selon une programmation particulière. Une occasion unique d’entrer de plain-pied dans l’univers personnel de l’artiste.


         Le nu provençal, Gordes, 1949 © Willy Ronis

Du  27 avril 2018 au  02 janvier 2019 : De 11h à 18h du mardi au samedi au Pavillon Carré de Baudouin,121, Rue De Ménilmontant Paris 75020 Métro/Transport : Gambetta. Gratuit.

 "Cette photo, je l'ai faite en 1950. J'étais là, dans cet escalier, j'attendais quelque chose, parce que je voulais qu'il y ait un peu de monde qui passe. À un moment donné, j'entends une voix de femme derrière moi, qui parlait à son enfant, qu'elle tenait dans ses bras. J'ai attendu qu'elle me dépasse, et miracle, miracle qui arrive quelquefois dans la photographie : quand elle est arrivée en bas, est passé cet attelage étonnant - car même en 1950 il n'y avait plus tellement d'attelages avec des chevaux. Et ce qui est amusant, c'est qu'il y a en même temps cet ouvrier municipal, qui en train de réparer ses feux tricolores, et des femmes qui promènent leurs enfants dans des poussettes derrière. Et puis le petit cordonnier qui parle avec le client. Et le petit chat noir, en bas de l'escalier. C'est une photo pleine d'histoires !" Citation de Willy Ronis extraite du film "Autoportrait d'un photographe", de Michel Toutain et Georges Chatain, 1983, 52' (production Pyramide Productions).