dimanche 31 mai 2009

Iron Butterfly : In-A-Gadda-Da-Vida (1968)

Deuxième album du groupe mais le seul et unique que l'histoire retiendra essentiellement pour le morceau éponyme de l'album.

samedi 30 mai 2009

Traffic : Mr Fantasy (1967)

Premier album de Traffic en pleine période psychédélique, mais où les délires s'appuient sur de sublimes chansons. Cet album est emblématique des sixties dans ce qu'elles produisirent de meilleur.

vendredi 29 mai 2009

Procol Harum (1967)

Ce premier album du groupe enregistré six mois après la sortie de "A whiter shade of Pale", ne comprenait pas ce titre, ce qui lui fut fatal. Toutefois, l'album est excellent avec un mélange de rythm' n'blues, de musqiue classique et de rock psychédélique. Les récentes rééditions y ont inclus le titre phare du groupe et l'excellent "Homburg". Voila qui est réparé.

jeudi 28 mai 2009

Neil Young : Harvest (1972)


Un disque universel, irrésistible. Des chansons de première classe oscillant entre folk acoustique, ballades déchirantes au piano....Magique intemporel et indispensable.

mercredi 27 mai 2009

Stax

Otis Redding, Eddie Floyd, John Lee Hooker, Booker T & the MG'S, Albert King, Isaac Haye, Rufus et CarlaThomas … voici énumérés très sommairement une partie des fabuleux artistes qui composaient le catalogue du mythique label Stax.
Un label “maison” né en 1957, un frère et une sœur décident de fonder à Memphis dans le Tennessee (état ségrégationniste) un label consacré uniquement à la musique noire qui, pendant longtemps était considérée comme une musique " ethnique ", à l'intention des blancs et, joignant l'acte à la parole, engagèrent des musiciens blancs afin de montrer que la cohabitation était possible. En quelques années Stax devint un laboratoire qui connut un véritable succès auprès du public visé et une kyrielle d'artistes durent leur notoriété au son caractéristique de Stax. D'ailleurs toutes les émissions TV de l'époque les montrent tous jouant et chantant devant un public exclusivement blanc; mais le désenchantement vint rapidement après le succès.Si sur scène les blancs jouaient bien avec des blacks, ces derniers ne mirent pas très longtemps à comprendre que s'ils étaient payés normalement, les blancs touchaient en plus un intéressement calculé sur les résultats de la maison, ambiance… De plus lors des tournées, si les blancs avaient des conditions d'hébergement convenables, il n'en était pas de même pour leurs collègues de couleur qui eux devaient se contenter de conditions d'hygiène parfois limites et dormir dans le bus. Le phénomène déclencheur du malaise fut leur tournée en Europe en 1967 où ils furent étonnés à la fois par la chaleur de l'accueil et par le formidable succès qu'ils avaient à chacune de leurs étapes.
l’équipe stax et Otis débarquent à Orly en 1967
Les années 1967/1968 aux USA sont le point culminant de la campagne pour l'égalité des droits civiques pour les noirs. Martin Luther King se fait assassiné à Memphis et quelques mois plus tard c'est le sénateur Robert Kennedy qui, lui aussi tombe sous les balles d'un illuminé conservateur. Les Black Panthers, Malcom X ainsi qu'une multitude de mouvements radicaux font leur apparition et dont le " black is beautiful ".
Les dirigeants de Stax firent preuve de pragmatisme (pour eux c'est une question de survie), ils firent appel à un sombre compositeur qui travaillait dans son coin et qui écrivait ou co-écrivait des hits et qui avait une voix bien particulière : Isaac Hayes.
La reconversion fut un succès, la notoriété de Stax devint phénoménale. Désormais, Stax s'impliquera dans la vie de la communauté noire et le point d'orgue sera le film Wattstax, gigantesque concert donné par les artistes de la firme à la suite des émeutes qui éclatèrent au début des 70's dans le "ghetto.be Watts" à Los Angeles. .

mardi 26 mai 2009

50 ans de Motown

La Motown a été créée en janvier 1959 par Berry Gordy à Detroit dans le Michigan. Le nom Motown est la contraction de Motor Town, le surnom de Detroit qui était alors la capitale de la production automobile. En lançant Motown, Berry Gordy avait pour objectif de séduire à la fois le public noir et le grand public blanc avec des chansons de soul et de rhythm and blues plus accessibles que la production de labels concurrents tels que Stax.
Il organisa sa société en une véritable usine à tubes dans laquelle rien n'était laissé au hasard : il s'entoura des meilleurs compositeurs, des interprètes les plus prometteurs et apporta un soin particulier à la production.Parmi les artistes qui ont marqué Motown, on peut citer, parmi les interprètes, Diana Ross et The Supremes, The Four Tops, Martha Reeves and The Vandellas, Smokey Robinson, Marvin Gaye, Stevie Wonder, The Temptations, The Jackson Five et Michael Jackson pour la première partie de sa carrière solo, Lionel Richie avec ou sans The Commodores, ...Dans la catégorie des auteurs-compositeurs, on notera, entre autres, Brian Holland, Lamont Dozier et Eddie Holland, Norman Whitfield et Barrett Strong, Nicholas Ashford et Valerie Simpson. De 1959 à 1971, le groupe de musiciens de studio The Funk Brothers enregistra la majeure partie des disques de la firme et participa à façonner le son Motown.
Diana Ross The Four Tops
"Motown a fait de moi l’homme que je suis », déclarait récemment Barack Obama.
À l’occasion des 50 ans de cette mythique maison de disque, fondée en 1959, une équipe de MK2 s’est rendue à Détroit (Michigan), ville pauvre et industrielle, fief historique de la Motown. Résultat : une série d’entretiens tour à tour drôles, éclairants ou émouvants, entrecoupés d’images d’archives, qui racontent comment une poignée de musiciens noirs, à la fois rivaux et solidaires, sont parvenus à séduire l’Amérique, ouvrant la voie au futur Président Obama.
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lundi 25 mai 2009

Soul Music

1957. L’Amérique bien pensante d’Eisenhower est en guerre. Le communisme, la conquête de l’espace, le chômage grandissant et la lutte pour les droits civiques font les gros titres et divisent l’opinion publique. C’est dans ce contexte qu’une des plus grandes révolutions musicales se prépare. Elle viendra du Sud et sera impulsée par deux blancs. Tout un symbole. En 1959 suivra un autre label de légende La Motown. Le terme soul apparaît pour la première fois dans les titres de deux albums de Ray Charles en 1961. Le développement de la soul music a été stimulé par deux tendances principales : l'urbanisation du rhythm and blues et la sécularisation du gospel. Des artistes comme Ray Charles, Sam Cooke, Otis Redding ont mélangé leur passion pour le gospel avec les rythmes saccadés du rhythm and blues pour donner naissance à la soul. On retrouve donc dans la soul une partie de l’émotion sacrée mêlée à des thèmes profanes, souvent à forte connotation sexuelle.
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À la fin des années 1950, la volonté de proposer au public blanc des artistes noirs originaux conduit plusieurs labels à rechercher des versions commercialisables de la musique noire. Les deux labels les plus influents sont alors Stax (près de Memphis) et la Tamla Motown à Detroit. On les oppose souvent et l’on parle alors de southern soul (Stax) plus proche des racines et de northern soul, plus dansante et plus influencée par la pop. De même en terme de management, Motown ( dont le slogan "la musique de la jeune Amérique" épouse les volontés d'émancipation de l'époque ) est le premier label fondé et dirigé par un noir américain, le redoutable Berry Gordy. À l'inverse Stax est fondé par un blanc Jim Stewart, et nombre de ses plus fameux musiciens de séance sont blancs eux aussi (Steve Cropper, Duck Dunn, Tom Dowd...). La soul explose véritablement dans les années 1960. Alors que dans un style plus classique s'impose le son du studio Muscle Shoals de Dan Penn et Spooner Oldham ( Aretha Franklin, Etta James, Wilson Pickett...), James Brown (« The Godfather of Soul ») et Curtis Mayfield introduisent des rythmes plus syncopés et donnent alors une nouvelle orientation à cette musique . C'est la création du funk, un style inséparable de la soul, qui atteindra son apogée dans les années 1970-1980 avec des groupes comme The JB's (les musiciens de James Brown), Sly and the Family Stone, Tower of Power, suivis par Bootsy Collins et George Clinton avec leurs formations déjantées (Parliament et Funkadelic : le P-Funk ! Un son beaucoup plus axé sur les basses et les "beats" : les prémisses de la nu soul ?).

Curtis Mayfield - Superfly live The JB's - Cold Sweat Soultrain_zik de Fred Wesley & The JB's

. En 1966, les latinos de New York inventent la latin soul, également appelée boogaloo. Durant les années 1970, de très bons disques sont produits et deviendront des classiques du genre (notamment le fameux What’s going on de Marvin Gaye et Songs In The Key Of Life de Stevie Wonder), mais la soul décline dans la seconde partie de la décennie, les ventes de disque étant alors dominées par le disco. Marvin Gaye - What's Going On Marvin Gaye live - I Heard it Through the Grapevine

À la fin des années 1970 et au début des années 1980, de nouveaux artistes renouvellent le genre, à l'image de Michael Jackson avec Off the Wall, Barry White ou Luther Vandross. Ils popularisent définitivement la soul. Un peu plus tard, le rap en samplant allègrement les standards des années 60 et 70 contribuera à une nouvelle popularité de la soul music. Certains groupes iront plus loin et fusionneront soul et rap pour donner naissance au new jack swing, devenu R&B/Hip-Hop, puis enfin à la nu soul dans la seconde partie des années 90 (fusion d'instrumentations organiques mais typées hip-hop et de textes et vocalises toujours dans l'esprit soul). D'Angelo, Erykah Badu, Maxwell et Omar, seraient à l'origine de ce mouvement. Très écoutée en Jamaïque, elle influence beaucoup le rocksteady et le reggae qui sont des formes exotiques de la soul music.

mercredi 20 mai 2009

Bonjour Daisy !

Un enfant est toujours une histoire d'amour.
Ses parents, Sarah et Steven sont anglais (nobody is perfect). Infatigables comquérants depuis Guillaume Ils sont tombés sous le charme lors de vacances en Creuse au point de venir s'y installer.
C'est donc dans le hameau des 4 chemins, dépendant de la commune de St Yrieix-les-Bois qu'est venue au monde la belle et ravissante Daisy.
Belle et heureuse vie à Toi.

mardi 19 mai 2009

Soul Power : en salle le 10 juin 2009

Yusuf : Roadsinger

« My name is Steven but they call me Cat » c'est désormais sous le nom de Cat Stevens que Steven Demetre Georgiou sera connu. Dès 1966 il publie un grand nombre de chansons et connaît rapidement le succès et la célébrité avec son premier titre "I love my dog". - il sort son premier album Matthew and Son en 1967 qui sera suivi par une dizaine d'autres. C'est accompagné simplement d'une guitare ou d'un piano qu'il interprète ces balades folk qui lui apporteront une renommée mondiale et feront de lui un des chanteurs clef de son époque. De 1967 à 1977, le point culminant de cette carrière étant l'année 1970, il multipliera les succès.
Son œuvre sur cette période reste très appréciée et compte plusieurs hits tels que The First Cut Is The Deepest, Father and Son, Wild World et Lady d'Arbanville, ces deux dernières en hommage à l'actrice Patti d'Arbanville, sa petite amie du moment. C'est devenu un succès planétaire. Patti d'Arbanville, égérie warholienne, est actrice à 17 ans dans le film Flesh de Paul Morrissey, en 1968. En 1971, il compose l'intégralité de la bande originale du classique Harold et Maude de Hal Ashby qui compte des morceaux fameux tels que Don't be Shy, Trouble ou encore If you want to sing out. Après sa conversion à l'islam, il abandonne sa vie de pop star. Il revient au chant en 1985 pour participer au Live Aid à vocation humanitaire. Environ trois décennies après qu'il a abandonné la vie d'artiste, il enregistre en 2006 un nouvel album qui vise à favoriser la compréhension entre l'islam et l'Occident. Cat Stevens renonce à sa vie d'artiste folk pour se convertir peu à peu à la religion musulmane sous le nom de Yusuf Islam. C'est sous ce nom qu'il vit aujourd'hui au Royaume-Uni avec sa femme, ses filles et son garçon. Il participe à des mouvements islamiques (il a fondé une association d'aide aux musulmans) et continue à chanter principalement des chansons religieuses (anasheed), ainsi que pour des opérations caritatives (telles que pour le tsunami de 2004). Sa conversion l'a amené à se questionner sur la compatibilité entre la musique folk/pop et la pratique rigoureuse de l'islam ; c'est pourquoi il a arrêté pendant des années de chanter des chansons autres que religieuses. Ce n'est qu'en 2006 qu'il décide de sortir un nouvel album pop, An Other Cup.
Pour ma part, je l'ai découvert avec le succès de l'album Mona Bone Jakon (1970) qui comprend le succès "Lady d'Arbanville" pour acquérir tous les albums suivants Tea for the tillerman (1971), Teaser And The Firecat (1971), Catch Bull At Four (1972), Foreigner (1973) et Buddha And The Chocolate Box (1974).
La parution en 2006 sous le nom de Yusuf de "An other Cup" fut un enchantement. La voix le jeu de guitare, rien n'a pris une ride, musicalement. Ceux qui ont aimés le Cat Stevens des années 70 apprécieront ce retour inespéré et enchanteur.
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lundi 18 mai 2009

Tintin est vivant

Depuis la disparition d'Hergé, Tintin poursuit ses aventures dans l'univers de la parodie, du pastiche et du piratage. Pour certains auteurs il s'agit de prolonger la "vie" de ce personnage légendaire ou de rendre hommage à Hergé. Pour d'autres, et cela se déroulait déjà du vivant de l'auteur, il est surtout question de montrer les faces cachées de ce héros pur et exemplaire. Tout y passe ; sa vie sexuelle, ses vices, ses pensées politiques, ses amitiées secrètes, etc... Mais ce qui est étonnant c'est de voir que Tintin est toujours utile pour défendre toutes sortes de causes idéologiques dans le monde. Mais ce Tintin là, n'a rien à voir avec le "gentil" garçon imaginé par Hergé. Les parodies légales et les éditions pirates circulent sur un peu partout. On les trouve sur internet mais aussi chez les libraires ou aux "puces". Quelques pièces s'échangent parfois à des prix élevés. Les ayants droit protègent totalement les produits "made in Hergé". En dehors du stricte cadre juridique l'image du héros est difficilement exploitable. Tintin n'est pas encore dans le domaine public ! Cependant tout ne relève pas de la contrefaçon ! La parodie et le pastiche sont des moyens d'expression parfaitement légaux. Mais les limites restent floues et sont le sujet de nombreuses polémiques et malentendus.
Certaines oeuvres sont introuvables ou ne seront jamais réeditées. Il y a aussi les petits récits et les dessins "privés" que les graphistes amateurs (souvent anonymes) s'échangent entre eux loin de tout commerce. Et il y a les contrefaçons, autrement dit, les produits pirates totalement interdits et qui sont souvent l'objet d'un commerce détestable. Tintin n'échappe pas au marché noir ! Mais c'est vrai qu'iI y a tous les ingrédients pour expliquer le piratage de ce phénomène planétaire : rareté, interdits, argent, célébrité, tintinomanie, jalousie d'une belle réussite, etc... Il faudra attendre 2053 pour exploiter l'image de Tintin. En effet, l'œuvre d'Hergé tombera alors dans le domaine public....Cependant tout ne sera pas possible ! Le "droit moral" existe et permettra aux héritiers de surveiller l'intégrité de l'oeuvre d'Hergé. Et ce droit là, n'a pas de limite dans le temps. En attendant Tintin est cuisiné partout dans le monde par des milliers de gens (fans ou non) qui n'en finissent pas de lui rendre hommage ou tout simplement de s'amuser avec ce persistant phénomène planétaire !

dimanche 17 mai 2009

Lisa Ekdahl : Give me that slow knowing smile

En une quinzaine d'années, la chanteuse suédoise s'est fait un nom dans le monde du jazz. Aujourd'hui, Lisa Ekdahl ouvre une nouvelle page pop et folk avec Give Me That Slow Knowing Smile, album écrit entièrement par elle et en anglais. Sa voix de femme-enfant se coule à merveille dans des ballades pastel, sifflotantes et sentimentales, habillées de banjo, d'accordéon, de flûte, de violon... One Life et The World Keeps Turning sont parmi les chansons les plus réussies de ce court CD (trente-six minutes) délicat et sensuel.

samedi 16 mai 2009

Our Fellow Man

Quelques dizaines de photographies sans légende, de petits moyen et grand format, pour résumer 15 années d’une existence passée là où la guerre transforme la vie des civils en enfer. Photographe de l’agence Gamma, Laurent Van der Stockt nous invite à une bouleversante relecture de trois conflits qui ont marqué ces deux dernières décennies, Irak, Tchétchénie, Bosnie. Un voyage à l’envers dans le temps, à la Maison Européenne de la Photographie à Paris jusqu'au 14 juin..

vendredi 15 mai 2009

Festival de la dissidence

Théâtre du Soleil Cartoucherie de Vincennes
Dimanche 17 mai 10h30 - 21h00
En 2009, 20 ans après la répression de Tian'Anmen et la chute du mur de Berlin, Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly, José Bové, Hélène Flautre, Yannick Jadot et Europe écologie ont souhaité rassembler sur le thème de la dissidence certaines figures dont le parcours illustre cette attitude fondamentale et qui contribuent à maintenir les consciences en éveil. De 10h30 à 21h00, nous vous donnons rendez-vous au Théâtre du soleil pour une journée festive de rencontres et d'échanges où s'alterneront interventions des dissidents des 4 coins du monde (Yuri Bandajevsky, Radia Nasraoui, Bernard Njonga, Han Dongfang, Enira Branitskaya, Natasa Kandic,..), dialogues croisés, concerts et rendez-vous insolites en présence de : Vincent Lindon, Leila Shahid, Ariane Mnouchkine, Roland Gori, Philippe Lioret, Pascale Ourbih, Pierre Lauret, Bartosz Lech... et de nombreux intellectuels, artistes, militants associatifs, politiques et syndicaux. Vous aussi, participez à ce grand évènement en apportant un objet qui symbolise pour vous la dissidence et animez ainsi la chaîne d'expression des libertés tout au long de la journée (lectures, musiques, et tout ce qui vous passe par l'esprit). Grand Repas écolo sur place. Animations pour les enfants
Lieu : Théâtre du soleil Accès : Métro ligne 1 - Station Château de Vincennes puis navette ou autobus 112 -
Arrêt "Cartoucherie"
Station Vélib : Parc floral

jeudi 14 mai 2009

Confiture de pissenlit de chez Grisgris

Après avoir publié quelques photos sur le troc aux plantes de St Yrieix-les-Bois (Creuse) une blogueuse amie Les Grigris de Sophie, dont par ailleurs je vous conseille bien amicalement de visiter le blog, a déposé le commentaire suivant :
"il faut que vous fassiez la recette de "miel de pissenlit "de ma petite soeur! je l'ai mise il y a quelques jours sur mon blog elle est originale, surtout avec à l'intérieur des pissenlits confits !
ce troc de plantes est une riche idée !sophie(des grigris).
Donc pour tous ceux en Creuse et ailleurs qui ont des tapis de pissenlits : "Pour ce 1er mai 2009 pas de muguet mais des pissenlits !!!!Hélène m'a fait rêver par téléphone avec sa confiture de pissenlits. Je trouvais l'idée originale et amusante. Hélas plus de pissenlits à Noirmoutier pendant ces vacances de Pâques. Heureusement en rentrant mon jardin regorgeait de fleurs jaunes et il ne fut pas difficile de cueillir les 365 fleurs demandées dans cette recette. Ramasser 365 fleurs de pissenlits sans les tiges Les faire sécher 1 heure au soleil Mettre 1 litre d'eau bouillante sur les fleurs et laisser infuser 5 mn environ. Puis filtrer en exprimant le jus des fleurs au maximum. Ajouter un kilo de sucre (confisuc) et un jus de citron, faire cuire une vingtaine de minutes. Mettre en pots. J'ai ajouté dans mes pots de confiture des fleurs de pissenlits confites! Prendre pour cela 4O fleurs de pissenlits, ajouter dans une sauteuse un peu d'eau et du sucre roux . Laisser mijoter sans faire caraméliser." Merci, qui ? Merci Grigris !

Kandinsky

J'ai en mémoire le magnifique souvenir d'une visite au Centre Georges Pompidou il y a bientôt trente ans en compagnie de mes pauvres enfants, traînés de force et stupéfaits devant les toiles d'art contemporain, notamment celle de Kandinsky ci-dessus. Plantés tous deux devant la toile, les mains derrière le dos, ils regardaient sans voir et se prirent à rire pour certainement mieux se rassurer de leur incompréhension somme toute naturelle.
Les ricanements s'étouffèrent vite. Une voix les fit frémir et certainement blêmir de peur. Celle d'un guide qui leurs demanda ce qu'ils voyaient dans la toile. Maud ne pipa mot. Yann après un temps qui parut un siècle bafouilla "cheval ?". Les cavaliers furent alors dévoilés. Ce fut le préambule pour nos deux héros, et moi-même qui suivit en catimini, d'une visite guidée et privée dans les arcanes du musée par un conservateur du Centre.
Après Munich, et avant New York, l'exposition-rétrospective Kandinsky, fait escale à Paris au centre Georges Pompidou. Pour la première fois depuis 1984, une centaine d'oeuvres de celui qui est considéré comme l'un des pionniers de l'art abstrait sont réunies. Vassily Kandinsky est né à Moscou en 1866, mais il disait de Munich et de Paris, où il a dû s'exiler, qu'elles étaient ses deuxième et troisième patries. Son oeuvre cosmopolite est marquée par les différentes cultures qu'il a connues. Cette exposition rassemble les trois plus importantes collections des oeuvres du peintre qui se trouvent aux Etats-Unis, en Allemagne et à Paris. À travers une centaine de peintures de grand format, l'exposition retrace la contribution de Kandinsky à l'art moderne. On y retrouve souvent des cavaliers, son thème de prédilection pour ses premiers tableaux. Puis dans les années 1910, il s'est tourné vers l'art abstrait. Kandinsky souhaitait que les formes et les couleurs se suffisent à elle-mêmes, sans référence particulière à un sujet.
"C'est certainement quelqu'un qui a permis a l'expression pictural de se passer d'un sujet, de la perspective, du problème de la lumière et des ombres", explique Christian Derouet, commissaire de l'exposition.
Pour l'artiste, la peinture n'était pas un art tranquille, mais une recherche. Il était obsédé par l'idée de ne pas se répéter, peu à peu, il a remplacé le modèle figuratif par des formes géométriques.
Fondateur de l'art abstrait, mais aussi théoricien de l'art, Kandinsky surprendra sans aucun doute les visiteurs par l'amplitude de son oeuvre...
Informations pratiques Kandinsky Centre Pompidou Du 8 avril au 10 août Horaires : 11 heures à 21 heures Tarif : 12 euros ; tarif réduit : 9 euros

mercredi 13 mai 2009

15 jours dans le territoire du nord australien

En cliquant sur le lien du titre ou celui dans la colonne de droite du blog, continuez à suivre les aventures autour du monde d'Itak & Ulysse.
"Le « coeur » de l'Australie (Alice Springs, Kings Canyon, Uluru, Kata Tjuta et Mac Donnels) Nous l'avons parcouru pendant une semaine, au volant de notre Yaris, admirant les couchers et levers de soleil (plus de 6 à notre actif...et on en est fièrs!), accumulant les kilomètres comme d'autres accumulent les miles (c'est pour vous dire qu'il y a plus de 400 kms entre chaque site, sauf entre Uluru et Kata Tjuta, séparés par seulement 50 kms). C'est marrant comme les distances deviennent très relatives, après tant de route parcourue, et c'est vraiment là où l'on se rencontre que ce pays est immense! La route, d'une monotonie déroutante, en a d'autant plus de charme; on se surprend à observer la forme des nuages, les oiseaux volant au-dessus de la voiture, on remarque le moindre petit détail changeant du paysage (arbres, buissons, couleur de la terre, carcasse de bestiole, panneaux de signalisation...) et on croise, si peu de monde, que tout le monde se salue, en levant de manière assez nonchalante, l'index, sans bouger la main du volant. La seule rupture avec cette agréable monotonie est la fameuse Road House, à la fois station service, logement en tout genre, café-snack-bar-restaurant, boutique de souvenirs."
Itak & Ulysse

Troc aux plantes St Yrieix les Bois, Creuse

Comme chaque année, l'association Agir à St Yrieix-les-Bois (Creuse) a organisé son troc aux plantes annuel.

Cliquez sur les images pour les agrandir.

Photos Copyright Papou 2009