mardi 29 mars 2022

Romy Schneider, Cinémathèque française jusqu'au 22 juillet 2022



    
 
 
     Du mercredi 16 mars au dimanche 31 juillet 2022, la Cinémathèque Française rend hommage à l’actrice Romy Schneider avec une exposition exceptionnelle, du 16 mars au 31 juillet 2022.

    Quarante ans après sa disparition le 29 mai 1982, Romy Schneider est toujours aussi aimée et populaire. Débutant sa carrière à l'âge de 15 ans en Allemagne, avant de s'installer en France, elle devient une star grâce à des films qui ont marqué à jamais l'histoire du cinéma.

    L'exposition que lui consacre la Cinémathèque française propose de la faire revivre à travers ses rôles mais aussi ses textes, son journal, des interviews ou des images de tournage qui la montrent aussi vibrante que gaie. Suivant le fil de sa vie si romanesque, le parcours permettra de comprendre comment l'interprète de Sissi Impératrice est devenue une icône, incarnation de la femme moderne.

samedi 26 mars 2022

Miyazaki à Aubusson, tombé de métier “Ashitaka soulage sa blessure démoniaque”

                                               “Ashitaka soulage sa blessure démoniaque”

vendredi 25 mars 2022

Miyazaki à Aubusson


Le Voyage de Chihiro, Le Château ambulant, Princesse Mononoké, Nausicaä de la Vallée du Vent, ... Grâce à un partenariat avec le Studio Ghibli, 5 tapisseries monumentales vont être tissées d’après des images des célèbres films du maître du cinéma d'animation Hayao Miyazaki.
 

Le dévoilement de la première tapisserie de la tenture L'imaginaire de Hayao Miyazaki en tapisserie d'Aubusson, « Ashitaka soulage sa blessure démoniaque », aura lieu le vendredi 25 mars 2022 à la Cité internationale de la tapisserie.

Cette tapisserie, qui a été réalisée d'après une image du film d'animation Princesse Mononoké produit par le Studio Ghibli, devait initialement être dévoilée le 04 février 2022, mais l'événement a dû être reporté en raison du contexte sanitaire.

La cérémonie de tombée de métier et le dévoilement de la tapisserie seront retransmis en direct sur la chaîne YouTube de la Cité internationale de la tapisserie, à partir de 14h45.

Tout au long du week end du 26-27 mars 2022, le public pourra découvrir cette œuvre qui sera exposée dans l'amphithéâtre de la Cité et profiter également de différentes animations et médiations en lien avec l'univers du Studio Ghibli et du Japon.


mardi 15 mars 2022

Patrick Zachmann, voyages de mémoire

 

 


    Est-on juif quand on ignore sa religion et sa culture ? À la fin des années 1970 et au début des années 1990, Patrick Zachmann mène une longue « enquête » sur les juifs de France, à la recherche de sa propre identité.

    De Paris à Marseille, de la rue des Rosiers aux Buttes-Chaumont, des plus orthodoxes aux plus laïques, de la communauté loubavitch aux grossistes du Sentier, des derniers typographes communistes du quotidien yiddish Naye Presse aux juifs les plus « invisibles », le photographe saisit les différentes facettes de la judaïcité française, alors même que, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, se produisent en France des attentats antisémites. Et, pressentant ce que l’on nommera bientôt l’« ère du témoin », il photographie le premier rassemblement de survivants de la Shoah à Jérusalem en 1981. 

 


    Membre depuis 1985 de la prestigieuse agence Magnum, il fait de nombreux reportages hors de France. Son activité le mène en Afrique du Sud en 1990 pour la libération de Nelson Mandela, où il assiste à une manifestation de partisans de l’apartheid, avec croix gammées et chemises brunes. Il parcourt le Chili en 1999 à la recherche des traces des camps de prisonniers politiques dans le désert d’Atacama. Du Rwanda en 2000, six ans après le génocide des Tutsis, il rapporte des portraits de survivants et des images d’ossuaires qui évoquent implacablement l’ampleur du crime de masse. La même année, il fait le voyage d’Auschwitz-Birkenau, où furent assassinés ses grands-parents paternels, et en revient avec des images glaçantes. En contrepoint, dans les années 2010, reparti en Pologne et en Ukraine, il prend des photographies inattendues et joyeuses des pèlerinages de juifs orthodoxes sur les tombes des fondateurs du hassidisme. Enfin, retournant aux origines de sa famille maternelle, il arpente l’Oranie et l’Est marocain pour retrouver les vestiges de ce judaïsme d’Afrique du Nord présent durant des temps immémoriaux, et qui constitue aujourd’hui au Maghreb un « monde disparu », à l’instar de celui de sa famille paternelle d’origine polonaise.

 

    Première grande exposition personnelle au mahJ d’un photographe vivant, « Voyages de mémoire » présente près de 300 œuvres de Patrick Zachmann, des années 1970 aux années 2015, dont de très nombreux inédits et un film, La Mémoire de mon père. Elles nous révèlent un regard humaniste posé sur le monde, nourri par l’expérience juive et donc habité par les questions universelles de l’exil, de la disparition et de l’oubli.

 


    Si cette exposition que j'ai pu voir est terminée, nous reste le magnifique catalogue complet avec les présentations et commentaires de Patrick Zachmann.

mercredi 9 mars 2022

Jean Gabin, musée des années 30, Boulogne-Billancourt jusqu'au 10 juillet 2022

 

 

 

 


    Le musée des années 30 à Boulogne-Billancourt rend hommage à un monstre sacré du cinéma français: Jean Gabin, qui détient le record de films tournés dans ses célèbres studios. Icône du cinéma, mythe du XXe siècle, Jean Moncorgé alias Gabin a incarné la France plus qu’aucun autre acteur. Cette rétrospective propose ainsi de raconter son histoire.


    Son enfance sur les bords de l’Oise, puis chez ses grands-parents à Boulogne-Billancourt ; ses débuts dans son « métier de saltimbanque » ; ses rôles légendaires du réalisme poétique à la crise des années 1930 ; son engagement militaire au sein de la 2e DB lors la Seconde Guerre mondiale ; les Trente Glorieuses et la transformation du pays… sans oublier sa passion pour la terre et les chevaux.

    Son jeu inimitable demeure gravé dans notre mémoire collective. Du flic au truand, du cheminot au chef de clan, du légionnaire au banquier, Gabin a incarné tous les Français avec puissance et sobriété. Un siècle de notre société, représenté par ses films les plus emblématiques, dont 26 furent tournés dans les illustres studios de Billancourt (La Grande Illusion, Le Jour se lève…) et de Boulogne (Touchez pas au grisbi, Le Chat, Deux hommes dans la ville…). Conçue en étroite collaboration avec la famille de l’acteur et les partenaires associés à la Ville, l’exposition déclinera notamment, sur 700 m² :

– des objets authentiques conservés au Musée Jean-Gabin de Mériel
– des effets personnels uniques confiés par le fils de l’acteur, Mathias Moncorgé
– des trésors sortant pour la première fois des réserves de la Cinémathèque française
– des pièces issues de la plus grande collection privée consacrée à Jean Gabin
– du matériel cinématographique provenant des studios de Boulogne et de Billancourt
– une vingtaine d’écrans projetant des extraits de films et de documentaires

Sources : Musée des Années Trente – Espace Landowski

 

Exposition Grand Paris : Jean Gabin L’exposition

Dates :
Du 9 mars au 10 juillet 2022

Lieu : Musée des Années Trente – Espace Landowski
28, avenue André-Morizet
92100 Boulogne-Billancourt

Métro : Marcel Sembat (9)
En voiture :
Boulogne-Billancourt, direction Hôtel-de-Ville, parking Hôtel-de-Ville, suivre la direction ‘Espace Landowski’

Horaires : Ouvert tous les jours (sauf lundi, 1er janvier, 30 avril, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 25 décembre) 11h-18h.

Plein tarif : 7 euros (Exposition +  collections permanentes)

Tarif réduit : 5 euros