lundi 30 mai 2016

Nuits Noires 2016 à Aubusson du 31 mai au 4 juin







Lors de cette semaine, sous la houlette de 22 auteurs, sont organisés deux prix littéraires scolaires, des ateliers d’écriture et de lecture à destination des scolaires, des animations grand public (soirée cinéma, concert, lectures publiques, soirée littéraire,…). Mardi 31 mai : Prix du roman noir collégien et Election du prix H. Benotman 2016, soirée ouverte au publique : court métrage et projection d’un film de genre. Mercredi 1er juin : Atelier d’écriture 3èmes et lectures ouvertes au public (après-midi) à la médiathèque d‘Aubusson. Jeudi 2 juin : Atelier d’écriture 2° et soirée musicale et littéraire ouverte au public. Vendredi 3 juin : Prix du polar lycéen et élection du prix 2016. Soirée ouverte au public : lectures, hommages et Presque Papous. Samedi 4 juin : matinée ouverte au public : dédicaces des auteurs au marché d’Aubusson et lectures publiques. 
 
- Mardi 31 mai : Prix du roman noir collégien et Election du prix H. Benotman 2016.
- Mardi 31 mai : soirée ouverte au public : court métrage et projection d’un film de genre.
- Mercredi 1er juin : Atelier d’écriture 3èmes et lectures ouvertes au public (après-midi) à la médiathèque d‘Aubusson.
- Jeudi 2 juin : Atelier d’écriture pour les lycéens du Prix du Polar et soirée musicale et littéraire ouverte au public.
- Vendredi 3 juin : Prix du polar lycéen et élection du prix 2016, lectures publiques des nouvelles de la veille. Soirée ouverte au public : lectures, hommages (par les élèves) et Presque Papous.
- Samedi 4 juin : matinée ouverte au public (de 10h à 12h) : dédicaces des auteurs au marché d’Aubusson et lectures publiques par les élèves. 


Avec : Stéphanie Benson , Laurence Biberfeld, Franck Bouysse , Séverine Chevalier , Gilles Del Pappas, Dominique Forma, Sébastien Gendron, Fred Gevart, Sylvie Granotier, Cyril Herry, Nicolas Jaillet, Marin Ledun, Jérôme Leroy, Eric Maneval, Jean-Hugues Oppel, Jean-Bernard Pouy, Sébastien Rutés , Benoît Séverac , Antonin Varenne.

samedi 28 mai 2016

Londres la biographie par Peter Ackroyd





Publié en 2003 aux éditions Stock et devenu introuvable, si ce n'est à des prix prohibitifs, le Londres la biographie de Peter Ackroyd vient d'être réédité par les éditions Philippe Rey.

 L’urbanisme, les petits métiers, la violence de la foule, les pubs, le music-hall, le sexe, les bruits de la ville, les recettes de cuisine, les guerres, les enfants : rien n’échappe à Peter Ackroyd dont le livre-kaléidoscope met en scène toutes les facettes du Londres d’hier et d’aujourd’hui. S’y croisent maquerelles, poètes et gentilshommes, architectes, bateliers, héros d’anecdotes ou de récits qui nous permettent de cerner, page après page, l’esprit de la gigantesque métropole.


Ouvrage de référence finement documenté, cette biographie vivante et incarnée est aussi un formidable guide : une invitation à flâner au hasard des rues pour découvrir, derrière chaque pierre, les strates du passé qui font la mémoire de Londres.

  Peter Ackroyd reste fidèle à sa ville natale, solide ancrage de sa foisonnante bibliographie, où poésie, biographies, essais, romans et théâtre voisinent. « Je crois dans l'esprit des lieux », « Il y a des endroits de Londres où les hommes ont exercé les mêmes activités pendant des siècles. Je pense qu'ils ont une énergie particulière. » Son imagination et son érudition se plaisent à explorer les moindres recoins de « ce labyrinthe de pierre et de chair ». Dans Londres, la biographie, Peter Ackroyd s'écarte parfois de « la voie étroite de l'histoire officielle » pour mieux saisir « l'essence de l'expérience urbaine, qui échappe à l'analyse rationnelle », convoquant l'âme bouillonnante d'une terre sortie de flots préhistoriques. Si la capitale britannique apparaît déclinante dans son dernier roman Trois frères, dont l'action se déroule dans le Londres des années 1950 à 1970, l'auteur la perçoit aujourd'hui « un peu trop riche et puissante pour son bien ». Son regard glisse vers les façades de briques tenant lieu d'horizon à son bel appartement, situé à deux pas du magasin Harrods. « J'observe ces changements sans trouble. Londres est un serpent aux multiples mues. »

Peter Ackroyd, Londres la biographie, Philippe Rey 968p, 13,90 euros
 




mardi 24 mai 2016

Fred Hersch, Sarabande






Sunnyside Records lance une nouvelle édition remasterisée de « Sarabande », le deuxième album de Fred Hersch.  Enregistré à New York les 4 et 5 décembre 1986, « Sarabande » est également en trio, mais cette fois avec Charlie Haden à la contrebasse et toujours Joey Baron pour la batterie.
Dans les nouvelles notes de pochette, Fred Hersch explique : “Autour de 1984, j’ai commencé à jouer avec Charlie Haden - d'abord au club Bradley’s en duo, puis avec la saxophoniste soprano Jane Ira Bloom sur son album de “Mighty Lights” avec Ed Blackwell. J’avais également un studio d'enregistrement dans mon loft du quartier de Soho. J'avais fait un premier enregistrement pour le label Concord en1984 (« Horizons », avec Marc Johnson et Joey Baron) et je cherchais à enregistrer mon deuxième projet en tant que leader.
Je savais que Charlie était à New York en décembre 1986. Nous avons mis deux jours, dans mon studio, pour enregistrer « Sarabande ». J'ai écrit la composition Song Child en hommage à Charlie ; c’est en Majeur, une mélodie façon chanson populaire et la partie improvisée doit être raccord. Bien sûr, nous nous devions d’enregistrer quelque chose d’Ornette Coleman… La manière dont Charlie peut créer des harmonies spontanées était formidable. Puis j’ai apporté deux nouveaux morceaux pour la session. Cadences est une version humoristique d’une progression II-V-I est tellement caractéristique de la musique country.
Le titre de l’album vient du mouvement lent des suites pour clavier de Bach : basée sur le rythme de danse de la Renaissance, Sarabande est une tempo lent en ¾. C’est vraiment dommage que ce trio n’ait jamais joué en concert après cet enregistrement : durant la séance j’avais carrément l’impression que nous dansions ensemble !
Cette réédition est dédiée à Charlie Haden, à mes yeux l’une des plus personnes les plus importantes dans le jazz et un vrai immense artiste
.”
Fred Hersch, mai 2015

 


dimanche 22 mai 2016

Au fil du rail de Ted Conover




1980. Ted Conover est un jeune étudiant en anthropologie de vingt-deux ans lorsqu'il se décide à partager la vie des "hobos", ces sans-domicile itinérants américains. En leur compagnie, il avale des milliers de kilomètres de rail dans des trains de fret, avec pour seul bagage un sac de surplus de l'armée en bandoulière lesté d'un bidon d'eau. Fuyant une vie de confort, il va ainsi parcourir les États-Unis quatre mois durant, "brûler le dur" et multiplier les rencontres inoubliables avec ces compagnons de la marge. Vivre avec eux, partager les casses-croûte, les bagarres, les galères et les coups de gueule, et apprendre à se cacher des "bouledogues", ces flics postés à chaque intersection pour expulser les "trimards". Avec une humanité profonde qui fait la peau aux clichés, Ted Conover nous entraîne sur la route. Il nous livre un document historique sur un monde aujourd'hui révolu, mettant des mots sur ces visages qui peuplent l'asphalte, sur la violence, la philosophie et l'esprit de l'errance. À mi-chemin entre Into the Wild de Jon Krakauer et Sur la route de Jack Kerouac, Au fil du rail, reportage inédit en France, est un modèle de journalisme "undercover". "Peut-être l'idée de vivre avec des hobos m'était-elle apparue comme un moyen d'échapper aux limites des us et coutumes de ma propre classe sociale, de prendre du recul sur moi-même. Peut-être était-ce le défi de voir si ma personne délicate et biberonnée à la fac pouvait s'en sortir dans leur dure réalité : leur monde était-il, comme le suggérait un sociologue, 'un monde d'étrangers qui sont amis' ? Existait-il une fraternité du rail ?"




jeudi 19 mai 2016

Christophe : Les vestiges du chaos





Naviguant sans boussole entre succès populaires et avant-garde, ce solitaire vit et crée la nuit, ne suivant que ses propres règles. Pour l'artiste, qui sort à 70 ans l'existence est une fugue perpétuelle.

Il sort "Les vestiges du chaos", premier album avec des chansons originales depuis 8 ans. Un album où il marie en orfèvre sens de la mélodie et sons électroniques contemporains.
Un artiste qui m'émeut depuis son retour sur scène en 2002 avec son très bel Olympia et aujourd'hui un album magnifique hors du temps.
 












mardi 17 mai 2016

Les Cyclades : variations en noir et blanc (4)



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samedi 14 mai 2016

Les Cyclades : variations en noir et blanc (3)


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