lundi 31 mai 2010

Dennis Hopper

Il était le symbole de toute une génération et le réalisateur d'un des road-movies les plus cultes de l'histoire du cinéma, Easy Rider. L'acteur et réalisateur Dennis Hopper est mort à 74 ans, samedi 29 mai, des suites d'un cancer de la prostate. Il s'est éteint en fin d'après-midi à son domicile de Venice, en Californie, entouré par sa famille, rapporte un de ses proches. L'acteur avait révélé sa maladie à la fin de l'année dernière. Sa dernière apparition publique date du 26 mars pour recevoir son étoile sur Sunset Boulevard, à Los Angeles. Il avait paru très affaibli par la maladie. C'est à cet endroit qu'un hommage et un dépôt de fleurs doit avoir lieu dans la soirée. Sulfureux et rebelle, Hopper avait construit une carrière à la marge d'Hollywood, apparaissant dans des films comme Le Fureur de Vivre (1955) avec James Dean, Blue Velvet (1986) de David Lynch ou Apocalypse Now (1979). Mais c'est bien le succès improbable d'Easy Rider, qu'il a écrit, dirigé et dans lequel il a joué aux côtés de Peter Fonda et Jack Nicholson, qui lui a valu la consécration et le Prix de la première oeuvre au Festival de Cannes en 1969. "Easy Rider est le premier film indépendant à avoir été distribué par un grand studio, confiait-il au Monde dans un entretien réalisé en 2008. C'est le seul de mes films qui ait eu du succès".
Mais l'homme n'évoluait pas que dans les sphères cinématographiques. Il était peintre, dans la veine du "Pop art" d'Andy Warhol teinté d'impressionnisme, et photographe. "J'ai cessé de peindre après l'incendie qui a ravagé mon atelier en 1961 et détruit toutes mes peintures, se rappelle-t-il. Heureusement, grâce à une exposition de mes photos qui se tenait ce soir-là, mes négatifs ont été sauvés". En octobre 2008, il a été fait commandeur dans l'ordre national des Arts et des Lettres.
sources : Le Monde.

dimanche 30 mai 2010

Le monde merveilleux d'Yvon

http://marcopolo45.aminus3.com/
Les éditions Yvon sont spécialistes de la carte postale depuis 1919. "Le monde merveilleux d'Yvon" est peut-être un clin d'oeil de la part de ce photographe amateur qui voyage pour son plaisir à la découverte d'autres horizons à raison de deux voyages par an. Il parcourt surtout l'Asie et principalement l'Inde dans ses coins les plus reculés aux confins de l'Himalaya. Il reste fasciné par le Laddakh, le Bengale, l'Assam et les états peu connus du nord est. En automne, il visitera le Spitti puis le Penjab, le célèbre temple d'or d'Amritsar. En attendant voici une invitation au voyage en carte postale.

samedi 29 mai 2010

Patrick Caloz 2/2

"En sortant ma boîte du carton, je la découvre dans toute sa beauté; elle est faite dans un magnifique bois teck.
Devant, une fine lamelle en bois faisant office de glissière pour ouvrir (ou couvrir) le trou. Dessus, deux molettes dorées, l'une pour dévisser le couvercle afin d'y loger le film, l'autre pour faire avancer le film.
Derrière, une planchette en bois coulissante permettant de cacher ou dégager les repères d'avance du film. Je vous ai présenté dans les détails tout ce que cet appareil possède. Non je n'ai rien oublié, il n'a ni viseur ni objectif, ce que certains photographes pourraient juger comme de grandes lacunes de l'appareil sont devenus pour moi leurs deux grandes qualités.
Le viseur est un cadre dans lequel on peut créer sa composition et la netteté du sujet. Etant donné que le trou de cet appareil correspond à une focale grand angle de 20mm environ...il suffit de se laisser inspirer et de positionner son regard juste au dessus de la boîte pour visualiser ce que l'on veut photographier. Concernant la netteté...à quoi bon, puisque avec une telle ouverture, l'image est nette de 1cm à l'infini. L'absence de l'objectif, m'a soulagé de nombreuses questions que je me posais auparavant : vignettage, distorsion, définition et j'en passe. En résumé, pas d'objectif, pas de défauts d'optique. Ici l'on parle de rendu de l'image en lieu et place de netteté. B. Sur le terrain. Avant de partir sur le terrain, il suffit de s'équiper d'un petit trépied et d'un posemètre...mais surtout de temps et de patience. Le trou est tellement petit qu'il ne laisse rentrer dans la boîte que très peu de lumière. Une prise de vue prend donc en principe beaucoup de temps. Souvent, pour l'augmenter, je choisis un film lent (50 iso) N/B. Les effets du « temps qui passe » seront d'autant plus présents. Pour les techniciens, je règle le posemètre sur 6 iso à f/90. Les temps de pose s'échelonnent en principe entre 4 secondes en plein soleil et 2 minutes par temps couvert. Mais si le jour s'obscurcit, ou à l'intérieur, en forêt par exemple, il m'arrive de rester une heure au même endroit pour faire une photo.
Mais pourquoi une telle différence de temps de pose entre l'ombre et la lumière? Il s'agit de l'effet Schwarz Child. Plus longtemps le film est exposé, moins il devient sensible à la lumière et une fois les 30 secondes dépassées, il faut déjà multiplier par 4 le temps indiqué par le posemètre. Me voilà donc sur le terrain, mon appareil posé sur mon trépied. Pour le cadrage je choisis un premier plan intéressant et ensuite je pose mon regard juste au-dessus de l'arrête supérieure de ma boîte pour vérifier si les horizontales sont adéquates et sur l'arrête gauche si les verticales sont respectées. Tout est prêt, je pousse la languette pour dégager le trou et la magie peut commencer. Il me plait souvent à dire que durant le temps d'exposition du film, je m'expose aussi avec délectation à tout ce qui vit autour de moi : l'eau qui coule, le bruit des vagues, le rire des enfants, les gens qui se promènent, les feuilles qui s'agitent sous une petite brise... Alors, sur le film, tout se qui est en mouvement se transforme en fantôme ou même disparaît. L'eau devient brouillard, les nuages deviennent des traînées de fumée blanche. Tout ce qui est fixe gagne soudain en noblesse. Le temps se transforme en long fleuve tranquille! A la fin du temps de pose, je ferme le trou et la magie s'arrête... pour l'instant. Je tourne la molette jusqu'à la pose no 2. Je continue ma ballade, tous mes sens éveillés...je suis à la recherche de premiers plans intéressants, de mouvements. Je guette les nuages dans le ciel. En voilà trois qui s'approchent rapidement. Leur approche des montagnes me semble intéressante. L'occasion de saisir leurs ballets dans ce magnifique décor...Je prends position, ouvre le trou et profite de cette ambiance. J'imagine déjà quelle va être la trace laissée sur le film. Le trou est fermé, je n'ai fait que deux images ce jour-là...elles sont dans ma boîte...j'ai cru la magie stoppée...et bien elle continue encore. Tous les mystères de ces instants sont enfermés tel le génie dans la lampe d'Aladdin...Quelles surprises m'attendent? Je fais parfois plusieurs sorties pour pouvoir enfin libérer ces images et leurs secrets dans la chambre noire ou la magie continuera... " Patrick Caloz

vendredi 28 mai 2010

Patrick Caloz 1/2

Patrick Caloz est l'un des onze photographes dont le centre Iris à Paris présentera le travail au sténopé du 23 juin au 11 septembre 2010 dont nous parlerons bientôt. En attendant il évoque sa passion pour la photographie aujourd'hui et celle pour le sténopé demain.
« C’est à l’adolescence que je suis tombé dans la soupe, je me souviens encore parfaitement quand je montais en vélomoteur, les cheveux au vent, jusque chez mon ami qui avait son labo installé dans la cave. Les bières dans le frigo, de la bonne musique dans l’enregistreur et nous étions parti pour un voyage magique. A la lueur rouge de la chambre noire, je découvrais la photographie. Cette lumière qui laisse une trace sur une feuille, cette lumière que je pouvais doser juste avec mes mains. Ce fut immédiatement le coup de foudre : modifier une image uniquement avec un négatif, de la lumière et une surface photosensible était et reste pour moi quelque chose de fascinant. C’est par là que j’ai pris goût à la photographie. Par la suite, le chemin de mes études m’a conduit un peu plus loin... Durant 5 ou 6 ans je n’ai plus touché à la photographie mais ce souvenir est resté ancré au fond de mes yeux. Quelques voyages, quelques photo-souvenirs en couleur, quelques compliments de mes compagnons de route m’ont donné confiance. J’ai investi mes premières économies dans un labo noir et blanc. Il m’a suivi durant tous mes déménagements en prenant sa place dans un grenier, une cave, une chambre ...qui est maintenant devenue celle de mes enfants. J’ai ensuite connu le Photo club de Fribourg dont je suis encore membre aujourd’hui. J’ai beaucoup appris grâce à ses membres, et je profite également de son labo qui est à notre disposition. J’ai tiré, viré, masqué, retenu, mélangé, touillé....jusqu’à aujourd’hui. Toutes mes images sont issues d’un travail au labo traditionnel. En dehors des aspects techniques et des atouts financiers, le labo me permet de sortir de chez moi et d’exercer ma passion sans être dérangé. Une fois le révélateur, le bain d’arrêt et le fixateur prêt, j’éteins lumière et le temps s’arrête. C’est mon attirance pour la lumière qui m’a naturellement amené à la pratique du Sténopé depuis 2 ans. De la boîte noire (sténopé) à la la chambre noire (labo), la boucle est bouclée."

jeudi 27 mai 2010

Art Pepper : Meets The Rhythm Section

C'est un junkie qui entre en studio à Los Angeles, en 1957, pour rencontrer la section rythmique la plus fulgurante de l'époque, celle de Miles Davis, Red Garland, Paul Chambers, Philly Joe Jones. Il n'a plus touché son saxophone alto depuis six mois, l'instrument est rouillé, rafistolé, le bec ne tient plus autour du liège, seule l'anche est neuve. Avant d'y aller, le bonhomme s'est fait un fix monstrueux. Et voilà ce Blanc pas net accueilli par ces trois Noirs qui jouent tous les soirs dans le groupe que le monde du jazz suit sur les scènes des meilleurs clubs. Ils le font avec gentillesse. Red Garland, le pianiste, ancien boxeur, voyant que ce joli garçon ruiné n'a aucune mélodie à proposer, lui en suggère. Les jazzmen peuvent être entre eux d'une incroyable douceur quand il s'agit de musique. Et le junkie, la musique, il la connaît des pieds à la tête.
Il s'appelle Art Pepper, il a été la star du grand orchestre de Stan Kenton où il jouait comme Marilyn Monroe caresse, Marlon Brando boxe, James Dean rêve. Il racontera sa vie dans un livre ironiquement titré Straight Life, émouvante, sidérante autobiographie de jazzman, « vie droite » qui est la version courbe comme un saxophone de celle de Chet Baker, le trompettiste, avec prisons aussi, disparitions, retours.
A écouter aujourd'hui le disque légendaire, cette simple session de thèmes rebattus (You'd be so nice to come home to, Imagination, Tin Tin Deo, Star Eyes, avec en bonus un The Man I love sur tempo qui roule), on comprend pourquoi Art Pepper a nourri plus qu'un autre le roman vrai du jazz drogue dure : le phrasé aérien, vibratile, délicatement arraché, accentué de façon prodigieusement excitante, cette sonorité de flèche d'or sont bien d'un styliste majeur du be-bop, juste un cran en dessous de Charlie Parker. Mais pour le Bird comme pour Art Pepper, sait-on à la fin des fins si la piquouse y était pour quelque chose ?
Michel ContatTelerama n° 3148 - 15 mai 2010

Un extrait du film "Straight Life" par Laurie Pepper adapté du livre éponyme de Art Pepper qui reprend pour l'essentiel le commentaire ci-dessus.

mercredi 26 mai 2010

Les photos de Marie

Aminus3 est une plate forme libre et gratuite de blogs photo qui regroupe des passionnés de 117 pays. Libre à chacun de pousser la toile et s’infiltrer à pas feutrés dans ces galeries d’images du bout du monde et y vagabonder au gré de ses humeurs. Au fil de mes promenades j’ai fait quelques belles rencontres notamment celle de Marie Hacene qui partage sa passion de la photographie avec une rigueur de composition et des jeux de couleurs qui sont les premiers éléments qui sautent aux yeux. Lorsque je suis tombé sur son blog, je dois reconnaître que certaines de ses photographies n’ont pas sans m’évoquer les toiles de peintres dadaïstes ou cubistes.
Après avoir passé des années, étant gamine, à découper des images quand elles lui plaisaient, Marie est venue à l’art photographique il y a un quart de siècle avant de s’y pencher de façon sérieuse il ya une dizaine d’années. Quand elle prend une photo, elle cherche avant tout à faire du graphisme, coloré de préférence. Elle aime s'approcher des choses, les regarder en détail. Elle cherche à faire voir ce que l'on ne regarde pas toujours.

Les photos de Marie : http://marietom.aminus3.com/

mardi 25 mai 2010

The Affordable Art Fair

Du 27 au 30 mai 2010, the Affordable Art Fair va investir la Halle Freyssinet, nouveau lieu chic et hors du commun situé dans le 13ème arrondissement derrière la BNF. 70 galeries françaises et internationales iront à la rencontre d'un public parisien qui souhaite acheter de l'art contemporain, pour se faire plaisir. Créée à Londres il y a 10 ans, le concept révolutionnaire de the Affordable Art Fair, qui bouscule les idées reçues sur l'art contemporain, est en train de devenir un phénomène de société qui a déjà fait le tour du monde de Londres à New York, en passant par Sydney, Amsterdam, Bristol, Bruxelles, Melbourne et bientôt Singapour. Depuis son lancement en 2008, l'édition parisienne de cette foire d'art contemporain a accueilli plus de 15 000 visiteurs et recensé près de 100 galeries différentes, françaises et internationales.

lundi 24 mai 2010

Exile on Main Street (1972)

Enregistré dans la cave de la villa Nellcote à Villefranche-sur-Mer, Exile on Main Street est pour beaucoup de fans l'apogée de la discographie des Stones, le point d'orgue d'une période fabuleuse débutée avec Beggars Banquet en 1968. Dans la chaleur du sud de la France, entre le vin et les joints, les Stones trouvent le bon tempo et Jagger fait des prouesses, alternant plaintes et rugissements, passages en douceur et vocaux dévastateurs. Dès le riff de "Rocks off", le ton est donné : désinvolture, moiteur et décadence... le tout enrobé d'une maîtrise technique irréprochable, portée par le duo de guitaristes Richards et Taylor. Aussi surprenant que cela puisse paraître aujourd'hui, l'album a reçu un accueil plutôt tiède de la part de la critique. Sans tube massif l’album a d'abord eu du mal à accrocher le public. Puis le temps a fait son œuvre et l'album est aujourd'hui porté au firmament du rock. Depuis plus de 40 ans maintenant, on attend toujours que les Glimmer Twins sortent un disque de cet acabit. En attendant en voici la version remastérisée.

dimanche 23 mai 2010

Les juifs à Berlin 1933-1941

Les Juifs à Berlin 1933 -1941Photographies d’Abraham Pisarek du 4 mai au 5 septembre 2010
Mémorial de la Shoah
À l’occasion de la parution de l’ouvrage Les Juifs à Berlin, 1933-1941, photographiés par Abraham Pisarek (Biro éditeur – Mémorial de la Shoah, 2010), le Mémorial de la Shoah présente une exposition d’une soixantaine de photographies d’Abraham Pisarek, ainsi que des documents d’archives retraçant la vie juive à Berlin entre 1933 et 1941.
Né en Pologne dans une famille juive religieuse, Abraham Pisarek émigre à Berlin en 1919. Il travaille comme photographe de presse jusqu’à l’arrivée au pouvoir des nazis en 1933.À partir de cette date, son activité professionnelle est limitée au traitement des sujets juifs, pour les seuls journaux juifs autorisés, jusqu’à leur disparition et l’interdiction faite aux Juifs en 1941 de posséder un appareil photo. Marié à une aryenne, Abraham Pisarek sera affecté aux travaux forcés à Berlin en 1941 mais ne sera pas déporté et survivra à la guerre. Les très nombreux reportages photographiques réalisés par Abraham Pisarek livrent un extraordinaire et émouvant témoignage de la vie berlinoise sous le III e Reich.

vendredi 21 mai 2010

Stones in exile

Stones in exile : le documentaire sur les Rolling Stones, LE 20 à Cannes, le 10 juin sur France 5.
Le jeudi mai, Mick Jagger s'est rendu sur la croisette en raison de la présentation du documentaire Stones in Exile dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs du festival de Cannes 2010. Le documentaire sera diffusé le 10 juin prochain en prime sur France 5 sous le titre Rolling Stones : la French Connection. A la fin des années 60, les Rolling Stones , traqués par la presse, pris dans des affaires de drogue, font face à de grands ennuis financiers. Le groupe jette l'éponge et se réfugie dans le sud de la France pour enregistrer ce qui deviendra l'un des plus grands albums de rock de tous les temps. Coincés dans le sous-sol de la maison louée par Keith et Anita, les Stones luttent contre la chaleur, l'addiction, les vols et la méfiance de la police française, dans une sorte de surenchère pour garder le titre de "Plus grand groupe de rock de tous les temps". Stones in exil explique comment ils y sont parvenus. Ce film est présenté dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs 2010.

jeudi 20 mai 2010

Le jardin d'hélène

Après une longue léthargie hivernale, il s'éveille à la vie. Du jardin d'hélène aux saveurs vagabondes, venez découvrir, le samedi 22 mai de 14h à 18h, les richesses de notre campagne, les bienfaits de la naturopathie et de la réflexologie plantaire.....plantes médicinales et aromatiques...Saveurs sauvages et gourmandes...Pour découvrir les plantes médicinales et leurs vertus . Une dégustation culinaire vous sera proposée.
Dégustation, détente et bien-être assurés.
Le jardin d'Hélène se trouve à 10 kms de Guise dans l'Aisne Téléphone 03.23.60.24.34

mercredi 19 mai 2010

Le règlement c'est le règlement.


Sur l’ile de Ré, nous vivions dans le meilleur des mondes de la copropriété jusqu’à ce qu’un couple de grossiers ne viennent s’installer au rez-de-chaussée sur cour. Et quand je dis cour faut relativiser. Disons plutôt une courette. C’est comme quand je dis des grossiers, je reste poli. Des grossiers, donc, bardés de parents et de mioches dans un appartement pour anorexique, forcément ça fait camping dans les parties communes. Et moi, si vous voulez, les parties, mêmes communes, quand on y marche dessus, ben moi j’aime pas. Et voilà qu’à peine installés les grossiers veulent revoir le règlement de copropriété notamment l’usage concernant la courette pour y installer à demeure salon de jardin, jardinière, papy, mamy et les mioches. Imaginez un peu, la caravane Pacouly & la bande à Bourbaki en un seul paquet cadeau. Merci bien. Heureusement le préalable sur l’interdiction totale des vélos dans la cour a été levé. Pensez donc. Sans vélos, Amsterdam comme l’ile de Ré c’est Venise sans gondoles.
En prévision de la réunion des copropriétaires qui se tiendra la semaine prochaine je me suis senti obligé de m’impliquer en faisant moi aussi quelques propositions.
Je pense qu'il serait souhaitable que les vélos puissent être tolérés dans la courette de la façon suivante :
les vélos noir le lundi,
les vélos rouge le mardi,
les vélos vert le mercredi,
les vélos bleu le jeudi,
les vélos jaune ou de confession musulmane le vendredi,
- il est à noté qu’il est interdit de faire du vélo en burqa dans la cour.
les vélos mauve ou de confession juive le samedi,
les vélos bicolores ou de confession chrétienne le dimanche,
- Pour les catholiques de minuit à midi,
- Pour les protestants de midi à minuit,
Les année bissextile, le 29 février, les copropriétaires manchots seront départagés par le syndic au jeu de "Pierre-feuille-ciseaux".
Madame Amstrong devra subir un contrôle anti-dopage tous les lundis à 12h30.
Il est clarinette que l’usage dudit instrument est interdit pour messieurs Louis et Amstrong.
L’usage des maillots rayés, des chapeaux de paille et des gondoles est autorisée en cas de submersion. Les chansons de gondolier sont quant à elles prohibées.
Les balconnières sur les vélos sont interdits.
Les barbecues sur les vélos sont interdits.
Compte tenu de ce qui précède les balconnières sur les barbecues sont interdits.
Compte tenu de ce qui précède les balconnières et les barbecues sur les gondoles sont interdits.
L'accès au local poubelles est autorisé en gondole aux sourds-muets à condition de ne pas occasionner de troubles du voisinage.
Les femmes à poils sont interdites aux fenêtres afin de ne pas occasionner des troubles du voisinage masculin.
Les femmes sans poil sont interdites aux fenêtres afin de ne pas occasionner des troubles du voisinage masculin.
Compte tenu de ce qui précède, il est interdit pour quiconque du sexe masculin d'escalader la façade commune avec des ventouses.
Les animaux domestiques morts sont interdits même tenues en laisse.
Il est interdit de déposer ses ordures dans les poubelles.
Il est interdit d'uriner dans les coins (voir schéma)
Les salons de cour ne sont pas autorisés dans le jardin
l'usage du poil à gratter est strictement interdit
La fanfare de Beaux-Arts ainsi que les farandoles ne sont pas tolérées (surtout en vélo) dans la cour et le couloir.
Lorsque les éboueurs font grève les orduriers sont indignés.

mardi 18 mai 2010

Ellen Von Unwerth

Chaque année, à l'approche du Festival de Cannes, Le Bon Marché trouve une nouvelle façon de célébrer le septième art. Ce sont cette fois une centaines de photos d'Elle von Unwerth qui feront le lien avec le cinéma. Connue pour son style sexy teinté d'espièglerie, la photographe allemande s'intéresse depuis longtemps aux comédiens, qu'elle met en scène avec autant de soin qu'une réalisatrice.
Ellen Von Unwerth est une ancienne mannequin allemande qui est passé de l’autre coté de l’objectif. Elle a remporté en 1991 le premier prix du Festival International de photographie de mode.
ELLEN'Cinéma, du 6 mai au 19 juin 2010, verrière du 2e étage du Bon Marché, 24 rue de Sèvres, Paris 7e.

lundi 17 mai 2010

Karine Mazloumian

Aminus3 est une plate forme libre et gratuite de blogs photo qui regroupe des passionnés de 117 pays. Libre à chacun de pousser la toile et s’infiltrer à pas feutrés dans ces galeries d’images du bout du monde et y vagabonder au gré de ses humeurs. Au fil de mes promenades j’ai fait quelques belles rencontres peut-être les partagerez vous.
Karine Mazloumian est écrivain et scénariste. Elle est tombée dans la photographie il y a un an et demi, suite à un accident touchant une personne très proche. Les mots se sont avérés alors impuissants. « Pour dire l'indicible des émotions et me reconnecter avec ce que j'aime le plus dans la vie, la photographie m'a littéralement sauvé la vie. » A ma proposition de paraître sur KaravanPapou, elle m’a demandé ce qui m’avait donné envie de présenter son p'tit travail sur ma page. C’est relativement simple. Comme moi, elle "aime la photographie humaniste, celle qui raconte l’histoire des émotions que nous traversons tous." C’est tout le bien que me font ses images. C'est déjà pas si mal.
http://karinian.aminus3.com/portfolio/ Ses photographes préférés : Dorothea Lange, Jacques-Henri Lartigue, Henri Cartier-Bresson, Anita Conti. .
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samedi 15 mai 2010

intégrale Concerts à deux violes esgales de Sainte-Colombe par les Voix humaines

Susie Napper et Margaret Little ont décidé de croiser l'archet pendant plus de 3 ans, affinant au fur et à mesure leur lecture émouvante et mélancolique des 67 Concerts à deux violes esgales de monsieur de Sainte-Colombe, plus connu du grand public depuis le film d’Alain Corneau « Tous les matins du monde ». Cette intégrale des Concerts à deux violes esgales en quatre double CD chez Atma, permet de réaliser la finesse du langage du compositeur, dont le style complexe et épuré a conservé toute sa force et sa douceur, émouvant par sa discrétion, son agilité, sa cohérence. Et il n'est de meilleur guide en ces terres que les Voix Humaines, dont l'approche sans prétention, d'une impeccable maîtrise, sait tout au long se faire oublier au point que l'on ne retiendra au terme de cette longue écoute que le nom de Jean de Sainte-Colombe et non celui de ses talentueuses gambistes. Et pourtant, le velouté rêveur et enveloppant des archets de Susie Napper et de Margaret Little n'aura pas été pour peu dans la réappréciation d'un compositeur dont le nom demeure auréolé de mystère, et accolé au visage de Jean-Pierre Marielle, tout de noir vêtu.

vendredi 14 mai 2010

Il était une fois Jules et Jim.

François Truffaut a fait en 1961 un film qu'il savait "subversif" : l'histoire de deux hommes, très amis, tous les deux amoureux de la même femme, une femme libre, tous les deux engagés dans la Première Guerre mondiale. L'un est Allemand, l'autre est Français. Ils parviennent à rester amis et se retrouvent au lendemain de l'armistice. Le réalisateur des "400 coups" en donnera cette définition : "un pur amour à trois", sur fond d'amitié franco-allemande. Le film échappera à l'interdiction totale. Ces variations sur une nouvelle géométrie amoureuse, est un véritable manifeste des années 60 débutantes. Il deviendra mythique en France et dans le monde, pour les femmes, comme pour les cinéastes. "Jules et Jim" et "Le Mépris" de Jean Luc Godard marquent la fin de la Nouvelle Vague. Ce documentaire, diffusé ce soir à 20h35 sur France 5, retrace également le coup de foudre du cinéaste pour une femme, la comédienne Jeanne Moreau, le moteur de son chef d'oeuvre...

jeudi 13 mai 2010

Double Je : Jacques Henri Lartigue

"Je ne suis pas photographe, écrivain, peintre, je suis empailleur des choses que la vie m'offre en passant" avait déclaré Jacques Henri Lartigue, qui était doté des dons de peinture, d'écriture et de photographie. Tout au long de sa carrière, l'artiste, qui était peintre de métier et avait étudié à l'Académie Julian, ne voulut jamais privilégier une activité au détriment d'une autre et préféra entretenir des correspondances intimes entre ces divers modes d'expression. Son oeuvre se compose de plus de 300 toiles, de photos de presse, de photos de mode et de sujets plus intimes. Une vocation multiple, riche en parallélismes, qui jusqu'à présent n'a pas été exploré.
Exposition au musée d'Art et d'Histoire de l'Isle-Adam du 10 avril au 19 septembre 2010. Catalogue expostion aux éditions Eyrolles.

mercredi 12 mai 2010

Une femme française en Orient

Du 3 mai au 5 juin 2010, FLORE exposera "Une Femme Française en Orient", une nouvelle série photographique, à la galerie Demi-Teinte à Paris. L’exposition propose un Orient vu par Flore entre imaginaire et réalité, entre intimité et illusion ; vision nourrie à la fois de l'enfance égyptienne de l'artiste et des grands textes littéraires, des Lettres de Lady Duff-Gordon au Quatuor d'Alexandrie de Lawrence Durell en passant naturellement par Le voyage en Egypte de Gustave Flaubert où déjà se mêle l'invention photographique.Nostalgie d'une époque où le lent voyage vers l'Orient mystérieux, était à la fois initiatique et synonyme d'aventure.Composée de 40 tirages Noir & Blanc argentiques, virés au Sélénium, de formats 20x20 et 15x15, l’exposition est le résultat de plusieurs voyages autour du bassin méditerranéen.C'est une invitation au voyage que l'artiste nous offre ainsi dans la plus pure tradition orientaliste, images d'un rêve que la modernité ne saurait altérer.
Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h30. Les samedis de 14h à 19h en présence de l'artiste. LIEU : Galerie Demi-Teinte – 8, rue Mayran – 75009 PARIS – 01 48 78 97 02 – www.demi-teinte.fr

mardi 11 mai 2010

Gotha Project, Tango 3.0

Au début des années 2000, et alors qu'il était clairement démodé, le tango avait pris une petite revanche grâce au bien nommé "La Revancha del Tango", le premier album d'un groupe ancré entre l'Argentine, la France et la Suisse : Gotan Project. Par la suite, Philippe Cohen Solal et ses acolytes avaient réuni leurs influences sur l'album-compilation "Inspiración Espiración", avant de revenir avec "Lunático" en 2006. Autour d'un graphisme simple et élégant, "Tango 3.0" est la suite logique de cette aventure ovni, qui a permis au trio d'assurer des centaines de concerts à travers le monde.Au premier abord on pourrait déplorer les sonorités électro-tango désormais peu surprenantes du groupe. Mais ces 12 nouveaux titres s'insinuent rapidement dans l'oreille. Les plus remarquables sont sans doute ceux qui bénéficient d'une présence vocale importante : "Desilusion", "Peligro", "Erase une Vez"... Tous magnifiés par la voix de la chanteuse hispanophone Cristina Villalonga. Entre moments planants aux ambiances romantiques ("Tango Square") et instants quasi cinématographiques ("Panamerica"), Gotan Project met le tango à contribution pour nous faire voyager et rêver. Cette nouvelle mouture tient donc largement ses promesses.

lundi 10 mai 2010

In the mood for love. Wong Kar-waï (2000)

L'ouverture prochaine du festival de Cannes pousse ARTE a diffuser le même film en l'espace de quelques mois, mais pour ceux dont la programmation de janvier aurait échappé, voici une sesssion de rattrapage.
Quel choc esthétique ! Depuis sa sortie en 2000, le film a fait tant d'amoureux et connu un tel succès que son titre sonne comme une formule magique, le sésame de quelque paradis perdu pour un film tout en langueur, en envie et en espoir. « In the mood for love » reprend un thème déjà exploré au cinéma avec le magnifique « Brève rencontre » de David Lean ou « Sur la route de Madison » de Clint Eastwood : deux êtres s'aiment mais préfèrent renoncer à leur amour plutôt que de flétrir les idéaux auxquels ils croient. » "En 1962, au sein d'un Hong-Kong encore trop terne où l'on préfère les cravates non voyantes, les deux héros ont choisi un hôtel aux tentures d'un rouge irréel. Les somptueuses robes longues et moulantes de Maggie Chung semblent allonger son corps lorsqu’ elle s’engouffre dans l'escalier au rythme entêtant d’une musique aussi belle qu’envoûtante. Inoubliable !"

dimanche 9 mai 2010

Adieu ma concubine, Arte 20h40

Adieu ma concubine apparait comme un vibrant hommage à l'Opéra de Pékin. Douzi et Shitou, qui se sont rencontrés enfants lors de leur rude apprentissage à l'école de l'Opéra, en sont les personnages principaux. Soutenue par des images majestueuses, leur histoire nous conte, à travers leurs deux destins, les bouleversements que la Chine subira au long d'un demi-siècle. Alors que, durant leur jeunesse, les amis vivaient au coeur d'une société qui prônait la discipline comme le seul moyen de surmonter les drames de l'existence et de s'en rendre maître, l'effort étant habituel, ils vont, par la suite, partager le sort de la population lors de la révolution culturelle et de l'immergence du communisme, qui se révèleront être la cause majeure de leur propre déchéance et de celle de l'art. Cette évolution du système politique chinois est admirablement rendue, mieux que la relation ambiguë entre les personnages qui, parfois, est assez peu lisible et finit par le mariage de l'un et le suicide de l'autre qui ne peut surmonter sa douleur d'avoir été délaissé pour une femme. Par ailleurs, l'apparition du nouvel ordre politique va entraîner l'inexorable disparition des vestiges de l'ancienne société et être la cause d'affreux débordements et de sombres trahisons.
Ce film reçut la Palme d'or en 1993, ex-aequo avec La leçon de piano de Jane Campion.

samedi 8 mai 2010

"Couleur de la nuit" Valérie Simonnet

Aminus3 est une plate forme libre et gratuite de blogs photo qui regroupe des passionnés de 117 pays. Libre à chacun de pousser la toile et s’infiltrer à pas feutrés dans ces galeries d’images du bout du monde et y vagabonder au gré de ses humeurs. Au fil de mes promenades j’ai fait quelques belles rencontres notamment celle de Valérie Simmonet dont L’Apollo, place Denfert Rochereau, présente l'exposition : "Couleur de la nuit" entrée gratuite de 10h à 22h du 1er Avril au 31 mai.
"La nuit à un grain dans lequel se dissolvent les rares passants, la nuit a des couleurs qui tachent et éclaboussent les lieux et les situations. Rien n’est pareil dans la nuit surtout pas les chemins. Valérie Simonnet nous parle dans cette nouvelle exposition d’une nuit fuyante et incertaine où le danger, surtout celui de se perdre, affleure sous les plus vives."
Rendez-lui aussi visite sur son blog : http://saraanne.bookspace.fr/

vendredi 7 mai 2010

Palm Springs 1960 : Robert Doineau en couleur

Exposition à la galerie Claude-Bernard, 7-9, rue des Beaux-Arts, 75006. Du mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30. Du 1 er avril au 1 er juin.
Le chantre du noir et blanc, Robert Doisneau, le spécialiste de la "chose vue" à Paris ou dans sa région a aussi donné dans la photographie couleur. Le passage a été court, l'intrusion brève: nous sommes dans les années 60 aux USA, à Palm Springs - Colorado. L'artiste y a saisi des scènes que l'on peut voir à partir de ce 1er avril à la Galerie Claude-Bernard dans le 6ème (jusqu'au 1er juin). Les teintes sont fortes, mais l'œuvre est une sorte de négatif de l'univers de Doisneau. On découvre le photographe sous un jour nouveau. Qui aurait pu l'imaginer parmi ces retraités friqués de l'Amérique triomphante ? A voir très vite, c'est inédit, étonnant et gratuit.

jeudi 6 mai 2010

Trois ans !!!

" La Première Chronique fut scintillante et burlesque, quand la Cour s'installa. La Deuxième à la fois grave et ridicule, qui vit paraître la comtesse Bruni. La Troisième est plus sombre parce qu'elle présente un Souverain remodelé en Tarzan dans un pays devenu dépressif et répressif. "Et voilà donc le troisième opus de ces chroniques toutes dédiées au règne du petit président. Patrick Rimbaud a observé la troisième année de la présidence du petit énervé : Sarkozy n'est pas caricaturé, il est juste décrit dans toute sa médiocrité. Lui et sa cour d'incapables consternants de bêtise et de flagornerie. Dans son admirable langage, l'auteur, à la façon de Saint Simon, décrit minutieusement les gaffes, bourdes, mensonges et autres ratages du mini-monarque que par une aberration inexplicable nous nous sommes doté. Ce livre est un pamphlet assez cruel qui se lit avec jubilation. On rit parfois jaune au rappel de toutes les « conneries » de notre leader minimo. Dans quel état Sarko et sa bande de courtisans serviles laisseront la France en 2012 ? Sarkozy nous fait honte et il casse tout ce qui fait la spécificité de notre pays. Ce n'est pas un président mais une calamité. Encore trois livres qui feront le point sur ses années que j'espère nous oublierons rapidement et nous pourrons enfin tourner la page. En attendant régalons nous de ce petit livre, très sain, qui devrait être obligatoire.
A lire aussi :

Fond d'écran à télécharger : http://www.planetdan.net/pics/misc/sarkozy.swf

Willy Ronis, une poétique de l'engagement.

Cette exposition rend hommage à Willy Ronis, récemment disparu et dont 2010 marque le centenaire de la naissance. Elle propose aux visiteurs de découvrir près de 150 photographies : celles qui l'ont rendu célèbre dans l'histoire de la photographie, mais aussi d'autres images totalement inédites, prises lors de ses nombreux voyages.
Willy Ronis, une poétique de l'engagement, Monnaie de Paris jusqu'au 22 mai 2010.

mercredi 5 mai 2010

Erik Truffaz, Istambul Sessions (2010)

Papa turc, mama suédoise, doudou brésilienne, Ilhan Ersahin, saxophoniste, est le fondateur du groupe "Istanbul Sessions"; exemple de l'incroyable renouveau artistique turc. Une combinaison musicale "organique", une sorte de fusion de jazz improvisé, de groove électro, de hip-hop, drum n'bass et de musiques du monde, qui doit autant à l'influence de la scène orientale, européenne ou américaine. Efficacement entouré de Alp Ersonmez (basse), Turgut Alp Bekoglu (batterie) et Izzet Kizil (percus) pour créer un quartette résolument "groove". Erik Truffaz en guest star fait naitre des couleurs et des sonorités inédites.... Onze thèmes avec un esprit de liberté musicale: Freedom, Bosphorus, Doors To Heaven, Thomas O'Malley, Sam I Am, Downtown Istanbul, Kefal, Les Ottomans, The Dark Tunnel Of Europe, Alley Cats et Our Theory,...

dimanche 2 mai 2010

Gulda Chopin

Au milieu des années 50, Gulda est dans sa période Chopin la plus prolifique quand il joue régulièrement l’intégrale des Préludes et celle des Ballades en concert. Provenant de sources variées et rassemblés pour la première fois, ces enregistrements sont tous inédits à l’exception du Concerto pour piano, réalisé pour Decca (label pour lequel Gulda a aussi enregistré les Préludes et les Ballades).