mercredi 31 juillet 2019

Etang des Landes, Lussat, Creuse


                                                                                 2015

                                                                               2019

Sur la commune de Lussat, dans la Creuse, la Réserve naturelle de l’étang des Landes "est" riche de 950 espèces animales, dont 240 oiseaux, et de 480 espèces végétales, que la Maison de la Réserve, les observatoires et les sentiers aménagés permettent de mieux approcher.

Les photos qui suivent ont été captées en 2015. Plus bas vous trouverez celles captées le 31 juillet 2019

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Cependant, sous l'effet de la sécheresse, la réserve naturelle nationale de l'Étang des Landes se réduit comme une peau de chagrin. Le sol est devenu aride, et l'étang quasi-désertique. En temps normal, elle contient 800.000 mètres cubes d'eau, mais selon son conservateur, il ne reste plus que 15% du volume normal. En l'absence de pluie, c'est toute l'étendue d'eau qui pourrait disparaître du paysage d'ici la fin de l'été.


lundi 29 juillet 2019

1969 l'année de mes 16 ans (12) King Crimson : In The Court Of The Crimson King (1969)

        
       Je dois avouer que ce qui nous à tout d'abord attiré l'oeil, c'est la pochette terrifiante de ce premier album de King Crimson.
 Barry Godber, un jeune programmeur se lança dans la peinture en 1969. Sa première oeuvre et dernière est cette pochette. Godber succombera à une crise cardiaque 4 mois plus tard à l'âge de 24 ans.

 King Crimson, quant à lui, a pratiquement crée le progressif à lui seul. La beauté mélancolique et l’originalité de ce 1er album seront à l’origine d’un des mouvements les plus séduisants et civilisés de l’histoire de la musique moderne. Signe incontestable du génie : alors que les groupes de cette époque se sont tus depuis longtemps, le roi pourpre continue à nous proposer aujourd’hui des albums de musique avant-gardiste du plus bel effet. et des concerts comme celui donné aux nuits de Fourvière le 2 juillet dernier. Retour sur un des albums les plus marquants de l’histoire du rock, c’était en 1969. Pete Townshend, leader des Who, parle d'un «"chef-d'œuvre de l'étrange".


mercredi 24 juillet 2019

1969 l'année de mes 16 ans (11) : Janis Joplin : I Got Dem Ol' Kozmic Blues Again Mama! (1969)






 Bien entendu après ma rupture avec Rita Morfales et mon larcin de l'album "Cheap Thrills" comme je l'ai narré précédemment dans cette chronique (lien), je ne pouvais en rester là après l'écoute illuminé de ce deuxième album de  "Big Brother and the Holding Company", un groupe de rock psychédélique ayant acquis une certaine notoriété auprès de la communauté hippie naissante dans Haight-Ashbury à Sans Francisco et dont Janis Joplin était la chanteuse. 
Un an plus tard Janis Joplin commet "I Got Dem Ol' Kozmic Blues Again Mama!"  avec le Kozmic Blues Band.
Ce disque au titre à rallonge est tiré par la voix de Janis Joplin qui distille un blues agréable et bien emmené. Son chant est appuyée par une section de cuivres très rythm n'blues. L'ensemble rappelle le style du label Stax, dont ce «Kozmic Blues» offre un ton soul mené par une mélodie de piano tout en douceur. La chanteuse peut passer du chuchotement au hurlement avec la même maîtrise selon que l'ambiance est douce ou brûlante. Au final, ce sont huit titres réussis, avec quelques montées saisissantes, qui forment ce disque, unique enregistrement studio avec le Kozmic Blues Band.




dimanche 21 juillet 2019

Tom Wolfe et Acid test




    Dans cet essai rattaché au style alors naissant du Nouveau journalisme, Tom Wolfe dépeint le road-trip du romancier Ken Kesey l'auteur de "Vol au-dessus d'un nid de coucou" et de son groupe, les Merry Pranksters. Faisant le tour des États-Unis en van, ils organisent des rave parties hippies où ils dansent en consommant du LSD. Faisant fi des conventions journalistiques de l'époque, Tom Wolfe se fond dans la masse des Pranksters pour raconter comment les membres du groupe testent des drogues. Ses descriptions romanesques plongent le lecteur dans un monde qui semble fictif, et transforment les personnages du récit en de véritables héros de roman. 


C’est ainsi que, le 17 juin 1964, Ken Kesey et ses amis proto-hippies embarquèrent dans un bus d’école International Harvester de 1939 que Kesey avait acheté pour l’occasion. L’idée? Traverser les Etats-Unis pour se rendre à New York, visiter l’Exposition universelle et improviser des soirées –les fameuses Acid tests, qui annoncent en quelques sortes les raves party des années 1990.



mardi 16 juillet 2019

1969 l'année de mes 16 ans (10) : Pink Floyd : Ummagumma








    Une connaissance au lycée George Elie, un sérieux allumé du bulbe, avait toujours en sa possession une flopée d'objets plus ou moins illicites comme par exemples des insignes et accessoires vestimentaires nazis, des ouvrages soit disant secrets ou pornos, plus pornos que secrets d'ailleurs et une collection de vinyles hors pair. Moins intéressés par les waffens SS, j'en avais une à la maison, et les aventures de Gretchen, les copains et moi même glanions des informations sur les nouveautés musicales importés directement de Carnaby Street ou Portobelo par ce gosse de riche.

    Nous y trouvions notre compte comme par exemple lorsqu'il nous fit découvrir Ummagumma des Pink Floyd. Il affirma devant un auditoire médusé qu'Astronomy domine et A Saucerful of secrets avaient été captés lors du concert donné par Pink Floyd le 27 avril au Mothers Club de Birmingham, concert auquel il avait assisté. Il était à deux doigts de nous baratiner qu'il avait tisé une mousse avec Syd Barrett et fumé un joint avec Nick Mason. Mon frère m'avait bien eu des places pour allez voir Les Charlots à l'Olympia avec Goergette Plana en première partie et je ne m'en avait pas fait un fromage. Et bien lui, si avec sa bande de flamants roses. Et ces volatiles n'en était pas à leur premier coup d'essai dans la mare. Ummagumma était leur quatrième album après The Piper at the Gates of Dawn, A Saucerful of Secrets et More. Que du bon qui n'a pas tardé à venir grossir ma discothèque lorsque ces albums sont arrivés au marché Edouard vaillant.
 Cependant, je dois avouer que l'audition d'Ummagumma sans les cigarettes qui font rire et sur un électrophone à la membrane vacillante (un TENAZ gris car mes parents manquaient de moyen), n'était guère une chose aisé d'un point de vue acoustique,  tandis que ma vieille passait et repassait l’aspirateur Tornado dans un vacarme assourdissant, juste avant que je l’entende gueuler derrière la lourde de ma chambre : « Va me chercher une demi de beurre chez Ginette. T’en profiteras pour rapporter le panier de pinard à la mère Dallissier qu’attend après pour vaincre sa déprime.» Dix litrons de Vin des Rochers à se traîner pour deux balles la course et retrouver le bras de l’électrophone en bout de course avec un troupeau de moutons sous le saphir.

    Alors fin 1972 lorsque je suis rentré de mes pérégrinations à travers les mers du monde, doté d'un chaine haute fidélité de marque Pionner cette dernière à épaté plus d'un de mes potes lorsque ma mère était absente et le Tornado hors service.




vendredi 12 juillet 2019

1969 l'année de mes 16 ans (9) : Ten Years After : i'm going home (1969)

         Comme tout un chacun, à la lecture de cette chronique on est en droit de penser que mon année 1969 était des plus rock’n’roll. Sachez chers amis lecteurs qu'à cette époque, comme tout adolescent, je me suis cherché longtemps sans jamais me trouver. Ma mère par contre le faisait pour moi. En matière vestimentaire ses choix étaient stricts et restreints. Prohibé donc le manteau afghan qui crougnoute la biquette à quinze pas. Prohibée les lunettes rondes à verres colorés. Prohibé le jean patdeph avec ceinturon à tête d’indien. Prohibé la musette coloré du Pérou. Prohibé les gros pulls laine vierge qui piquent, les chemises crépon madras… Bref ! Prohibé donc toute la panoplie de ce qui fait le charme suranné des années 60 acquise à grands frais dans Carnaby Street ou aux puces de Portobello.
       Tout avait commencé de bonne heure. Déjà vers 1964, j’ai eu droit à la casquette à carreaux avec pompon. Ce n’est pas resté dans les annales de la mode sixties mais j’en ai eu une. Mon frère aîné et mon père aussi. Paraît-il que c’était la mode. Jean-paul Rouland en portait bien une dans l’émission «La Caméra invisible». Tout le monde en portait donc. Et le dimanche au marché Edouard Vaillant, il y avait une flopée de têtes de cons, dont je faisais partie, chaussées de casquettes écossaises à pompon. Mais personne ne se doutait que l’on avait vraiment l’air con puisque que c’était la mode et que les cons n’ont guère la faculté à se reconnaître entre eux. La mode accorde donc tous les droits, même celui d’être con,  pensez donc si à cette époque on en a profité.
    Alors en 1969 j'ai troqué la casquette à pompon contre un complet-veston à rayure et un cache poussière huilé façon « Il était une fois dans l'ouest », que je n'ai gardé qu'un weekend avant de le rendre à Michel après une paire de baffes de la mère supérieure et remettre fissa un horrible trois quart de la marque Blizzand. J'étais bien loin de woodstock.
    Me restait les disques.

    En 1967, Un quatuor débutant, choisit un nom pour fêter les dix ans du rock. Ce sera Ten Years After. Rock’n’roll, mais aussi blues, la formation mêle comme jamais les deux genres musicaux. La voix puissante d'Alvin Lee, quand elle se pose dans les mélodies acoustiques, continue à faire vibrer.  En 1969, Ten Years After est assez renommé pour participer au prestigieux festival de jazz de Newport. Le groupe fait un malheur, comme à Woodstock où il se produit un mois après. Alvin Lee, électrise la foule avec sa voix chaude et son talent de guitariste. La prestation mythique est immortalisée : dans le film officiel du festival, Alvin Lee, survolté, joue « I’m going home ». Au lieu de rentrer chez lui, le chanteur-guitariste interprète pendant plusieurs minutes ce morceau mémorable, mélange de blues et de rock. Après Woodstock, la carrière de Ten Years After est définitivement lancée.

lundi 8 juillet 2019

Le Castellet & Aubagne



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                                                                      Le Castellet












                                                                                Aubagne