dimanche 31 octobre 2010

Dostoïevski à Barcelone.

A Barcelone, bien loin des clichés touristiques, vit Uxball en compagnie des damnés de la terre. Il trafique de tout, avec n'importe qui. Uxbal n'est pas une crapule mais il faut bien vivre. Vivre avant de mourir. Trois mois encore. Vivre avec des remords. Une vie de cris, de larmes, de superstitions, de souffrances, de douleurs. Pour les calmer, il essaie, dès que possible, d'améliorer le quotidien des clandestins qu'il contribue à exploiter. « Ça grouille, chez Iñárritu, comme chez Dostoïevski. De silhouettes apparemment inutiles, aussi, de sentiments exacerbés, d'outrances hystériques, qui ne font que célébrer cet être humain dont la grandeur naît de la faiblesse même. Et les personnages féminins les rapprochent encore davantage : à l'épouse souffrante, enfantine et perdue qui ne peut s'empêcher de céder à ses démons s'oppose la figure lumineuse de « qui, comme la Sonia de Crime et châtiment, ne peut échapper à la bonté... »

samedi 30 octobre 2010

Une fée au jardin

Une sortie dans le jardin d'Hélène le 6 novembre à la découverte des plantes et des baies comestibles, de leurs vertus, de leur histoire et comment les utiliser au quotidien en tisane, en baume, ou dans l'assiette.
A la suite de la promenade, un goûter et des boissons aux saveurs sauvages et vagabondes vous sera servi.
Se munir de vêtements chauds et de bottes.
Inscription à Nature et Découvertes de REIMS ou directement au 03 23 60 24 34.
B. Walter s'est arrêté au jardin d'Hélène ... Dans le magazine de l'Aisne (sept oct 2010 ) est paru cet article :
Des plantes dans l’assiette
"Dans son jardin qu’elle cultive autour de l’ancienne gare de Proisy, Hélène Vatin partage son savoir sur les plantes, qu’elle transforme en tisane, en vin, ou en plat.Que l’on appelle cela des « recettes de grand-mère » ou de la « médecine du pauvre », qu’importe. Les vertus des plantes médicinales et sauvages sont connues depuis des temps immémoriaux. En Thiérache, région rurale et particulièrement riche en plantes, ces savoirs se transmettent. A Crupilly, bien avant que le chef étoilé Marc Veyrat n’en lance la mode, Jacqueline Baron et ses Saveurs vagabondes, ont fait redécouvrir la qualité gustative des herbes et des fleurs locales. Elle n’est plus seule. A Proisy, les Jardins d’Hélène proposent des après-midi culinaires, des repas mais aussi la découvertes de son jardin médicinal, dont elle tire des baumes, des eaux, des vins…Hélène Vatin est infirmière libérale et mère de quatre enfants. C’est en adoptant des méthodes « douces » pour soigner Charlotte, Philémon, Louison et Titouan qu’elle s’est intéressée aux propriétés des plantes. « J’ai beaucoup lu, j’ai fait des stages… et nous avons, petit à petit, en famille, adopté un mode de vie différent. » Différent des standards d’aujourd’hui, plus proche de la nature. Chez Hélène, on trace des routes à la craie pour signaler la présence des fourmis. On respecte l’environnement, dont on utilise les ressources. Du sureau pour faire tomber une fièvre ; une feuille de consoude pour cicatriser ; du vin de bouleau comme dépuratif. Rien de sorcier là-dedans, juste un retour à des connaissances oubliées.Pour le public, Hélène conçoit également des recettes, à base des plantes qu’elle trouve dans la vallée ou qu’elle a adapté dans son jardin : orties, aspérule odorante, agastache, tilleul... Mais attention, rien de tristounet là dedans ! C’est de la cuisine, de la vraie, il faut oublier l’image de l’écolo mâchonnant un bout d’herbe. « J’adore cuisiner, confie-t-elle. Et ça permet d’échanger aussi sur les propriétés des plantes que j’utilise dans mes recettes. »Au bord de l’Oise, sur la table dressée sous le vieux tilleul, Hélène Vatin perpétue ainsi des traditions locales et ancestrales, en espérant participer à une prise de conscience plus globale sur la santé par les plantes. "

mardi 26 octobre 2010

Aldo Romano Complete communion to Don Cherry

Pas de meilleur compagnon de drive pour le batteur que son ami le contrebassiste Henri Texier. Il le retrouve, et aussi Géraldine Laurent, l'exaltante saxophoniste alto, dans Complete Communion, qui renvoie à ses années passées avec Don Cherry.
Rien à voir avec un hommage à Don ou à Ornette Coleman, dont il joue pourtant ici des thèmes vifs dans les mémoires : The Blessing, When will the blues leave, d'Ornette, Remembrance, Art Deco, Complete Communion et quatre autres de Don. Il y joint son propre Gush!! Parmi les centaines de mélodies d'Aldo, c'est elle qui rappelle le plus le quartet d'Ornette Coleman avec Don Cherry. La présence, dans le rôle de celui-ci, d'un trompettiste férocement agile et précis, l'Italien Fabrizio Bosso, l'entente exceptionnelle des deux jeunes soufflants, abolissant la distance générationnelle entre la rythmique et les mélodistes, font échapper ce quartet d'aujourd'hui aux tics et clichés du présent, sans pourtant sombrer dans la nostalgie. Michel Contat

lundi 25 octobre 2010

Chorus 2

En 1978, au moment où vous lancez Chorus, le rock est absent des chaines françaises depuis la disparition de l’émission Pop 2, mais vous profitez de la libération d’un créneau, le dimanche à midi, pour créer Chorus. Le principe de ce live hebdomadaire s’est-il imposé d’emblée comme la bonne idée ?
Curieusement non, parce que ce n’est pas une idée, du moins pour les gens à l’antenne à l’époque pour qui le rock compte bien moins que ça. Ils libèrent une case horaire dans la grille de Jacques Martin et me la confient pour remplacer une émission qui existait précédemment qui s’appelait Blue Jean – une émission en playback, enregistrée dans le sous-sol du Théâtre de l’Empire, avec les artistes de variété qui venaient pousser la chansonnette, avec des pom pom girls derrière.Quand je récupère le budget de l’émission, qui s’inscrit dans la grille du dimanche après-midi, j’ai les moyens de retourner à l’Empire et j’ai converti ces moyens-là pour passer sur la grande scène et faire des concerts, dans une économie très stricte. C’était la seule manière pour moi de montrer du rock à la télévision, en faisant jouer des groupes face à un public. Il y avait forcément une autre approche, qui est l’approche documentaire, mais là avec une case hebdomadaire et les moyens dont nous disposions c’était impossible.
L’ironie du sort veut que vous inscriviez Chorus dans cette case horaire, en début de programme de la grille de Jacques Martin, à une époque où ce dernier représente culturellement quelque chose de la télévision qu’on aime moins.Mais vous pouvez le dire autrement : c’était juste ce qu’on n’avait pas envie de faire à la télé ! Le côté consensuel, la télé pour les vieux avec les airs d’opérette, L’école des fans avec des enfants plus ou moins consentants et des parents aux yeux embués. Pour moi, il n’y avait pas besoin de psychotrope à l’époque ; j’hallucine quand je vois ça ! [rires]
Le paradoxe veut que, venant d’une famille de télévision, je ne me destine pas à la télévision à l’époque. Je me suis retrouvé accidentellement à être l’assistant d’un ancien reporter de guerre, Michel Barbot. De rencontre en rencontre, en l’occurrence celle de Claude Ventura, le réalisateur de Pop 2, l’émission précédente, je dépose un projet sans y croire vraiment. Il se trouve que le projet est accepté et que je me retrouve dans un premier temps à produire l’émission, dans un second à la présenter, alors qu’honnêtement, je ne me destinais ni à l’un ni à l’autre. Du coup, pour la présentation, vous optez pour un ton totalement décalé.Oui, pour deux raisons ; d’abord parce que j’ai grandi dans un milieu de télévision, avec des gens qui ont toujours fait de la télévision autrement que dans le courant dominant : mon père [Georges De Caunes, ndlr] s’étant fait “lourder” à maintes reprises du JT parce qu’il se permettait des commentaires et ma mère [Jacqueline Joubert, ndlr] ayant été, et le restant, d’une modernité incroyable, c’est-à-dire qu’elle s’exprimait normalement – dans un français ni communautariste, ni faussement jeune, ni emprunté. Elle parlait normalement – comme je vous parle en ce moment – et ça semblait original à l’époque.
Vous vous situez également en rupture avec le propos intellectualiste autour du rock à l’époque. La posture est presque punk…Je ne suis pas sûr que le propos soit intellectualiste, mais il révèle alors un esprit de sérieux qu’on retrouve dans le domaine des arts, de la littérature, du cinéma, de la musique évidemment et du rock en particulier. Le plus drôle, c’est que nous nous retrouvons en présence de jeunes “rebelles” qui vous parlent d’une musique énervée, avec cette envie de mettre à bas l’ordre ancien, avec un sérieux, une componction, qui me semblent contradictoires avec l’esprit que véhicule le rock : un esprit d’impertinence, bordélique et assez joyeux – ce qui n’empêche Joy Division d’exister ! [rires]
L’émission tombe au bon moment, on se situe juste après le punk, avec l’avènement d’un grand nombre de groupes majeurs, dont certains viennent de publier leurs premiers chefs d’œuvre. On suppose que vous prenez conscience que votre émission tombe bien, non ?Ben écoutez, si je n’en avais pas eu conscience moi ça aurait été très grave… Pourquoi ? Il s’est passé quelque chose ? [rires] Non, c’est un moment de rencontre entre des courants forts, l’après-punk, le début de la new wave, la mutation du rock progressif en jazz-rock – je vous dis ça et j’ai là le sentiment d’être sur France Musique à gloser, tel un pauvre cuistre, sur la fin des années 70 –, mais tout cela est assez joyeux : cette période-là est une parenthèse enchantée dans toute l’histoire du rock. Le coup de bol : l’émission démarre pile au moment où ça part dans tous les sens… On trouve aussi des représentants de la génération précédente, on pense à Captain Beefheart – quelques années avant son retrait – et Magma. Là, on sait votre attachement au groupe de Christian Vander. Son Hhai en live à l’Empire reste un moment d’anthologie…L’idée générale derrière, c’est outre le fait que je ne supporte pas cette idée de sérieux, que ce soit dans le rock ou ailleurs, je ne supporte pas non plus la “chapellisation”, cette espèce de guerre des gangs qui se met en place, en défendant tel courant au détriment de tel autre. Le rock progressif me fait “dégueuler” en général [rire général], mais ça ne m’empêche pas d’inviter à l’époque des gens qui représentent ce courant-là – là, je mets Magma de côté, c’est autre chose.
Les “dinosaures” n’y sont pas…Ben, les “dinosaures” sont déjà au musée à cette époque-là. Sinon, ils sont trop chers. Il y a une règle économique très simple : de toute façon, on ne paie pas les groupes, alors… [rires]
Les Français sont bien représentés en revanche, Trust, Téléphone, Taxi Girl, Starshooter, Marquis de Sade, etc…C’est un moment où le rock français relève la tête. Là aussi, ça part dans tous les sens entre Taxi Girl, Starshooter, mais ils font partie de la dynamique de l’époque. Après, je me suis posé la question récemment, j’ai le sentiment que ça tient moins la route que dans l’instant, à part peut être pour les Dogs, Marquis de Sade, Téléphone, qu’on écoute avec une oreille nostalgique. Mais ça, c’est un sentiment personnel.
Justement, ce qui paraît le plus étonnant à la vision de ces images, c’est qu’on les redécouvre sans nostalgie, sans même de distance, avec toute la force de l’époque…Là, vous me faites plaisir, c’était l’idée même. Avec cette édition en DVD, il n’y avait aucune entreprise nostalgique, mais un constat : la plupart des musiques intégrées à ce DVD tiennent la route.
Vous-même, à revoir ces images, quel sentiment y associez-vous ?
Je ne les revois pas, parce que – et c’est une névrose personnelle – j’ai horreur de revoir les choses. J’ai laissé mes camarades de l’INA faire leur travail. Je me suis contenté de me faire appel à ma mémoire, sur la base des listes qui m’étaient soumises, pour proposer un ordre de montage et de sélection. Quand j’en reparle, ça n’est pas tant pour me replonger dans tout cela, mais c’est sans doute parce que la musique a gardé son intensité. Mais je n’ai pas besoin de revoir les images pour m’en convaincre.
Trente ans après, on se retrouve malheureusement dans une situation voisine. Pire sans doute, alors qu’il existes des chaines musicales. À quelques exceptions près, le rock a de nouveau disparu de la télévision… Chorus serait-il possible aujourd’hui ?Il y en a une qui s’inscrit dans cette tradition, c’est la Musicale sur Canal+. Ça tombe bien, c’est présenté par ma fille… [rires] La programmation me semble cohérente et surtout “bornée”, dans le sens où elle présente ses propres limites : ça n’est pas construit sur des duos improbables entre artistes situés chacun à un bout de la chaine alimentaire. Et puis, si l’on considère l’autre manière de parler du rock à la télévision, j’entends l’approche documentaire, il y a souvent de très bons sujets dans Tracks sur Arte. Le rock malheureusement, n’intéresse toujours pas les gens de la télévision. Je ne peux que le constater, mais j’ai beau m’interroger je ne sais toujours pas pourquoi… On en trouve à doses homéopathiques – au Grand Journal par exemple –, mais nous n’avons pas de vrai rendez-vous avec le rock à la télévision.
Chorus, coffret 3 DVD – INA ÉDITIONS

dimanche 24 octobre 2010

Chorus 1

Le dimanche à midi, c’était l’instant Chorus sur Antenne 2. L’émission a été initiée en septembre 1978 par Antoine de Caunes, alors assistant-réalisateur à l’Agence Sygma. Profitant d’un créneau rendu libre par la suppression de l’émission Blue Jean, il lance une idée simple : la diffusion hebdomadaire de 40 minutes de concert de groupes invités pour l’occasion. À une époque où le rock a disparu des écrans télé – rien n’avait remplacé l’émission Pop 2 –, l’émission Chorus s’apparente à un miracle venu du ciel. Il faut dire qu’au moment de son lancement, le rock vit une mutation profonde : de nouvelles esthétiques naissent sur les cendres du punk, toutes les certitudes sont bousculées et la vieille génération balayée en quelques mois. Réalisée par Claude Ventura, Chorus accompagne ce mouvement jusqu’en 1982, et sert de relais à une nouvelle vague d’artistes : The Clash, The Cure, The Police, The Jam, The Stranglers, The Undertones, XTC, Siouxsie and The Banshees, Magazine, Madness, The Pretenders, Elvis Costello, The Ramones… Les groupes français sont bien représentés dans l’émission : les incontournables Téléphone nous rappellent qu’ils avaient constitué, un temps, un excellent groupe de rock – grâce aux extraits proposés, on se souvient combien nous étions attachés, adolescents, à la figure de Corine Marienneau – ; de même pour Trust ou Starshooter, dont on comprend mieux, trente ans après, l’immense popularité. Les autres, Marquis de Sade et Taxi Girl – les jeunes gens modernes dont on vante alors les qualités dans Actuel –, s’affirment en chefs de fil d’une new wave rayonnante en France. __ Parmi les artistes issus de la génération précédente, Magma avec un impressionnant Hhai et Captain Beefheart qui se pose, quelques années avant son retrait volontaire, en influence majeure pour bien des jeunes artistes… __ Le coffret DVD ne comprend pas moins de neuf heures de programmes. À guetter en vrac : Howard Devoto juché sur son pied de micro, les interventions décalées d’Antoine de Caunes, son acolyte Jacky – futur Platine 45 – jouant avec un clébard ou mimant le sommaire de l’émission, le short léopard de Jacques Higelin, The Clash en train d’interpréter Jimmy Jazz peu de temps après la sortie de London Calling, Kraftwerk avec Radioactivity – en bonus caché –, la candeur affichée de Jonathan Richman, Robert Smith gamin, le déhanché de Daniel Darc sur Chercher le Garçon, les longs bras de Philippe Pascal, la présence de Dominique Laboubée des Dogs… Et pour Yann & Aurélie bien sûr :

samedi 23 octobre 2010

Les petits mouchoirs de Guillaume Canet

Papou à horreur de la mauvaise foi. Et décidément, même s'il m'arrive d'apprécier quelques articles de périodiques culturels et cinématographiques, ceux-ci ont la dent dure lorsqu'il s'agit de critiquer des films comme " Les petits mouchoirs " de Guillaume Canet. Un film destiné à un public bien plus large que les pisse-froid psychorigides qui vous décortiquent chaque scène et chaque plan comme une langoustine pas fraîche à un cours de SVT, sans prendre le temps de goûter la mayonnaise ni apprécier le verre de muscadet qui va avec. Ils chipotent dans les huîtres du Cap-Ferret de peur d'être intoxiqués. Le scénario de ces petits mouchoirs nous plonge dans les abysses de l'amitié, dont il explore les ambiguïtés avec précision, cruauté, lucidité, émotion et humour grinçant. Tout pour satisfaire le plus grand nombre. La bande son est parfois un peu lourde et le film aurait gagné en force à être plus ramassé, débarrassé de certaines scènes trop longues, voire inutiles. Mais le résultat n'en reste pas moins réjouissant. Seulement voilà : " Le troisième film de Guillaume Canet marque les limites d'un système de production où n'importe qui, pourvu qu'il soit connu - acteur, donc, mais aussi romancier à gros tirage, par exemple - se voit accorder le privilège de devenir cinéaste et le chèque en blanc qui va avec. " D'emblée le ton est donné par l'un d'eux qui assurément n'apprécie guère le système de production cinéma actuel français. C'est son droit, et il n'a peut-être pas tord, mais après tout, n'en a t-il pas été toujours ainsi dans le monde du cinéma ? Qu'il se rassure, au final le public ne se trompe pas. Un mauvais film ne figure jamais au palmarès populaire. Et puis qu'importe, est-ce une raison suffisante pour descendre en flèche ces petits mouchoirs fort sympatiques ? Ah! oui il y a cette thématique éculée depuis des lustres de Claude Sautet à Esposito en passant par Yves Robert, des potes qui se retrouvent en vacances, chargés de leurs petits problèmes narcissiques et existentiels sans jamais évoquer la misère du monde. N'en déplaise, nombreux sont ceux qui comme les personnages du film de Canet, partent en vacances entre potes deux semaines (durée du temps d'action du film) sans tenir de conversations philosophiques, politiques et sociales autour des dernières analyses du Monde et des Echos, sans pour cela être des " Hystériques " pour les unes et des "lourdauds décérébrés " pour les autres. "Ont-ils le droit d'être aussi antipathiques, lourdement caricaturés, et désespérément incultes ?" nous rétorqueront-ils encore. "C'est vrai, pourquoi un journal, un livre, pourquoi une conversation intéressante en vacances." s'enlise l'un d'eux. Antipathiques ! Oui, certains le sont, aussi irritables que ridicules, pathétiques et émouvants. Caricaturés ! Aussi et personnellement j'en connais beaucoup qui joue à être ce qu'ils ne sont pas pour avoir le sentiment d'exister en regard des autres. Incultes ! Rien ne permet de l'affirmer" Jean-Louis, loin de l'agitation parisienne n'est pas qu'" un improbable ostréiculteur philosophe " mais est un homme simple débordant d'humanité. "L'étanchéité du groupe au monde réel est symbolisée par une image fugitive, et ici incongrue : Marion Cotillard dépliant maladroitement Le Monde." Lâchez-nous avec Le Monde, les huitres, le Cap-Ferret. Personne n'est dupe. C'est tout juste si on distingue le titre du journal derrière lequel Cotillard masque son émotion et sa détresse sans en lire une ligne. Heureusement que ce n'était pas l'Equipe ou l'Auto Journal. A 58 ans, je trouve ce film "générationnel" plutôt réussi. Oui, j'ai ri. Oui j'ai pleuré. Alors me faites pas chier avec vos critiques à deux balles d'intellos mal brossés. Mais je m'énerve. Je vais devenir grossier. Allez, passez-moi le muscadet et courrez voir "Les petits mouchoirs" en attendant le retraite à 62 ans.
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vendredi 22 octobre 2010

le Paris Elliott Erwitt

En complément de la grande rétrospective Elliott Erwitt à la Maison Européenne de la Photographie jusqu'en avril 2011 (cliquez sur le titre), le livre consacré aux clichés de ce phtographe qui bien au-delà des clichés touristiques,perce la ville dans toute sa réalité. Des monuments les plus imposants au charme de la vie quotidienne, ce maître de l a photographie en est le témoin. Passant du détail intime aux paysages les plus grandioses, Erwitt nous fait goûter toutes les saveurs de la métropole.

jeudi 21 octobre 2010

Les bigorneaux

Maceo
Photos Papou (Cliquez sur l'iamge pour agrandir) Rafaël
Tiago Photos Papou