vendredi 31 octobre 2014

jeudi 30 octobre 2014

mercredi 29 octobre 2014

La Danse du Diable de Philippe Caubère




    Je dois avouer avoir été conquis par l'interprétation de Philippe Caubère dans Molière, le film d'Ariane Mnouchkine en 1978. Quel régal ensuite de le voir sur scène jouer Dom Juan, façon commedia dell'art, dans le décor même d'un petit théâtre créé spécialement pour le film.
      En 1981 il présente "La danse du Diable" au théâtre Édouard VII. Ce sera le premier volet du monumental "Roman d'un acteur". Suivront les six épisodes de "l'Age d'or" et les cinq de "La Belgique" qui narre avec excès et drôlerie les aventures et mésaventures amoureuses et théâtrales de Ferdinand Faure de l'entrée au Théâtre du Soleil dirigé par Ariane, jusqu'à l'échec de Lorenzacio au Palais des Papes.
Il est réducteur de résumé ainsi plus de trente heures de spectacle si on n'évoque pas la qualité exceptionnelle de ce spectacle polyphonique où Philippe Caubère déploie une énergie et un jeu d'acteur époustouflant.

L'auteur Caubère ne renie pas les influences de Proust et de Céline, ni celles de la commedia dell'art et de Fellini  : l'ampleur de l'œuvre, le monde qu'elle met en scène (les années 1950 à 70), la multitude de personnages peuvent donner le vertige, surtout lorsqu'on songe qu'après avoir créé les spectacles au fur et à mesure, de 1981 à 1993, il les a ensuite joués en même temps au rythme d'un par jour. Cela suppose de posséder, outre les déplacements, les effets de mise en scène et les voix et attitudes de tous les personnages, près de 36 heures de texte en mémoire. Mais Le Roman d'un acteur est plus qu'un simple marathon théâtral. Le ton de ses spectacles oscille, dit-il, "entre Tintin et la Recherche du temps perdu". et passe du comique burlesque au pathétique.

Trente ans plus tard, il reprend le Romand d'un acteur avec le premier épisode de cette saga : «La Danse du Diable." 
 "On y retrouvera intacts les rêves de la vieillesse et les regrets de la jeunesse et à celui bien bien cousu de la vie: de Gaulle et Johnny Ouliday, Claudine et madame Colomer, Sartre et les gonzes de l’Estaque… Et les pataugas, et les ouflaquettes, et le théâtre, putain d’Adèle, portés à bout de bras, de nerfs et de forces par un acteur qui, là où certains en feraient des caisses, n’en fait jamais trop mais en fait toujours plus."

A voir aussi :

Chroniques de La Danse du Diable 1

chroniques de La Danse du Diable 2

chroniques de La Danse du Diable 3


La Danse du Diable de Philippe Caubere à l'Athénée Louis Jouvet du 4 novembre 7 décembre 2014

samedi 11 octobre 2014

Patrick Modiano, prix Nobel de littérature 2014



                       Photos Olivier Roller


L’académie de Stockholm a créé la surprise en récompensant le discret écrivain de 69 ans, qui a beaucoup dépeint la capitale, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale.

Patrick Modiano plutôt que Philip Roth, ou Haruki Murakami. Les académiciens suédois qui attribuent le prix Nobel de littérature ne détestent pas étonner le monde. Mais si la surprise est de taille, elle est aussi excellente : quel écrivain peut se vanter de s’attirer une sympathie aussi constante, jamais démentie, et cela dans toutes sortes de publics, sans pour autant jouer dans la catégorie galvaudée des best-sellers ? C’est vrai pour la France, mais aussi pour les Etats-Unis. On aime imaginer un engouement d’envergure internationale : Patrick Modiano est traduit en 36 langues, comme J.M.G. Le Clézio, l’autre Français récemment couronné (en 2008, lui aussi un auteur Gallimard), mais les deux écrivains n’ont pas le même fan-club. Le lectorat de Modiano se caractérise par une discrète addiction, et cela dure depuis qu’il a commencé à publier, en 1968, à 23 ans (la Place de l’Etoile). Sa carrière est longue, prolifique, régulière, sans fracas - à l’exception du prix Goncourt en 1978 pour Rue des boutiques obscures - ni baisse de tonalité.(...)


Le prix Nobel récompense l’auteur des Boulevards de ceinture (1972) pour «l’art de la mémoire avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l’Occupation». Sans être comparable à celle de Proust - si sa phrase est courte, c’est sans doute à mettre en relation avec son refus de l’analyse psychologique -, la recherche modianesque qui se développe depuis environ trente romans et quarante livres n’en concerne pas moins le temps perdu. Disons plutôt un temps troué, dont l’écrivain essaie de rattraper les mailles. Un temps flou et trouble qu’il tente de préciser, sans le juger, tournant autour de noms, de rues parisiennes, qui furent ceux de son enfance et de sa jeunesse, et qui reviennent de livre en livre. C’est un monde d’images et de sensations qui se déroule comme un film noir, avec des personnages louches, comme une filature angoissante dont l’inaboutissement est l’objet même.

Papiers anciens. Patrick Modiano est né en 1945 «d’un juif et d’une Flamande qui s’étaient connus à Paris sous l’Occupation». Il n’a pas vécu la guerre, et pourtant elle est au cœur de son œuvre. Mémoire collective et traumatisme individuel se rencontrent dans le creuset romanesque. Enquêtant sur son propre passé, dont il ne parvient pas à résoudre les mystères, le narrateur (ce sont souvent des textes écrits à la première personne) s’approche des zones d’ombre, le marché noir (activités du père de Modiano ) ou la présence de la «gestapo française» de la rue Lauriston (la Ronde de nuit, 1969). En 1974, Patrick Modiano écrit avec Louis Malle le scénario deLacombe Lucien, histoire d’un petit paysan qui bascule du mauvais côté, celui des miliciens, par hasard. En 1997, il publie un récit, Dora Bruder, quintessence d’une œuvre hantée par la disparition. Ce qu’il explique à ce moment-là dans un entretien publié par Gallimard résume bien sa démarche obsessionnelle, sa passion des guides, des annuaires, des papiers anciens : «En consultant de vieux journaux, en décembre 1988, je suis tombé, dans le numéro du 31 décembre 1941 de Paris Soir,sur l’avis de recherche de Dora Bruder. Cet avis de recherche m’a profondément troublé. J’imaginais ces parents ayant perdu la trace de leur fille le dernier jour de l’année. Et je voyais bien l’endroit où ils habitaient, je connaissais le quartier : le cinéma Ornano 43, à côté du 41, boulevard Ornano.»

Le passé français est riche de pans entiers qui restent cachés, mal assumés, mal assimilés. Qui ne passent toujours pas. Outre l’Occupation, la guerre d’Algérie et l’affaire Ben Barka rôdent dans la mémoire collective comme dans celle de Modiano(Des inconnues, Dans le café de la jeunesse perdue, l’Herbe des nuits) et le Paris qu’il met en scène inlassablement, rive droite pour la guerre, rive gauche pour les années 50 et 60 : c’est une des raisons pour lesquelles il est un écrivain si important et aimé. Il endosse les tourments d’une société, d’un pays, les mêle aux siens. L’autre raison de l’attachement de ses lecteurs étant la manière dont il parle de l’abandon (lire, entre autres, la Petite Bijou, 2001). Alors que son père bénéficiera d’un regard un peu plus amène au fil des ans, voici comment il parle de sa mère dansUn pedigree, unique texte résolument autobiographique, très bref, paru en 2005 :«C’était une jolie fille au cœur sec. Son fiancé lui avait offert un chow-chow mais elle ne s’occupait pas de lui et le confiait à différentes personnes, comme elle le fera plus tard avec moi. Le chow-chow s’était suicidé en se jetant par la fenêtre. Ce chien figure sur deux ou trois photos et je dois avouer qu’il me touche infiniment et que je me sens très proche de lui.»

Le hasard fait que Patrick Modiano vient de publier un nouveau roman, "Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier", où on retrouve les adresses de la jeunesse (square du Graisivaudan et rue Coustou), celles des rendez-vous paternels (boulevard Haussmann quand ce n’est pas rue Lord-Byron). Il revient, une fois de plus, comme dans Remise de peine (1988), sur la manière dont il passa une partie de son enfance, loin de ses parents et du quai de Conti, dans une maison de la région parisienne. Cette adresse deviendra un des points récurrents de sa géographie littéraire.

Fugues. Dans la vraie vie, Modiano alors n’était pas seul, il était avec son frère Rudy, de deux ans son cadet, qui allait mourir d’une leucémie à l’âge de 10 ans. «Seuls mon frère, ma femme et mes filles sont réels», écrit-il en mai 2013, dans la préface du «Quarto» Gallimard qui regroupe dix de ses romans, de Villa triste (1975) àl’Horizon (2010), et pour lequel il ouvrit ses tiroirs et donna des photographies : celles de ses parents «sont devenues des photos de personnages imaginaires». Puis :«Et que dire des quelques comparses et fantômes qui apparaissent sur l’album, en noir et blanc ? J’utilisais leurs ombres et surtout leurs noms à cause de leur sonorité et ils n’étaient plus pour moi que des notes de musique.»

Le terme d’autofiction, pas plus que celui d’autobiographie, ou alors il s’agit d’une«autobiographie rêvée», ne convient à l’univers créé par Patrick Modiano, mélodique et mélancolique. De pension en fugue, de refuge provisoire en survie difficile, l’adolescence triste de Modiano s’achève un soir de juin 1967 à Paris, «dans le petit appartement de quelqu’un dont je n’ai jamais retrouvé le nom», place Dancourt, rive droite. «Ce soir-là, je m’étais senti léger pour la première fois de ma vie. La menace qui pesait sur moi pendant toutes ces années, me contraignant à être sans cesse sur le qui-vive, s’était dissipée dans l’air de Paris.» C’est la fin de Un pedigree. La vie peut commencer : un écrivain n’existe que par et dans son œuvre.

SON ŒUVRE

1968 La Place de l’Etoile. 1969 La Ronde de nuit. 1972 Les Boulevards de ceinture. 1975 Villa triste. 1977 Livret de famille. 1978 Rue des boutiques obscures. 1981 Une jeunesse. 1982 De si braves garçons. 1985 Quartier perdu. 1986 Dimanches d’août. 1988 Remise de peine. 1989 Vestiaire de l’enfance. 1990 Voyage de noces. 1991 Fleurs de ruine. 1992 Un cirque passe. 1993 Chien de printemps. 1996 Du plus loin de l’oubli. 1997 Dora Bruder. 1999 Des inconnues. 2001 La Petite Bijou. 2003 Accident nocturne. 2005 Un pedigree. 2007 Dans le café de la jeunesse perdue. 2010 L’Horizon. 2012 L’Herbe des nuits. 2014 Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier.

Claire Devarrieux, chef du service livres de Libération

le mystère Modiano




Denis Cosnard, journaliste au «Monde», a créé un «Réseau Modiano» consacré à l'écrivain... qui n'a jamais accepté de le rencontrer.

Il a découvert Modiano à l’adolescence, en lisant De si braves garçons (France Loisirs, 1983; Folio, 1987) et il a été saisi par cette «voix particulière» qui se dégageait du texte et le touchait plus qu’aucune autre. Il a tout lu, décryptant sans relâche le style, les lieux, la langue Modiano. Au point d’en faire un blog, Réseau Modiano, puis un livre, Dans la peau de Modiano (Fayard, 2011), dans lesquels il tente de livrer certaines clés du mystère et de la légende. Pourtant, il n’a rien d’une groupie surexcitée et aveuglée par la passion. Denis Cosnard, 49 ans, est journaliste économique au Monde après avoir longtemps travaillé au quotidien les Echos.«A force d’être un lecteur fidèle et attentif, je me suis rendu compte qu’il y avait, dans l’œuvre de Patrick Modiano, des noms, des numéros de téléphone, des scènes, des personnages récurrents, un "déjà-vu" éclairé chaque fois de façon différente. J’ai voulu raconter et ordonner tout ça», nous a-t-il expliqué après avoir appris l’attribution du Nobel à l’écrivain. C’est alors qu’il a découvert que beaucoup d’autres avaient la même passion. De nombreux universitaires étrangers, australiens et britanniques notamment, ont aussi étudié l’œuvre du grand homme «sans œillères ni tabou».

UNE COMMUNAUTÉ D’INCONDITIONNELS

Pourquoi ce nom, Réseau Modiano ? L’idée était de montrer qu’il existe une communauté d’inconditionnels attendant fébrilement, à chaque nouvelle publication, la sortie de l’ouvrage en librairie. Et aussi, dans l’œuvre de Modiano, un réseau de personnages dont certains ont été puisés dans la réalité. Ainsi Eddy Pignon, «sinistre collabo, membre de la bande de la rue Lauriston, qui revient dans 90% de ses romans», note Cosnard en soulignant cet autre talent de l’écrivain, sa capacité à mêler fiction et réalité. «Il prend des morceaux de réalité et les malaxe, les triture, les vaporise dans ses romans.» 

Le journaliste lui a consacré une bonne partie de sa vie, il l’a donc rencontré ? Eh bien… non. «Son éditeur m’a dit qu’il ne le souhaitait pas», reconnaît-il. «Mais, quelque part, je le remercie. D’abord, si j’avais attendu que la vérité tombe de sa bouche, j’attendrais encore… Ensuite, ça m’a forcé à creuser ses textes, à défricher son réseau de personnages jusqu’à me rendre aux archives de la préfecture de police pour trouver les minutes des procès des collabos.» Denis Cosnard n’est pas non plus un forcené, il aime aussi Georges Pérec et Emmanuel Carrère, mais aucun autre blog n’est prévu pour l’instant.

vendredi 10 octobre 2014

Pour que tu ne perdes pas dans le quartier, Patrick Miodiano


Un pan de sa jeunesse exilée dans une maison de lointaine banlieue, Modiano exhume le fantôme d'une femme aimée. Une rêverie déchirante.

Il y a plus de vingt-cinq ans, en 1988, Patrick Modiano publiait Remise de peine, qu'il présentait alors comme « le plus autobiographique de [ses] romans ». Un récit comme une confidence, empreint d'incertitude et de mystère, habité par une sourde menace et effleuré par le chagrin. Au milieu des années 1950, l'histoire de deux enfants d'une dizaine d'années, deux frères orphelins – en réalité non pas vraiment abandonnés, mais confiés pour un an par leur mère, une comédienne engagée dans une interminable tournée théâtrale, à trois amies résidant dans un village des ­environs de Paris. Puisant au répertoire de ses motifs et paysages récurrents, de ses obsessions intarissables, Patrick Modiano a repris pied dans ce moment de son enfance, pénétré à nouveau dans cette maison de la lointaine banlieue, pour en faire l'un des décors de Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier. L'un des lieux, mais aussi l'une des temporalités d'un roman qui évolue entre trois époques : le présent, la jeunesse, l'enfance de Jean Daragane.

Des décennies, longues comme des siècles, se sont donc écoulées depuis que Jean Daragane a séjourné à Saint-Leu-la-Forêt, alors qu'il était enfant. Nous sommes en 2010, et Jean Daragane, devenu écrivain, désormais sexagénaire, n'y pense plus. Ces temps lointains, il les évite – de peur de voir le chagrin qui y est attaché « se propager à travers les années comme le long d'un cordon Bickford ». Daragane mène une existence solitaire, son téléphone ne sonne plus, il n'écrit plus guère, lit sans fin L'Histoire naturelle de Buffon. Jusqu'à ce que se produise « presque rien. Comme une piqûre d'insecte qui vous semble d'abord très légère. Du moins c'est ce que vous vous dites à voix basse pour vous rassurer... » Cette « piqûre d'insecte », c'est un carnet d'adresse égaré, bientôt retrouvé, et dans lequel figure un nom, Guy Torstel, qui, comme une formule de magie noire, un talisman, va aspirer Jean Daragane vers le passé. Vers le Paris des années 1950 et 1960. Vers Saint-Leu-la-Forêt et les fantômes de ceux qu'y a croisés jadis Daragane. Sur la trace presque effacée d'une femme nommée Annie Astrand, qui fut naguère pour lui une mère de substitution, plus tard sans doute une amante.

C'est elle, si peu décrite par Modiano, et pourtant si présente, poignante, qui aimante les pensées de Jean Daragane. C'est elle que Patrick Modiano a installée au coeur battant de ce roman parfaitement accompli, grave et, par instants, déchirant – qui pourrait bien être, au fond, un pur roman d'amour. Lorsqu'il avait un peu plus de 20 ans, Jean Daragane avait écrit un roman, son premier, Le Noir de l'été. « Il n'avait écrit ce livre que dans l'espoir qu'elle lui fasse signe. Ecrire un livre, c'était aussi, pour lui, lancer des appels de phare ou des signaux de morse à l'intention de certaines personnes dont il ignorait ce qu'elles étaient devenues. Il suffisait de semer leurs noms au hasard des pages et d'attendre qu'elles donnent enfin de leurs nouvelles. » Ainsi les romans sont-ils, pour Jean Daragane, comme « ces messages personnels que l'on lance dans les petites annonces des journaux et qui ne peuvent être déchiffrés que par une seule personne ». Les livres sont-ils, pour Patrick Modiano, de semblables bouteilles à la mer ? Sans doute, d'une certaine façon. Mais, au fond, cela ne nous regarde pas.



lundi 6 octobre 2014

Chambonchard et ailleurs



Chapelle Sainte Radegonde à proximité du pont du boucher


                                                  Cliquez sur les images pour les agrandir


Chambonchard , un merveilleux petit village dans la creuse .. mais un village fantôme, anéanti par un projet de barrage qui ne s'est jamais fait... Le barrage, on en parlait déjà en 1860, puis en 1910...1963 le projet est relancé. Entre 1986 et 1993 la plupart des maisons ont été vendues ainsi que des terres agricoles et des bois...En 1999 le projet est abandonné! 




                                                    Rasemottes veille sur Chambonchard








                                                             Village de Chambonchard

Aujourd'hui c'est un plaisir de voir les maisons en cour de restauration, Chambonchard revit. Village plein de charme avec des fleurs aux fenêtres et sur le devant des maisons. Chambonchard est il sauvé?
En été 2003, cet été caniculaire, un article est paru dans les journaux...on parle toujours de ce fameux barrage, et si les étés se poursuivaient aussi chauds dans les années à venir !





Nery les bains




Viaduc des Fades


Barrage des Fades-Besserve


La Sioule



Les Gorges de la Sioule se déploient depuis le barrage de Queuille (Puy-de-Dôme) jusqu'à Ébreuil (département de l'Allier). Le relief est alors très accidenté. Les gorges splendides, escarpées, sont dominées par le Château-Rocher puis le Château de Chouvigny. Une succession de méandres témoigne de roches aux natures contrastées. Les Gorges de la Sioule et les Gorges de Chouvigny. Une petite route pittoresque serpente le long de la rivière, mais en été, le canoë est un autre moyen de découvrir les lieux. C'est aussi un paradis pour les pêcheurs.