mardi 23 février 2010

Jacques Higelin : Coup de foudre

On danse beaucoup sur ces nouveaux titres réunis sous le titre "Coup de foudre". C’est sans doute parce qu’ici l’idée, d’emblée, a été de monter un groupe, LE Band, et d’enregistrer en studio comme en "live". Ce studio, un immense grenier ouvert, se prête à merveille à ce genre d’approche très 70’s où les musiciens enregistraient ensemble et pas les uns après les autres comme souvent maintenant. "Jacques s’est retrouvé très libre, donc, comme il l’est sur scène et on a construit ensemble, autour de ses musiques et de ses mots", déclarent ses réalisateurs, Rodolphe Burger et Dominique Mahut. Cela supposait d’être entouré de très bons musiciens : Geoffrey Burton, Alberto Malo, Erik Truffaz, Marcello Giuliani, Julien Perraudeau… "Avec eux se sont construits douze vaisseaux autour de Jacques. Mille tours de manège enchanté, le réel et son double : sans filet, à fond, en joies." Musicien éclectique, Jacques Higelin est capable de passer du piano à l’accordéon, de l’harmonica à la guitare… Le titre Alertez les bébés, issu de l’album du même nom (1976), donne toute l’étendue de son talent : dix minutes et huit secondes avec pour seuls instruments sa voix déchirée et son piano. Un morceau à mi-chemin entre le blues et le rock.
Da la belle ouvrage pour cet éternel gamin de 70 ans.
Jacques Higelin - Coup de foudre - Interview envoyé par SFRmusic. - Regardez la dernière sélection musicale.

3 commentaires:

Jerry OX a dit…

Merci pour ce beau billet sur le grand Jacques ! Higelin est pour moi un saltimbanque qui nous donne beaucoup de bonheur et un immense artiste !!! ce disque me semble etre une merveille à l'image de ses anciens albums du style "caviar pour les autres" ou "alertez les bébés" : du plaisir à l'état pur !

Sophie a dit…

je ne connais pas du tout ce dernier album mais j'ai adoré l'interview et votre article !
merci!
sophie (des grigris)

Anonyme a dit…

je suis allée aussitôt écouter l'album, magnifique, j'ai craqué pour "coup de foudre" bien sûr, merci encore une fois,