jeudi 25 février 2010

Alain, mon poulos.

Je devais avoir à peu près cette trombine à l'époque où je l'ai connu sans me rappeler très exactement la date. Nous ne nous sommes pas quittés pendant des années. Plus de quarante ans ont passés. A chaque évocation d'une part de mon adolescence, son image refait surface. Et souvent je me suis demandé ce qu'il était devenu. J'ai tapé bien des fois son nom sur le clavier de mon ordinateur sans résultats probants ou associés à des résultats fantaisistes. J'ai même fait une recherche négative par l'intermédiaire des pages blanches dans tous les départements limitrophes de Paris. Etait-il sur liste rouge ? Etait-il parti s'installer en province ? j'ai même pensé avec tristesse à l'irrémédiable.
A la création de ce blog, lors de l'écriture de billets propres à mon adolescence, son ombre est venue amicalement se pencher souvent sur mon épaule. Il reconnaitrait surement certaines anecdotes et des disques que nous avons partagés. Il a accompagné bien des jours de tristesse et de joie. Puis nos vies se sont séparées, allez savoir pourquoi. Et puis qu'importe, nous ne nous devions rien si ce n'est de petits instants de bonheur partagés. C'était déjà beaucoup.
Son nom s'est inscrit automatiquement sous mes doigts l'autre jour. Magie du net. Hasard ou coincidence. D'une piste à l'autre j'ai retrouvé sa trace. Le CEC Georges Elie à Bondy fut le révélateur.
Le lien ténu de notre jeunesse ne tient maintenant qu'à ces dix chiffres qu'il m'a communiqué. Je dois l'appeler. Je me sens comme un enfant étouffé par l'émotion.

1 commentaire:

Sophie a dit…

c'est sûr mais il faut le faire !!!!
quand la vraie vie rejoint la fiction c'est extraordinaire ....
beaucoup d'émotion en lisant votre billet !
sophie (des grigris)