Voici venir le réveillon du Nouvel an et je ne peux que vous conseillez de suivre les rudiments du savoir-vivre prodigués par Lewis Carroll.
"Au moment de passer à table, l’homme offrira son bras à la dame qu’il escorte; il n’est pas courant d’offrir les deux.
"On a sagement renoncé aujourd’hui à la coutume de prendre le potage dans l’assiette du voisin de son voisin, mais non point à celle de demander au maître de maison son avis sur le temps, immédiatement après le premier service.
"Se servir d’une fourchette pour le potage, signifiant du même coup à la maîtresse de maison qu’on réserve la cuillère pour la pièce du bœuf, est une pratique complètement discréditée.
"Pour les mets placés devant votre assiette, nul ne peut vous interdire d’y goûter, si vous en avez envie. Toutefois, dans toutes circonstances aussi délicates, conformez-vous à l’attitude de vos voisins.
"On a toujours le droit de demander de la compote d’artichaut avec du marcassin bouilli. Il est néanmoins des maisons où l’on n‘en trouvera pas.
"On peu toujours se servir de la dinde rôtie au moyen de deux fourchettes à découper. Mais la méthode manque d’élégance.
"Nous ne préconisons pas de manger le fromage en tenant un couteau et une fourchette d’une main, une cuillère et un verre à vin de l’autre. Le geste expose à une certaine gaucherie, que la pratique la plus intense reste impuissante à dissiper.
"En règle générale, évitez de donnez des coups de pied, sous la table, dans les tibias de votre vis-à-vis, à moins qu’il ne soit de vos intimes. La plaisanterie risquerait d’être mal interprétée, ce qui est toujours fâcheux.
"Plus que l’observation rigoureuse de l’étiquette, c’est le respect dont jouis son jeune âge, qui dicte la coutume de porter un toast au garçon de la maison, sitôt la nappe ôtée.
1 commentaire:
génial !
sophie (des grigris)
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