Comme le dit Rosiane elle-même : « j’ai le cerveau qui mijote. » Mai ça y’est ! Nous avons fini par avoir le fin mot de l’histoire à propos de l’hôtel Beauvau (lire le message précédent). Ce n’étais pas une arrestation, comme nous avions pu le penser au préalable, mais une promotion. Ouais, une promotion. D’où les ballons et les agapes dans sa chambre d’hosto de l’hôpital Saint-Louis pour fêter tout ça. Car Rosiane n’en étais pas à son coup d’essai avec l’affaire Tchétchène. Elle opérait de longue date avec licence de tuer comme James Bond. Quelle surprise donc pour toute la famille, de voir les efforts de toute une vie pour sauver la nation du péril enfin récompensés. Et pas n’importe qu’elle récompense : elle prend ni plus ni moins que la direction de la BRB, qui comme chacun sait n’est pas la Banque Républicaine du Burundi, mais la Brigade de Répression du Banditisme rattachée à la Direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police (DRPJ). Ah ! les truands n’ont qu’à bien se tenir, avec Rosiane à la tête de la BRB, ça va dézinguer sec les réseaux du gangstérisme un à un. D’accord, cela va occasionner des frais supplémentaires avec la construction de nouvelles centrales pour y loger tout ce beau monde. Mais c’est pour la sécurité nationale et la sécurité ça ne se monnaye pas. Bien entendu il y aura toujours des esprits chagrins pour rétorquer que l’insécurité aujourd’hui est avant tout sociale : risque de perdre son emploi ou de ne pas en trouver, de ne pas être soigné correctement, de ne pas trouver un toit.. Et les politiques du tout répressif ne rendront pas nos rues plus sûres. Certes, certes, certes, mais est-ce une raison pour mettre ma belle-mère au chômage alors qu’elle vient de décrocher à 73 ans un emploi senior ?
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