Le "photographe de l'humain" n'est plus. Willy Ronis, 99 ans, est décédé. Né en 1910 à Paris, il s'est rendu célèbre avec ses photographies en noir et blanc dépeignant la France des petites gens de l'après-guerre, comme ses confrères Robert Doisneau et Henri Cartier-Bresson.
Parmi les nombreux livres j’aime particulièrement, le premier celui en collaboration avec Didier Daenincks sur Belleville & Ménilmontant.
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« Willy Ronis a découvert le quartier de Belleville-Ménilmontant en 1947. Immédiatement amoureux de ses ruelles, passages, escaliers, terrasses et arrière-cours, le photographe multiplie les clichés de ce village populaire et de ses habitants qui tous partagent la même douceur de vivre. Emu par les images de ce Paris disparu habité des silhouettes de gens simples mais dont la "vie n'est pas ordinaire", Didier Daenincks réinvente la vie qui aurait pu être celle de l'un de ces personnages. L'auteur imagine alors le retour d'un exilé, qui après dix ans, retrouve son quartier, recensant les choses qui ont changé et celles qui sont restées. Ce livre, né de la rencontre de deux émotions, est un magnifique hommage à la mémoire de ce Paris des guinguettes, de ce quartier où, malgré les changements, demeurent "des espaces dénaturés" et surtout "cette lumière incomparable des quartiers sur collines"
En même temps pour en savoir plus sur Willy Ronis, faites une petite visite au blog de saintsulpice qui lui consacre un très bel hommage.
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