Après René Coty, sous la présidence de Charles de Gaulle, OSS 117 officie toujours et encore. Et que tient en en main notre brillant agent pour opérer une de ses missions ? Un Olympus PEN issu d’une famille de compacts qui trouvera son aboutissement avec les Olympus Pen FT.
L'ère de gloire du demi-format commence par un challenge technique lancé par Olympus.
Le résultat sera le Pen, lancé en 1959, un petit compact qui utilise une pellicule demi-format en référence au format initial de cinéma sur la pellicule 35 mm qui est de 18x24 mm afin de réduire la taille de l'appareil mais aussi dans un souci d'économie pour le consommateur puisqu'il peut réaliser deux fois plus d'images que sur un film 135.
Le Pen sera suivi par plusieurs évolutions poussant toujours plus vers la simplicité et l'automatisme, jusqu'au Pen F commercialisé en 1963 qui sera accompagné de tout son système reflex miniature. Les choix technologiques semblent tenir en un mot: compacité. Et de ce côté, c'est plutôt une réussite. Le Pen F est plus petit qu'un télémétrique contemporain, avec les avantages de la visée reflex et est incomparable avec les reflex 24x36 des années 60, lourds et encombrants. A l'épaule, il ne pèse que 600g avec son objectif standard Zuiko 38 mm f/1.8.
Prise dans le lot avec mon Olympus Pen. Copyright Papou 2000.
Olympus Pen (1959)Avec l'ère numérique, les compacts aux capteurs d’une taille ridicules se sont taillés une bonne place auprès du grand public avec des modes entièrement automatisés, un look agréable, une taille de guêpe et des prestations honorables. Bref le grand public a renoué avec la photographie, ce dont personne ne se plaindra.
La famille photo se partage donc le gâteau avec les professionnels d’une part dotés d’un matériel sophistiqué, performant, onéreux pour ne pas dire inabordable; les experts, qui bénéficient eux aussi des avancées technologiques avec des boîtiers certes encore chers, surtout lorsque l’on connaît leur durée de vie en moyenne; un renouvellement du parc optique qui s’étend du haut de gamme à la gamme standard, et d’autre part, les amateurs photovores de plus en plus friands des technologies multiples. A quand les gaufres, la chantilly et la glace avec son compact ?
Sans parler de la prestigieuse maison Leica et de son magnifique M8, certaines marques se sont penchées sur les souhaits des photographes d’avoir en poche un appareil léger compact et performant doté d'une optique fixe et lumineuse et permettant de faire pratiquement jeu égal avec les réflex.
Ricoh et son GR 1 s’y est essayé avec des résultats, selon les journaux spécialisés, peu concluant, capteur encore petit, réactivité médiocre. Sigma avec son DP 1 et aujourd’hui son DP 2 a fait de même mais en dotant son appareil d’un capteur grande taille comme sur ses appareil à visée réflex et un enregistrement des fichiers en RAW (fichiers bruts non compressés), mais, toujours selon les tests spécialisés, encore faillibles sur bien des points.
Bref, le compact idéal pour les experts voire les pros n'a pas encore vu le jour, même si certaines maisons prennent le bon chemin comme Canon avec la série GR ou Panasonic et la série des LX, décliné par Leica avec les D-Lux.
Sans trop vouloir s'avancer sur les tests à venir des journaux spécialisés, il va falloir compter dsormais avec l’arrivée dès juillet du petit dernier de la technologie Olympus E-P1 PEN ? Un nom qui rappelle étrangement quelque chose .aux aficionados de la marque avec ses belles optiques Zuico qui dotaient la série réflex des OM et les compacts de la marque.
Les passionnés l’attendaient, Olympus l’a fait ! Si vous hésitez encore entre reflex et compact, optez pour son EP-1 ! Dans sa finition métal, il ressemble au compact argentique haut de gamme d’autrefois et pourtant il embarque le capteur Four Thirds grand format (17,3 x 13 mm) des derniers reflex Olympus. Comme eux, il offre la possibilité de changer d’optique. Mieux qu’eux, il permet de tourner des vidéos HD 720p au son stéréo.
Idée géniale que celle d’un APN compact à grand capteur et objectif interchangeable où Olympus innove encore en rendant ce petit boîtier abordable et stylé.
Premier avantage : l’encombrement réduit. Sa petite taille permet aux pros d’emmener ce bloc-notes partout. Aux experts de ne plus se surcharger de matériel ! C’est dans un boîtier de 335 g, deux fois plus léger et plus petit (120x70x 36 mm) que le dernier reflex E-620, qu’Olympus a réussi à intégrer le capteur au rapport 4/3.
Deuxième avantage : des photos de qualité reflex. Le grand capteur – 10 fois plus grand que celui d’un compact classique – permet une diminution du bruit de fond. Les images auront ainsi des noirs plus purs, enfin dépourvus du classique moutonnement rouge, vert, bleu. La définition en hautes sensibilités sera grandement améliorée : il n’est plus nécessaire au constructeur de lisser les images pour cacher le bruit coloré.
Troisième avantage : les optiques plus légères. La gamme des optiques qui accompagnent la sortie du E-P1 n’est pas encore très riche, mais grâce à l’aide de tous les constructeurs affiliés au standard Micro Four Thirds, elle compte déjà 6 optiques dont 4 Panasonic. Le 17 mm pancake (équivalent 24x36 d’un 34 mm) d’un poids plume de 71 g ouvre la voie des optiques ultralégères. L’adaptateur MMF-1 permet déjà de rendre compatibles tous les objectifs dédiés au Four Thirds classique d’Olympus, Panasonic et Sigma.
Quatrième avantage : la vidéo HD 720p en 30 images par seconde. Il fait mieux que la majorité des reflex hybrides. Même si cette fonction n’est pas une priorité sur des APN, elle devient un plus incontournable, lors de réunions de famille.
Bref le Olympus E-P1 PEN serait-il en voie de devenir le compact idéal ?
Objectif interchangeable avec une focale fixe équivalente à un 35mm f2.8.
Viseur externe colimaté.
Capteur format 2/3.
Format RAW
Priorité diaphragme ou vitesse.
Reste à tester la vitesse de mise au point de l'autofocus, la rapidité de prise de vue et le résultat des fichiers obtenus.
A suivre
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