Double album, moitié studio, moitié live, enregistré en 1968 dans les deux "temples" de San Francisco (Fillmore West et Winterland). Avec Wheels Of Fire, Cream atteint le sommet de son style fusionnel. Le blues des "Born under a bad sign", "Sitting on the top of the world" y côtoie la pop rock des "White room", le mystérieux "Pressed rats and warthog", "Passing the time" le tout sublimé par l'apport musical de la guitare accoustique, de la basse à l'archet et du violoncelle. outre les reprises, telles que "Sitting On Top Of The World" de Howlin' Wolf et "Born Under A Bad Sign" d'Albert King, le premier disque réunit quelques titres parmi les plus aboutis de Cream, comme ce monument qu'est "White Room" où Clapton impressionne par sa maîtrise de la guitare wah wah.
Ce titre repose sur une mélodie intemporelle survolant la batterie, donnat à ce titre une aura telle qu'il figure parmi les meilleurs du groupe, tant il réunnit en lui les diverses qualités appréciées dans les autres albums mais aussi et surtout cette magie qui sait accaparer notre esprit. Côté live, "Crossroads" et la longue version (près de 17 minutes) du "Spoonful" de Willie Dixon démontrent la dextérité, la maîtrise et le feeling live, à l'aise dans ses improvisations. Les trois membres du groupe rivalisent de virtuosité devant un public conscient de vivre un moment privilégié du rock.
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