Le dernier numéro du magazine américain Jet rapporte quelques déclarations de Michael Jackson suite à la mort du Mime Marceau : Jackson nous a confié à quel point le Mime l'impressionnait, qu'il "défiait les lois de la gravité". Ils étaient devenus amis au cours de ces dernières dizaines d'années. Mais contrairement à ce qu'on a pu entendre un peu partout depuis la mort du Mime, Michael précise que ce n'est pas de Marceau que vient son fameux moonwalk. Le chanteur explique s'être inspiré "d'enfants Noirs au sens du rythme incroyable que j'ai vus danser dans le monde entier" pour créer ce pas de danse devenu célèbre en 1983. Il ajoute néanmoins que le Mime lui a "beaucoup appris" et reste l'un de ses modèles. […] "Il était formidable. J'allais très souvent voir les spectacles de Marcel Marceau, même avant de faire 'Off The Wall'," dit-il en souriant, "j'entrais sans me faire remarquer, j'allais m'asseoir dans le public et je le regardais défier les lois de la gravité, comme s'il flottait. J’ai repris certains de ses gestes pour les incorporer à mes danses."
mardi 30 juin 2009
French Connexion
Le dernier numéro du magazine américain Jet rapporte quelques déclarations de Michael Jackson suite à la mort du Mime Marceau : Jackson nous a confié à quel point le Mime l'impressionnait, qu'il "défiait les lois de la gravité". Ils étaient devenus amis au cours de ces dernières dizaines d'années. Mais contrairement à ce qu'on a pu entendre un peu partout depuis la mort du Mime, Michael précise que ce n'est pas de Marceau que vient son fameux moonwalk. Le chanteur explique s'être inspiré "d'enfants Noirs au sens du rythme incroyable que j'ai vus danser dans le monde entier" pour créer ce pas de danse devenu célèbre en 1983. Il ajoute néanmoins que le Mime lui a "beaucoup appris" et reste l'un de ses modèles. […] "Il était formidable. J'allais très souvent voir les spectacles de Marcel Marceau, même avant de faire 'Off The Wall'," dit-il en souriant, "j'entrais sans me faire remarquer, j'allais m'asseoir dans le public et je le regardais défier les lois de la gravité, comme s'il flottait. J’ai repris certains de ses gestes pour les incorporer à mes danses."
lundi 29 juin 2009
Il n'y a pas de kangourous heureux...
dimanche 28 juin 2009
Les 50 ans de la Motown
La Motown fête tragiquement ses 50 ans en perdant avec Mickael Jackson l’un des piliers de son catalogue.
Créée en janvier 1959 par Berry Gordy à Detroit dans le Michigan, le nom Motown est la contraction de Motor Town, le surnom de Detroit qui était alors la capitale de la production automobile. En lançant Motown, Berry Gordy avait pour objectif de séduire à la fois le public noir et le grand public blanc avec des chansons de soul et de rhythm and blues plus accessibles que la production de labels concurrents tels que Stax. Il organisa sa société en une véritable usine à tubes dans laquelle rien n'était laissé au hasard : il s'entoura des meilleurs compositeurs, des interprètes les plus prometteurs et apporta un soin particulier à la production. ...Dans la catégorie des auteurs-compositeurs, on notera, entre autres, Brian Holland, Lamont Dozier et Eddie Holland, Norman Whitfield et Barrett Strong, Nicholas Ashford et Valerie Simpson. De 1959 à 1971, le groupe de musiciens de studio The Funk Brothers enregistra la majeure partie des disques de la firme et participa à façonner le son Motown.

Parmi les artistes qui ont marqué Motown, on peut citer, parmi les interprètes, Diana Ross et The Supremes, The Four Tops, Martha Reeves and The Vandellas, Smokey Robinson, Marvin Gaye, Stevie Wonder, The Temptations, , Lionel Richie avec ou sans The Commodores et bien sur The Jackson Five et Michael Jackson pour la première partie de sa carrière solo Dès 1968, Berry Gordy fait signer un contrat à Michael et à son groupe. Les succès s’enchaînent, la légende est en marche.
“Michael Jackson n’a pas seulement marqué son siècle ou son temps, il est plus que cela, nous avons eu la joie de l’entendre quand il était là mais nous aurons toujours le plaisir de l’entendre à travers sa musique”, explique Berry Gordy. Le charisme du prodige Michael le propulse très vite en solo et en haut de l’affiche. Il va révolutionner la musique pop avec sa musique, ses chorégraphies et ses vidéo-clips. “Michael était et restera comme l’un des plus grands artistes, le maître incontesté du divertissement”, conclue Berry Gordy. »
A l'occasion des 25 ans du célèbre Label Motown un grand concert fut organisé où participèrent comme il se doit les Jackson 5 et Michael Jacskon, sur un titre on ne peut plus célèbre mais qui n'appartient pas au label car à cette époque Michael Jackson avait abandonné la Motown pour voler vers d'autres cieux.
samedi 27 juin 2009
Nassamou Malam
vendredi 26 juin 2009
Paris Jazz Festival 2009 : le bleu des origines.
jeudi 25 juin 2009
Toutes Suites : Rostropovitch
“J’ai joué des Suites de Bach, les plus joyeuses pour célébrer l’événement. Mais je ne pouvais pas oublier tous ceux qui avaient laissé leur vie sur ce mur en essayant de le franchir. J’ai donc joué la sarabande de la deuxième suite à leur mémoire, et j’ai remarqué un jeune homme qui pleurait”, expliquera Mstislav Leopoldovitch Rostropovitch. Le soir de la chute du mur de Berlin, en 1989, les téléspectateurs du monde entier le découvert, au pied du mur, dans la foule, assis sur une chaise et jouant du violoncelle.
Homme parmi les hommes, porté par l’universalité de la musique de Bach pour signifier au monde son amour d’une liberté, enfin arraché au siècle présent. 19 ans après, c’est au tour du capitalisme financier de trembler, engloutissant en une semaine un mur invisible d’argent aussi impressionnant qu’opprimant.
J’ai voulu içi signifier un hommage à tous ces défenseurs de la liberté, et dire combien la plus belle des musiques peut être au côté des opprimés et non servir un marché au rouage terrifiant et quasiment Orwellien, comme on pouvait le voir hier, aujourd’hui et certainement demain.
Que la musique élève l’âme, dépasse les histoires de chacun, les siècles, les idéologies, doit nous rappeler qu’en chacun d’entre nous, quelques chose ne meure jamais et nous est commun à tous. Comme une étincelle d’éternité qui brille pour nous, ici bas, sous le nom de Liberté. Cependant toujours à reconquérir car elle n’est qu’une trace, laissé par plus grand que nous, qu’un voyage avec la musique de Bach révélé par le violoncelliste Rostropovitch peu nous faire saisir, un moment. Et y demeurer serait une erreur. Ça reviendrait à confondre la beauté de la forme avec le fond, qui la signe. En ce sens, Rostropovitch en se posant au pied du mur de Berlin, n’a fait que respecter cette symétrie de l’art, donné à tous pour tous les hommes, quelques soient leurs combat pour la justice la liberté et la vérité. S’en détourner, reviendrait à donné des gages aux oppresseurs, dans leur folie qu’est le tutoiement avec l’Eternel.mercredi 24 juin 2009
François Béranger ou que reste-t-il de nos amours ?
mardi 23 juin 2009
lundi 22 juin 2009
Nuit de la Photographie contemporaine
Dans le cadre de la 32ème foire de St Germain se tiendra le lundi 22 juin la Nuit de la Photographie contemporaine de 14 h à minuit.
A noter parmi les artistes la présence de Anne Boudard dont j'ai pu admirer le très beau travail argentique noir et blanc sur l'ile de Ré à la Galerie du quai de Sénac à la Flotte en Ré début Juin.
Olympus E-P1 PEN
dimanche 21 juin 2009
Voilà l'été : Karavan Papou à un an...
vendredi 19 juin 2009
Visa Denied
Lu sur le blog du Comité de Soutien aux philosophes.
"Moi qui ai tant voyagé, sans souci, passant avec facilité les files « passeport européen », et attendant tranquillement l’heure de l’embarquement avec un bouquin, je vais désormais avoir un autre regard sur les aéroports, depuis que j’ai vu les coulisses de Ben Gourion, ses agents de sécurité, et son petit centre de rétention.
Vendredi 12 décembre, 15h à Paris. Depuis que je suis partie de la maison, trente trois heures auparavant, j’ai peu dormi, peu mangé ; beaucoup attendu.
Ma première rencontre fut, à Tel Aviv, la jeune femme qui contrôle les passeports. Elle regarde mon nom. Hésite. Me demande le prénom de mon père, esquisse une moue dubitative. Le prénom de mon grand-père, me fait répéter plusieurs fois. Le nom de ma mère. Un nom français, ça ne l’intéresse pas. C’est quoi le nom de votre père déjà ? Vous avez de la famille ici ? Non, mon père est d’origine tunisienne. Se tourne vers son collègue, montre le passeport. Décide de m’emmener dans une salle d’attente pour « contrôle de sécurité ».
Plusieurs Arabes dans la salle d’attente : ils arrivent des Etats-Unis et viennent rendre visite à leur famille en Palestine. Ils passent à plusieurs reprise dans le petit bureau d’interrogatoire ; les deux filles de quatorze et seize ans aussi sont interrogées, séparément. Je les regarde, j’échange quelques mots mi-anglais mi-arabe avec le père qui sourit de toutes les rides de son visage ; sois patiente ma fille, tout ira bien.
Enfin, on m’appelle pour un entretien, avec une femme très gentille, qui visiblement ne croit pas que je viens en touriste. Elle n’est pas satisfaite, me renvoie dans la salle d’attente. Après une heure, on m’appelle pour un deuxième entretien. On reprend depuis le début : mon nom, celui de mon père et de mon grand-père, mon itinéraire et le but de la visite, qui je connais en Israël. Je donne le nom de mon ami israélienne, son numéro de téléphone. Le nom de l’ami allemand qui va me rejoindre aussi. Vous voyagez seule ? Oui. Vraiment, vous n’avez pas peur ? Non, je devrais ? Vous voulez aller où ? Je détaille un itinéraire lu dans Lonely Planet. Vous irez en Cisjordanie et à Gaza aussi ? A Gaza, certainement pas, par contre j’aimerais bien, si c’est possible aller à Bethlehem, pour Noël.
Troisième entretien, avec deux jeunes filles. L’une est très méfiante, elle a un ton cassant ; je l’appellerai Judith, c’est une guerrière. Elle me dit qu’ils ont beaucoup de problèmes en Israël avec les Français qui « ne connaissent rien à la situation » et « viennent pour jeter des pierres aux soldats ». Je réponds que je n’ai pas d’a priori sur « la situation » , que je ne jette pas des pierres sur les gens en France et je n’ai pas l’intention de venir en Israël pour jeter des pierres sur les gens. Je viens visiter le pays, et j’ai bien l’intention de respecter les lois. Judith me demande ma religion. Mes réponses la laissent encore plus suspicieuse : elle n’est pas convaincue par le multiconfessionalisme séculier de ma famille. Décidément je ne rentre pas facilement dans ses cases.
- Pourquoi vous venez en Israël, pourquoi maintenant et pourquoi toute seule ? Vous n’avez pas d’ami ? vous savez que vous êtes au milieu du conflit du Moyen Orient ? D’ailleurs qu’est-ce que vous pensez de ce conflit ?
Je ne lui dis pas ce que je pense de cette inquisition idéologique. Je réponds, très sincèrement, que je veux découvrir le pays, ses habitants, et comprendre.
- Mmm . Vous faites partie d’associations, d’organisations humanitaires ou de défense des droits de l’homme ?
Drôle de question. Lorsqu’on passe la frontière américaine, on doit indiquer si on est membre d’uneorganisation terroriste. Je me demande quelle menace Israël craint réellement – quel Holopherne cette Judith veut décapiter…
Elle me renvoie dans la salle d’attente, pour trois heures encore. J’essaie de lire. Ironie du sort, j’ai entre les mains Cassandre de Christa Wolf. Lecture trop dramatique, ses visions m’effraient, je ferme le livre. J’écoute de la musique, la télévision hurle en hébreu. Je suis appelée pour un nouvel entretien, avec une femme des services d’immigration.
Je l’appellerai Léa, cette femme au visage doux et au ventre arrondi. Léa me dit que les choses ne vont pas bien pour moi. Ils ont trouvé des informations sur mon compte, sur internet. Quoi donc ? Vous avez un ami musulman en prison aux Etats-Unis. Un « ami » en prison… fait-elle allusion aux prisonniers de mon étude sur le Supermax ? (j’ai fait des recherches dans les prisons de l’Etat de Washington l’année dernière) Après un moment de flottement je réalise qu’elle fait référence à une des pétitions que j’ai signées, concernant un Palestinien-Américain emprisonné sans procès sur de prétendus liens avec des mouvements islamistes. J’essaie d’expliquer que ma signature ne signifie pas que je cautionne les opinions de cette personne – et ce n’est pas un ami ! Léa répond qu’elle ne peut faire confiance à quelqu’un qui veut détruire son pays. Elle pose la main sur le bébé niché dans son ventre. Elle ajoute qu’ils ont plus d’informations sur moi encore, mais refuse de me dire quoi – des groupes Facebook probablement…
Léa me dit que dans ces circonstances, je ne pourrai entrer qu’à la condition de trouver quelqu’un en Israël pour poser sur moi une caution de 8 000 euros, alors j’aurai un visa de deux semaines avec interdiction d’aller en Cisjordanie. Sinon, prochain vol pour Paris, le lendemain matin.
Mon amie Noga appelle la direction de la sécurité de l’aéroport, pour tenter de débloquer la situation ; elle propose de payer la caution, mais il est déjà plus de dix heures du soir, et ils exigent la caution en liquide, et immédiatement. Tant pis si les banques sont fermées. Noga appelle à l’aide un ami avocat. Rien n’y fait.
De mon côté, je suis fatiguée et dégoûtée. Je n’ai plus envie d’entrer dans ces conditions. J’ai envie de retourner voir Léa pour lui dire que c’est dommage qu’elle ne m’ait pas laissé la chance de voir ce qu’était Israël, que je n’en connaîtrais que les crimes qui passent à la télévision ; mais je n’ai plus l’énergie de jouer les pasionarias. Je reste affalée sur mon banc, je n’ai même plus faim. On m’appelle pour la fouille – de mes sacs, de mes habits, tout est épluché, et passe au détecteur d’explosifs. Celles qui me fouillent sont très jeunes, elles font probablement leur service militaire. Elles ne sont pas méchantes, et sont presque plus gênées que moi lorsqu’elles me demandent de retirer mon pantalon. Personne n’est méchant, mais personne ne m’explique pourquoi le visa d’entrée m’est refusé.
Courte nuit dans une cellule. Je me dis que ce n’est pas trop mal pour une prison : c’est presque comme une auberge de jeunesse un peu miteuse, sauf qu’il y a des barreaux aux fenêtres et que la porte n’a pas de poignée. Les geôliers ont eu la délicatesse de laisser des sandwiches sur la table.
Les heures passent. Je révise mentalement tout ce qu’ils peuvent avoir trouvé sur internet, qui me compromettrait à leurs yeux. Le plus évident, ce que j’ai écrit sur les Palestiniens en Syrie, ils ne l’ont même pas soulevé : j’aurais bien aimé pourtant répondre à des questions sur mon travail avec l’agence de l’ONU. J’aurais bien aimé aussi énumérer les pays que j’avais visités, expliquer pourquoi j’avais un passeport neuf. Mais la question qu’ils répétaient toujours était : est-ce que j’ai
de la famille en Israël – ou dans les territoires. Je n’étais pas crédible comme touriste, seule, avec un programme trop vague. Et un nom arabe.
Je pense à Jérusalem, que je ne verrai pas. J’ai l’impression irréelle d’être dans un mauvais rêve. Je ne me suis pas battue, je n’ai pas même insisté pour savoir ce qui me rendait suspecte à leurs yeux, de quoi ils avaient peur. Je n’ai même pas appelé le consulat, alors que j’avais préparé le numéro dans mon petit carnet. Un homme, dans le centre de rétention, insistait pour appeler son ambassade ; le gardien a refusé ; il a insisté ; le gardien a appelé sa supérieure, qui s’est mise à hurler sur le pauvre homme que c’était elle qui décidait, que lui était en situation irrégulière (enfin, on lui avait refusé le visa d’entrée, comme moi), qu’il n’avait aucun droit, et qu’il ferait mieux de rentrer immédiatement dans sa cellule sinon ça se passerait mal.
L’insaisissable. C’est le fondement du pouvoir discrétionnaire. Ce sur quoi on n’a pas prise, donc pas de droit.
Des policiers m’ont amenée à l’avion : Tel-Aviv – Paris via Rome. Je suis assise près d’une étudiante, qui discute avec son voisin de derrière des sites qu’elle veut visiter à Paris. Elle a mon âge. Je ne parle pas avec elle. Je me sens timide : si elle savait ? si elle m’avait vue sortir de la voiture de police pour monter dans l’avion ? Ses remarques sur l’inhospitalité des Parisiens m’agacent, mais en pensant à « chez moi », je m’apaise un peu. Le périple n’est pourtant pas fini : au sortir de l’avion, les hôtesses me font signe d’attendre. C’est la police italienne qui doit venir me chercher. Je ne comprends pas, je suis en Europe maintenant, chez moi, de quel droit m’imposent-ils encore d’être une dangereuse indésirable ici ? Je m’effondre en larmes dans le poste des carabinieri. Je n’ai rien fait ! Un officier très gentil me prend dans son bureau ; il regarde ma petit fiche d’un air confus, il ne sait pas quoi faire de moi. Il hausse les épaules, esquisse un sourire en me tendant un mouchoir, et décide de mettre fin à cette situation humiliante et absurde. Je peux partir dans la zone de transit, et aller me chercher un café avant le vol pour Paris.
Je regarde mon passeport sur lequel a été apposé le tampon « Israel – visa denied ». Je me demande si je pourrai revenir un jour – ils ont pris ma photo et mes empreintes digitales. Pourtant, ce dont ils avaient peur, de toute évidence, ce n’était pas d’activités violentes (je suis une petite aspirante à la recherche universitaire, certainement pas une jeteuse de pierres). Il ne s’agissait pas d’un problème de sécurité, mais d’un problème idéologique. Forcément, avec mon nom arabe, je risquais de ne pas être trop réceptive à la propagande gouvernementale. Avec les événements des semaines suivantes – l’offensive israélienne sur Gaza – j’ai aussi compris la réticence des services de sécurité à laisser entrer des « touristes isolés ».
De retour à Paris, je reçois des messages d’amis, d’amis d’amis à qui l’on a fait suivre l’histoire, et qui l’ont eux-mêmes fait suivre ; de boule de neige en boomerang me sont revenus mots de sympathie, de révolte, et nombre de récits personnels. Des Israéliens qui déplorent que leur police étouffe la démocratie au lieu de protéger le pays. Une Palestinienne, professeur d’histoire à l’université de Bir Zeit, qui a peur de se voir refuser l’entrée chaque fois qu’elle revient d’une conférence à l’étranger. Ma copine Amal : étudiante en littérature aux Etats-Unis (elle ne pouvait plus supporter la condescendance dont elle faisait l’expérience à l’Université de Tel Aviv), elle me rappelle combien, en tant qu’ « Arabe Israélienne », ou plutôt, comme elle dit, « Palestinienne de 1948 », elle est traitée comme une étrangère suspecte chaque fois qu’elle revient chez elle, dans le pays dont elle a la nationalité. Je suis désolée de remuer chez ceux qui me lisent tant de mauvais souvenirs, d’attentes, d’humiliations, de déceptions. Mais je me sens plus forte avec leur soutien, car la honte revient à ceux qui se trompent d’ennemi.
Yasmine Bouagga.
Avril 2009jeudi 18 juin 2009
Exilés afghans dans le dédale de l'Europe
mercredi 17 juin 2009
Paris Jazz Festival 2009
Ce tromboniste de Bari, ancien membre de l’OFP Orchestra sous la direction de Carla Bley, a effectué ses classes aux côtés des plus grands (Lester Bowie, Enrico Rava, Steve Swallow, Marc Ducret, Pat Metheny…) et s’est produit sur toutes les scènes prestigieuses avant de connaître la consécration à la tête de son Indigo 4 au côté de Francesco Bearzatti, Paolino Dalla Porta et Fabbio Accardi. L’album qu’ils ont enregistré ensemble sous les couleurs du célèbre label Blue Note est un monument à la gloire de leur ingéniosité artistique.
16h30
Ce concert est enregistré par France Musique et sera diffusé les samedi 4 juillet et 11 juillet de 23h à 01h et le vendredi 17 Juillet à partir de 9h.
dimanche 21 juin 14h
Duo Antonello SALIS / Fabrizio BOSSO
Pianiste et accordéoniste d’origine sarde, Salis n’a plus besoin d’être présenté. Musicien autodidacte, attiré par le rock comme par le jazz, il a su se faire un nom sur la scène internationale grâce à sa vision originale et parfaitement ouverte de la musique. Cet ancien membre du Quartetto Nuevo – une réunion d’accordéonistes dans lequel il côtoyait Richard Galliano, Marcel Azzola et Gianni Coscia – a tout de suite répondu à l’appel de l’équipe du Paris Jazz Festival, choisissant de s’exprimer en duo avec le jeune trompettiste Fabrizio Bosso pour cette carte blanche qui lance la Fête de la Musique au Parc Floral. 15h
Trio BEX / BEARZATTI / GOUBERT • OPEN GATE
Emmanuel Bex (orgue Hammond) et ses complices (saxophone/clarinette et batterie) se démarquent intelligemment de la formule habituelle clavier/basse/batterie. Forts de leur expérience commune avec Glenn Ferris au sein du trio BFG, Bex et Goubert ont été chercher cette fois un nouveau complice de l’autre côté des Alpes. Bearzetti (révélé par son travail avec Aldo Romano et Enrico Rava) apporte beaucoup de lyrisme et de fraîcheur à un projet qui fait l’unanimité dans son sillage. Le répertoire de l’Open Gate Trio se caractérise par un sens de l’ouverture qui convient parfaitement à son appellation.
16h30 MUSICA NUDA
Petra MAGONI chant / Ferrucio SPINETTI contrebasse
En italien, le nom de ce duo jazz-pop pas comme les autres signifie “Musique nue”. Porté par les acrobaties vocales de Petra Magoni (chanteuse d’opéra de formation, originaire de Pise), Musica Nuda doit beaucoup à la densité rythmique et mélodique tissée par le contrebassiste virtuose Ferruccio Spinetti. Depuis que leur premier album les a fait connaître en 2004, Petra et Ferruccio ont foulé les plus grandes scènes européennes, gagnant partout de nouveaux adeptes grâce à leurs prestations spectaculaires et leur façon unique de réinventer les standards.
mardi 16 juin 2009
dimanche 14 juin 2009
Claude Lanzmann répond aux lecteurs du Monde
J'ai l'impression d'insister, d'être même un peu lourd, diraient certains, mais quand on aime un livre, comme je l'ai dit écrit hier, comme celui de Claude Lanzmann, on tend à vouloir faire partager cet engouement au plus grand nombre. Dans un chat sur lemonde.fr, l'écrivain et cinéaste Claude Lanzmann est revenu sur son livre de souvenir, mais aussi sur Shoah, Israël, Sartre et Beauvoir par bien des intervenants n'ayant pas lu le livre où dominé par bien des préjugés.
Yaël F.: Est-ce que l' antisémitisme est une forme de paranoïa?
samedi 13 juin 2009
Le lièvre de Patagonie (rappel)
vendredi 12 juin 2009
François par Beranger 13




