lundi 28 février 2011
Stanley Kubrick l'exposition
dimanche 27 février 2011
samedi 26 février 2011
Milan Kundera successeur littéraire d'André Gide ?
vendredi 25 février 2011
Toutes Suites : Alain Meunier

jeudi 24 février 2011
Va, vis et deviens de Radu Mihaileanu
Jeudi 24 ARTE 20H40
mercredi 23 février 2011
Toi, moi, les autres de Audrey Estrougo
20 salles seulement sur toute la France ne laisse pas beaucoup de chance à un film.
Les Roméos modernes ont toujours le palpitant qui s'emballe à contre-courant, mais avoir des trémolos dans la voix et les jarrets coupés ne les empêche ni de chanter ni de danser. Pour un flirt avec Leïla, Gabriel ferait n'importe quoi. Chez cette brunette à l'opposé de ce qu'il connaît, tout l'attire... Il se sent lui-même. Mais la vie n'est pas une chanson douce. Le jeune étudiant du XVIe doit se marier à une poule de son sérail. Deux femmes, deux mondes, deux avenirs ? Sur le refrain shakespearien du « tout les sépare », Audrey Estrougo a imaginé un conte musical et social qui mêle valse des sentiments et marche chaotique d'une société, où les confrontations à la West Side Story opposent désormais police et sans-papiers. Si la jeune réalisatrice peine à s'affranchir d'un certain manichéisme, le choix contrasté et astucieux des chansons, l'énergie des acteurs - tous formidables, notamment Cécile Cassel -, la sincérité et l'émotion rendent ce film aussi vivifiant que sympathique. Avec Toi+Moi, le chanteur Grégoire a connu un formidable succès... Avec ce titre porte-bonheur, le film devrait faire d'autres heureux.
mardi 22 février 2011
Dutronc, Et vous et vous et vous...
lundi 21 février 2011
Les femmes du sixième étage de philippe Leguay
Dans la topographie des immeubles parisiens les classes sociales sont nivelées par étage. Au rez-de-chaussée il y a le cerbère en la personne de l’aboyeuse concierge et au sixième les chambres de bonnes. Ce sont ces chambres à vasistas qu'investiront un jour les étudiants mais pour l’heure réservées aux Bretonnes, avant de devenir repaires d'Espagnoles. Et entre les deux extrêmes les habitations bourgeoises des beaux quartiers.
Dans ce Paris de 1962, Lucien Joubert, un agent de change rigoureux et père de famille coincé va découvrir ainsi, toute une communauté de femmes espagnole nichée sous son toit au sixième étage.Philippe Le Guay sait de quoi il parle, il a eu pour papa un baron agent de change qui avait jadis engagé une Espagnole. Souvenirs, souvenirs...ce qui donne une excellente reconstitution des années 60 et des dialogues savoureux pour une comédie française de qualité dans la lignée de Pierre Salvadori.
dimanche 20 février 2011
Cabaret de Bob Fosse
ARTE Dimanche 20 à 20h40
samedi 19 février 2011
Adieu à Berlin de Christopher Isherwood
vendredi 18 février 2011
jeudi 17 février 2011
Distress de Stéphane Duroy
mercredi 16 février 2011
Toi, moi, les autres de Audrey Estrougo
.Et qui a dit que rien n’était impossible tant qu’on a de l’amour ?…
mardi 15 février 2011
Henri Huet, Vietnam.
lundi 14 février 2011
Le Royaume Uni à la page...
En 2010, un rapport rédigé par le cabinet d’études KPMG dénonçait la gestion des bibliothèques anglaises, "pas très fréquentées et très chères à gérer". Ces difficultés découlaient, selon le rapport, "d’équipes surqualifiées, d’une mauvaise utilisation de l’espace et de stocks inutiles". Il proposait donc que leur gestion soit confiée à des "communautés", aidées dans leur tâche par la technologie la plus moderne.
Depuis le projet a évolué : ce sont les bibliothèques publiques que l’on va faire officiellement disparaître. Quelque 400 bibliothèques municipales sont menacées de fermeture en raison des coupes budgétaires supprimant leur subvention. Accusés, les municipalités et les responsables nationaux de la Culture tirent argument de la généralisation de l’internet et de la lecture en ligne et de la nécessité de moderniser l’outil bibliothèque en le supprimant dans sa forme jugée désuète. Le ministre de la Culture Ed Vaizey a lui-même repris cette antienne sur le mode : puisque les lecteurs disposent de toutes les informations chez eux grâce à internet, ils n’ont plus besoin de se déplacer jusqu’à une bibliothèque… CQFD! dimanche 13 février 2011
Jaune Le Carré (8)
samedi 12 février 2011
Jaune le Carré (7)
Le brouillard était tombé. On n’y voyait goutte. Le froid était vif. Dans la cour du centre hospitalier rares étaient les passants. Le seul aide soignant, un rien aventureux, à qui nous demandâmes notre chemin pointa une main tremblante sur les hauteurs et s’enfuit, gémissant, tout en se signant. Je le rattrapais. "Pourquoi avez-vous donc si peur ?" Il me dévisagea. Dans son regard se lisait l’effroi. "Nous avons envoyés plusieurs personnes à la recherche de madame Clément, aucune d’elle n’est revenue."
Rassurés nous commençâmes notre ascension enveloppés de tourbillons de neige. Nous montions avec difficultés. Parfois les nappes de brume se déchiraient et le S.S.R. se dessinait, menaçant et hostile. Enfin nous débouchâmes à proximité de la grande maison. Des nuées de corbeaux croassaient un peu partout. Aux fenêtres je discernais des silhouettes de vieilles dames. Nous étions sur la bonne route. Quelques ouvriers des ponts et chaussées,l’air morbide, creusaient des fosses, allez savoir pourquoi.
Nous nous mîmes vite à l’abri du froid. Immédiatement un parfum d’ammoniaque s'imposa à nous de façon ténue. Un long couloir ciré distribuait à main gauche quatorze chambres. Face à nous le bureau des infirmières. Il y en avait une. Nous lui exposâmes les motifs de notre visite. Aussi novice que nous, elle débutait dans le service et ne pu rien nous apprendre de plus que ce que nous ne pouvions voir. Le S.S.R. était plein. Je visitais chaque chambre agencée comme un mitard de centrale. Trois sur trois, un lit, un lavabo, une fenêtre, un téléviseur, une chaise roulante, un vieillard. Une douche aux rideaux lacérés à chaque extrémité du couloir.
Chambre 14 je vis de dos une petite vieille face à la fenêtre installée dan son fauteuil roulant. Je lus sur le post-it collé sur la porte : Eliza Chambers.
Chambre 13 je vis de dos une petite vieille face à la fenêtre installée dan son fauteuil roulant. Je lus sur le post-it collé sur la porte : Tom Cassidy. Tom Cassidy avait dû décédé et être remplacé par sa remplaçante que je voyais de dos. Il fallait juste changer le post-it.
Chambre 12 je vis de dos une petite vieille face à la fenêtre installée dans son fauteuil roulant. Cette petite vieille se nommait George Lowery.
Chambre 11 : Dr Fred Richmond.
Chambre 10 : Al Chambers.
Chambre 9 : Milton Arbogast.
Chambre 8 : Sam Loomis.
Chambre 7 : Marion Cranepar. A quand même! me fis-je, enfin une petite vieille qui ressemble à quelque chose avec un prénom de fille. A t’on idée aussi d’appeler une petite vieille de dos dans sa chaise roulante face à la fenêtre George, Al, Milton, Fred ou Sam. A moins que les moyens en post-it aient été restreints par Roseline, Georges, Xavier et Bertrand.
Chambre 6 : Lila Crane.
Chambre 5 : Caroline Hitch.
Chambre 4 : Yvonne Clément. Yvonne Clément!" Mais que faites-vous ici, madame Clément? Tout le monde vous cherche en bas….. " Je rentrais dans la chambre et retournais le fauteuil. Merde ! Ce n’était pas la madame Clément que je connaissais mais certainement sa sœur, maintenant morte et coiffée d’une perruque ridicule. Elle avait été naturalisée avec soin par un taxidermiste. Je reculais avec frayeur en direction de la sortie.
Chambre 3 : Noma Bates.
Chambre 2 : Anthony Perkins que je ne reconnu pas tout de suite à cause de sa perruque de guingois.
Chambre 1. Mystère.
Celle-ci était vide. L’eau coulait dans la salle d’eau toute proche. Le locataire de la chambre 1 prenait certainement une douche. J’écartais le rideau lacéré pour constater son absence et voir s’écouler un filet de sang par la bonde. James bonde. Il n’y avait qu’un pied qui dépassait. Le pied de la jeune infirmière fraîchement morte. Roseline, George, Xavier et Bertrand se débarrassaient ainsi du trop plein de personnel. Je compris mieux pourquoi les fossoyeurs au dehors.
Un froissement, un frôlement, un cri et je me retournais in extremis pour éviter le coup de poignard fatal assené avec force par l’occupant de la chambre 1 : Une vieille dame qui ressemblait à s'y méprendre àla grand-mère d'Alfred Hitchcock. (A SUIVRE)
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vendredi 11 février 2011
Le premier jour du reste de ta vie de Rémi Besançon (2008)
Dimanche 13 France 2, 20h35 Pour une fois que le petit écran présente deux bons films le même soir, on ne s'en plaindra pas. Le quel choisir entre La Rumeur" de William Wyler présenté hier ou "Le premier jour du reste de ta vie" de Rémi Besançon ? Les cinéphiles opteront pour le premier, plutôt rare à la télévision. Cependant le second est loin d'être négigeable
Cà commence sur les images d’un film super 8. Vacances à la mer, les enfants sont petits. Puis les instants vont se succéder. Le spectateur traverse en 1h50 une douzaine d’années, partage les tranches de vie d’une famille qui rit et qui pleure. Chacun peut alors s’identifier aux personnages, revivre un petit morceau de sa propre histoire.
La joie est à la hauteur de la peine. Les rires font un tel bien, complices ou coquasses. Nos courtes vies nous confrontent à la douleur, autant qu’elles peuvent nous surprendre, dans ces instants uniques. Rien n’est écrit. Du moins, rien ne peut être lu.
Comme dans la vie.
jeudi 10 février 2011
La rumeur de William Wyler (1962)
Dimanche 13 ARTE 20H40
William Wyler ose aborder avec La Rumeur (1961) l’homosexualité féminine. Un drame psychologique en noir et blanc adapté d’une pièce qu’il avait déjà porté à l’écran 30 ans auparavant. Un casting de premier choix (Audrey Hepburn et Shirley MacLaine dans une partition subtile), un sujet scandaleux, une mise en scène au cordeau, La Rumeur avait tout pour marquer les esprits. Et pourtant, le film fait souvent partie des grands oubliés dans la carrière du réalisateur et des deux actrices. Il est clair qu’aujourd’hui, la vision donnée de l’homosexualité paraîtra un peu datée mais le véritable intérêt de La Rumeur réside avant tout dans la manière dont le film déplace son sujet pour pervertir les carcans d’une société puritaine enlisée dans ses contradictions…
mercredi 9 février 2011
Leader Price
Hier midi un pote est venu me voir et me demande si j'ai du Lieder Price. Des lieders, oui. du Price aussi. Margaret Price chante Schubert en prix économique . Déconnes pas, qu'il fait, Margaret de chez Lieder Price à cassé les prix et sa pipe la semaine dernière. Ben merde, que je me suis pensé. On ne joue avec les sopranos. Fin de l'anecdote.
mardi 8 février 2011
Ben Sidran European 5et, Live at New Morning
lundi 7 février 2011
Post coitum animal triste de Brigitte Rouan
ARTE LUNDI 7 20H40
dimanche 6 février 2011
Jaune le Carré (6)
Après la tempête, vint le calme. Dans le silence feutré de l’hôpital émanait encore quelques râles, quelques plaintes aussi, associés à de rares "pipi!" et "caca!" soupirés par des patients vidés de toutes forces. Quelques égrotants aux corps faméliques hantaient les longs couloirs cirés, qui à la recherche de sa chambre, qui une infirmière, qui un lit disponible, qui madame Clément. Nous approchions de la fin janvier et toujours pas de nouvelles de madame Clément. Les jours s’écoulaient paisibles. Et cette chambre jaune où survivait Rosiane me semblait d'une tristesse à pleurer. J’eus alors une subite envie de l’aménager. Je consultais le catalogue Ikea lorsqu’on nous prévint que Rosiane était un peu longue à arriver au bout de sa mort. Et que le lit, ben le lit, avec tout le monde qui errait dans les longs couloirs cirés, il allait bien falloir songer à le libérer. J’ai jeté un regard vide par la fenêtre. Il s’est écrasé cinq étages plus bas sur les poubelles de l’hôpital. « L’ensemble des protocoles a échoué. Ce résultat est un échec. Vous comprendrez qu’il s’agit de soins palliatifs. De notre côté nous ne pouvons plus rien faire. Avez-vous songez à un placement ? L’assistante sociale de l’hôpital vous aidera dans vos démarches. » samedi 5 février 2011
La Garçonnière de Bily Wilder
The Serge Gainsbourg Expérience
vendredi 4 février 2011
Jaune le Carré (5)




