
lundi 28 février 2011
Stanley Kubrick l'exposition

dimanche 27 février 2011
samedi 26 février 2011
Milan Kundera successeur littéraire d'André Gide ?

vendredi 25 février 2011
Toutes Suites : Alain Meunier


jeudi 24 février 2011
Va, vis et deviens de Radu Mihaileanu

mercredi 23 février 2011
Toi, moi, les autres de Audrey Estrougo

mardi 22 février 2011
Dutronc, Et vous et vous et vous...

lundi 21 février 2011
Les femmes du sixième étage de philippe Leguay

dimanche 20 février 2011
Cabaret de Bob Fosse

samedi 19 février 2011
Adieu à Berlin de Christopher Isherwood

vendredi 18 février 2011
jeudi 17 février 2011
Distress de Stéphane Duroy

mercredi 16 février 2011
Toi, moi, les autres de Audrey Estrougo

.Et qui a dit que rien n’était impossible tant qu’on a de l’amour ?…
mardi 15 février 2011
Henri Huet, Vietnam.

lundi 14 février 2011
Le Royaume Uni à la page...

dimanche 13 février 2011
Jaune Le Carré (8)

samedi 12 février 2011
Jaune le Carré (7)

Le brouillard était tombé. On n’y voyait goutte. Le froid était vif. Dans la cour du centre hospitalier rares étaient les passants. Le seul aide soignant, un rien aventureux, à qui nous demandâmes notre chemin pointa une main tremblante sur les hauteurs et s’enfuit, gémissant, tout en se signant. Je le rattrapais. "Pourquoi avez-vous donc si peur ?" Il me dévisagea. Dans son regard se lisait l’effroi. "Nous avons envoyés plusieurs personnes à la recherche de madame Clément, aucune d’elle n’est revenue."
Rassurés nous commençâmes notre ascension enveloppés de tourbillons de neige. Nous montions avec difficultés. Parfois les nappes de brume se déchiraient et le S.S.R. se dessinait, menaçant et hostile. Enfin nous débouchâmes à proximité de la grande maison. Des nuées de corbeaux croassaient un peu partout. Aux fenêtres je discernais des silhouettes de vieilles dames. Nous étions sur la bonne route. Quelques ouvriers des ponts et chaussées,l’air morbide, creusaient des fosses, allez savoir pourquoi.
Nous nous mîmes vite à l’abri du froid. Immédiatement un parfum d’ammoniaque s'imposa à nous de façon ténue. Un long couloir ciré distribuait à main gauche quatorze chambres. Face à nous le bureau des infirmières. Il y en avait une. Nous lui exposâmes les motifs de notre visite. Aussi novice que nous, elle débutait dans le service et ne pu rien nous apprendre de plus que ce que nous ne pouvions voir. Le S.S.R. était plein. Je visitais chaque chambre agencée comme un mitard de centrale. Trois sur trois, un lit, un lavabo, une fenêtre, un téléviseur, une chaise roulante, un vieillard. Une douche aux rideaux lacérés à chaque extrémité du couloir.
Chambre 14 je vis de dos une petite vieille face à la fenêtre installée dan son fauteuil roulant. Je lus sur le post-it collé sur la porte : Eliza Chambers.
Chambre 13 je vis de dos une petite vieille face à la fenêtre installée dan son fauteuil roulant. Je lus sur le post-it collé sur la porte : Tom Cassidy. Tom Cassidy avait dû décédé et être remplacé par sa remplaçante que je voyais de dos. Il fallait juste changer le post-it.
Chambre 12 je vis de dos une petite vieille face à la fenêtre installée dans son fauteuil roulant. Cette petite vieille se nommait George Lowery.
Chambre 11 : Dr Fred Richmond.
Chambre 10 : Al Chambers.
Chambre 9 : Milton Arbogast.
Chambre 8 : Sam Loomis.
Chambre 7 : Marion Cranepar. A quand même! me fis-je, enfin une petite vieille qui ressemble à quelque chose avec un prénom de fille. A t’on idée aussi d’appeler une petite vieille de dos dans sa chaise roulante face à la fenêtre George, Al, Milton, Fred ou Sam. A moins que les moyens en post-it aient été restreints par Roseline, Georges, Xavier et Bertrand.
Chambre 6 : Lila Crane.
Chambre 5 : Caroline Hitch.
Chambre 4 : Yvonne Clément. Yvonne Clément!" Mais que faites-vous ici, madame Clément? Tout le monde vous cherche en bas….. " Je rentrais dans la chambre et retournais le fauteuil. Merde ! Ce n’était pas la madame Clément que je connaissais mais certainement sa sœur, maintenant morte et coiffée d’une perruque ridicule. Elle avait été naturalisée avec soin par un taxidermiste. Je reculais avec frayeur en direction de la sortie.
Chambre 3 : Noma Bates.
Chambre 2 : Anthony Perkins que je ne reconnu pas tout de suite à cause de sa perruque de guingois.
Chambre 1. Mystère.
Celle-ci était vide. L’eau coulait dans la salle d’eau toute proche. Le locataire de la chambre 1 prenait certainement une douche. J’écartais le rideau lacéré pour constater son absence et voir s’écouler un filet de sang par la bonde. James bonde. Il n’y avait qu’un pied qui dépassait. Le pied de la jeune infirmière fraîchement morte. Roseline, George, Xavier et Bertrand se débarrassaient ainsi du trop plein de personnel. Je compris mieux pourquoi les fossoyeurs au dehors.
Un froissement, un frôlement, un cri et je me retournais in extremis pour éviter le coup de poignard fatal assené avec force par l’occupant de la chambre 1 : Une vieille dame qui ressemblait à s'y méprendre àla grand-mère d'Alfred Hitchcock. (A SUIVRE)

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vendredi 11 février 2011
Le premier jour du reste de ta vie de Rémi Besançon (2008)

Pour une fois que le petit écran présente deux bons films le même soir, on ne s'en plaindra pas. Le quel choisir entre La Rumeur" de William Wyler présenté hier ou "Le premier jour du reste de ta vie" de Rémi Besançon ? Les cinéphiles opteront pour le premier, plutôt rare à la télévision. Cependant le second est loin d'être négigeable
Cà commence sur les images d’un film super 8. Vacances à la mer, les enfants sont petits. Puis les instants vont se succéder. Le spectateur traverse en 1h50 une douzaine d’années, partage les tranches de vie d’une famille qui rit et qui pleure. Chacun peut alors s’identifier aux personnages, revivre un petit morceau de sa propre histoire.
La joie est à la hauteur de la peine. Les rires font un tel bien, complices ou coquasses. Nos courtes vies nous confrontent à la douleur, autant qu’elles peuvent nous surprendre, dans ces instants uniques. Rien n’est écrit. Du moins, rien ne peut être lu.
Comme dans la vie.
jeudi 10 février 2011
La rumeur de William Wyler (1962)

William Wyler ose aborder avec La Rumeur (1961) l’homosexualité féminine. Un drame psychologique en noir et blanc adapté d’une pièce qu’il avait déjà porté à l’écran 30 ans auparavant. Un casting de premier choix (Audrey Hepburn et Shirley MacLaine dans une partition subtile), un sujet scandaleux, une mise en scène au cordeau, La Rumeur avait tout pour marquer les esprits. Et pourtant, le film fait souvent partie des grands oubliés dans la carrière du réalisateur et des deux actrices. Il est clair qu’aujourd’hui, la vision donnée de l’homosexualité paraîtra un peu datée mais le véritable intérêt de La Rumeur réside avant tout dans la manière dont le film déplace son sujet pour pervertir les carcans d’une société puritaine enlisée dans ses contradictions…
mercredi 9 février 2011
Leader Price


mardi 8 février 2011
Ben Sidran European 5et, Live at New Morning

lundi 7 février 2011
Post coitum animal triste de Brigitte Rouan

dimanche 6 février 2011
Jaune le Carré (6)

samedi 5 février 2011
La Garçonnière de Bily Wilder

The Serge Gainsbourg Expérience

vendredi 4 février 2011
Jaune le Carré (5)
