D’après de récentes études scientifiques pour mieux comprendre le mode de fonctionnement de nos dirigeants et cadres d’entreprises il faut savoir qu’ils empruntent souvent des traits aux chefs macaques ou chimpanzés.
En effet, un chef se doit d’être reconnu. Il se poste donc sur une haute branche, bombe le torse, fait du bruit, impressionne sa troupe, s'entoure d'une bande de jeunes alliés et s'arroge des privilèges.
Bref, il s'impose par son comportement, son regard, son hyperactivité. Sans hésiter, parfois, à menacer ses rivaux, à sanctionner ou intimider ses subordonnés : les gorilles frappent le sol avec leurs pieds ou leurs poings, tandis que les babouins haussent les sourcils.
Les singes sont polis. Ils se saluent rituellement tous les matins, le chef n'ayant pas le droit de déroger à cette règle sociale. Il doit répondre aux salutations de ses subordonnés, voire faire le premier geste : un regard droit dans les yeux, une tape amicale sur l'épaule ou une main tendue. S'il omet ce rituel, il risque d'y perdre sa popularité, et même son rang. Donc il y va de ses poignées de main, visites impromptues, mots échangés au détour d'un couloir, pots de départ, réunions festives...
Plus les sociétés de singes sont sophistiquées, plus le rôle du chef est limité et la créativité démultipliée. En dehors des périodes de crise - guerres intestines, menaces de prédateurs, sécheresse -, le chef chimpanzé n'est guère interventionniste. Sa sociabilité, son intelligence, sa détermination, son goût du risque l'ont conduit au pouvoir grâce à un réseau d'alliés. Le chef chimpanzé dirige une tribu décentralisée, dont les membres sont relativement autonomes.
Les subordonnés peuvent partir chasser de leur côté. Et se lancer dans des aventures et ou quitter momentanément le groupe. La créativité d'un groupe de singes peu évolués est égale à celle de ses dominants.
Mais attention : la décentralisation comporte ses dangers. Habiles à nouer des alliances temporaires, les chimpanzés se livrent souvent des guerres fratricides pour la conquête de pouvoir. Aucun chef chimpanzé ne peut résister aux coalitions organisées par des subordonnés intelligents.
Quoi qu’il en soit, après avoir lu ces lignes ne vous avisez pas de faire provision de bananes en paquet cadeaux ou de balancer des cacahuètes à votre encadrement. Vous retrouverez immédiatement La peau de banane sous vos propres pieds.
Il est à noté toutefois une différence notable entre le singe et l’homme : c’est que ce dernier à inventé les talonnettes.
Ceci étant dit, vous pourrez désormais porter un regard différent sur vos supérieurs. C’est moins cher que le zoo et en plus c’est permanent.
Que nos dirigeants politique ou d’entreprises soient des trous du cul n’est pas en soit une nouveauté. Ceci dit nous en avons désormais la preuve scientifique et humoristique.
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