Cinq capitales et cinq réalisateurs pour raconter « L’amour à vingt ans ». Ce film à sketches sans grand intérêt serait certainement depuis longtemps oublié s’il ne contenait le second volet des aventures d’Antoine Doinel intitulé par Truffaut "Antoine et Colette". Antoine Doinel est un personnage campé par Jean-Pierre Léaud dans cinq films de François Truffaut sur une période de vingt ans, fortement inspiré de la vie du réalisateur et de suivre Antoine Doinel de son enfance turbulente jusqu’à sa maturité.
« Situé chronologiquement entre Les quatre cents coups et Baisers volés, Antoine Doinel connaît son premier amour… Depuis qu'il faisait les quatre cents coups, Antoine a grandi. Il a dix-sept ans et travaille maintenant dans l'industrie du disque. À un concert des Jeunesses musicales, il remarque Colette, qu'il entreprend de conquérir. Les parents de la jeune fille l'accueillent aimablement. Antoine quitte sa chambre et va s'installer dans un hôtel en face de chez elle. Mais Colette le considère seulement comme un bon copain Antoine et Colette sortent au cinéma, s'échangent des disques et des livres, vont écouter des conférences sur la musique concrète, parlent de stéréophonie devant des cafés crèmes… Hélas, le coup de foudre n'est pas réciproque. "J'ai pris un mauvais départ", reconnaît Antoine, dépité. Après cette mésaventure, le jeune Doinel passera à l'âge adulte dans Baisers volés. »
Les aventures d’Antoine Doinel débutent dans les Quatre cents coups (1958) inspiré de la vie de son auteur. La série se poursuivra avec Antoine et Colette, court métrage du film l’Amour à vingt ans (1962) rassemblant plusieurs auteurs internationaux. Puis s’ensuivront Baisers volés (1968) et Domicile conjugal (1970). La série se termine par l’Amour en fuite en 1978.
Antoine & Colette 1962
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