Chargé de sa cargaison humaine, le car s’insinue dans l’insoutenable trafic quotidien de Dakar. Le nez collé sur l’écran sale de ma vitre, je regarde défiler la ville lumineuse et ses faubourgs poussiéreux où je capte ces instantanés le long de la Petite Côte, propice aux stations balnéaires, alors que mon oeil occidental ne voit que misère et pauvreté. Il paraît que le Sénégal ne livre son âme qu'à ceux qui savent le respecter, l'écouter et lui parler. Je l'écoute respirer et nose pas lui dire tant pour l'instant les mots me manquent.
1 commentaire:
de bien intéressantes photos !
sophie (des grigris)
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