Dès les premières pages, puissamment nocturnes, c'est sombre, limite lugubre : un manoir, la lune, des pâturages inondés, une rivière menaçante le bruit d'une canne sur la route, des chouettes, et la mort qui rôde, déjà presque trop proche. Plus loin, comme s'il était besoin de rendre ce décor Quand il fait jour, la campagne se montre généreuse, avec ses fauvettes, ses vesses-de-loup, ses vaches brunes et blanches. Mais la plupart du temps, la lumière peine à éclairer cet univers réduit aux dimensions d'un confetti, où l'on mène une vie sans doute semblable à celle qui agite nos hameaux, une vie plutôt communautaire, pour le meilleur mais surtout pour le pire. Le lecteur va y vivre un huis clos oppressant.
Givre et sang John Cowper Points " Signatures "
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