"Pourquoi l'empreinte laissée par les Who taille-t-elle deux pointures au-dessus de celle des Kinks, alors qu'ils fréquentaient le même bottier ? Plus d'une raison vient à l'esprit : affiliation claire au mouvement mod, duo de managers efficace (Kit Lambert et Chris Stamp, cohésion scénique indispensable au tournant des 70's. Pour résumer d'un trait, les Who étaient un groupe mieux dessiné. Un binôme de tête aux rôles bien répartis : Townshend écrit, Daltrey chante. Pete-le-cerveau moulinant Rickenbacker, Roger-la-voix laissant pousser ses boucles et voler son micro. Derrière, un bassiste parfaitement taciturne, John Entwistle. Un batteur génialement turbulent, Keith Moon : roulements de caisse et d'yeux, sens inné du chahut. Et galope l'attelage, inchangé pour une décennie et quelque." François Gorin
mercredi 11 janvier 2012
The Who : Live at Leeds (1970)
"Pourquoi l'empreinte laissée par les Who taille-t-elle deux pointures au-dessus de celle des Kinks, alors qu'ils fréquentaient le même bottier ? Plus d'une raison vient à l'esprit : affiliation claire au mouvement mod, duo de managers efficace (Kit Lambert et Chris Stamp, cohésion scénique indispensable au tournant des 70's. Pour résumer d'un trait, les Who étaient un groupe mieux dessiné. Un binôme de tête aux rôles bien répartis : Townshend écrit, Daltrey chante. Pete-le-cerveau moulinant Rickenbacker, Roger-la-voix laissant pousser ses boucles et voler son micro. Derrière, un bassiste parfaitement taciturne, John Entwistle. Un batteur génialement turbulent, Keith Moon : roulements de caisse et d'yeux, sens inné du chahut. Et galope l'attelage, inchangé pour une décennie et quelque." François Gorin
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