Richard Caillot Pour cette série initiée en 2000 et intitulée « À ma Fenêtre », Richard Caillot revient sur les traces de Nicéphore Niépce réalisant sa première héliographie depuis une fenêtre ouverte sur sa propriété, ou sur celles d’Henri Fox Talbot prenant également son premier sujet de sa fenêtre. Richard Caillot utilise un moyen primitif pour produire des images : une camera obscura munie d’un sténopé (trou réalisé avec une aiguille), en guise d’objectif. Le diaphragme minuscule donne une profondeur de champ infinie, tout est net de quelques centimètres à l’infini, mais sans la précision d’une optique. « Pas besoin d’effectuer un grand voyage, un monde s’ouvre à ma fenêtre. Les images s’élaborent lentement, fruits de la patience et du long temps de pose. La lumière pénètre dans la camera obscura par le sténopé, et laisse son empreinte sur la matière sensible. De ces traces lumineuses va naître une image dans l’obscurité de la chambre noire. » R.C. Le choix du tirage au charbon s’impose naturellement. D’une grande surface noire charbonneuse apparaît l’image, par dépouillement dans l’eau chaude. Richard Caillot est né en 1958 en Bourgogne. Il vit et travaille à Paris.
"VARIATIONS & FUGUES EN STÉNOPÉ" dévoile les images réalisées en sténopé par 11 photographes : Sabrina Biancuzzi Richard Caillot Patrick Caloz Bastien Defives Fabrice Lassort Hervé Le Goff Pascale Peyret Gilles Picarel Christian Poncet Frédérique Riba Sarat Mieko Tadokoro. Centre Iris de la Photographie, 238 rue St Martin 75003 Paris du 23 juin au 11 septembre 2010.
1 commentaire:
Bravo pour ce résultat.
Très joli cliché obtenu.
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