mardi 25 novembre 2008

Conforama, culs en émoi

Mes enfants, militants chez les Verts me tannent sans arrêt pour acheter des produits ou matériaux non nocifs pour la santé et l’environnement. Au lieu de me faire gentiment chier à lire les ingrédients listés sur mes boites comestibles quand ils viennent manger à la maison, ils auraient mieux fait de s’adresser directement à la direction de Conforama. Car ce grand distributeur « a retiré de la vente des milliers de sièges modèle Tchernobyl importés de Chine : le produit anti-moisissure qu'ils contenaient à provoqué des brûlures à plus de 500 utilisateurs.» «C'est dans ce fauteuil que mon mari était le mieux, il était tellement moelleux. » Tu m’étonnes, Simone, voilà un fauteuil qui ne laisse pas de glace mais vous fait fondre de plaisir. « On s'y enfonçait comme dans les couettes de grand-mère», se souvient une cliente. « Maintenant, mon mari ressemble à un toast » aurait-elle pu ajouter. Forcément le fauteuil de relaxation lui a brûlé le dos. En cause, le dimethyl fumarate, un antifongique, contenu dans des petits sachets blancs. Le dimethyl fumarate est un composé volatil, qui devient gazeux à la chaleur, et la chaleur c'est vous quand vous vous asseyez dedans qui provoquent des brûlures de contact. Une saloperie chimique quoi !
Au lieu de mettre des sachets anti-moisissure le fabricant NIKLEKU aurait mieux fait d’avoir l’ingénieuse idée d’enduire et cirer les fauteuils avec de la Biafine afin de prévenir tous risques de brûlures et fournir deux extincteurs en guise d’accoudoirs. Il n’empêche que 533 malheureuses personnes ont été victimes des «fauteuils maudits» NIKLEKU modèle Quentin Tarentino. Et personne n’est responsable. Conforama se propose de rembourser les fauteuils. Bientôt, il sera trop tard, il faudra rembourser les frais d’obsèques.
En tout cas maintenant, moi je reste debout tout en souhaitant que personne chez Celio n’aura la fâcheuse idée de glisser des sachets de dimethil teramate dans les slips les caleçons voire les chaussettes sous peine de me refiler la Pécole, vous savez cette maladie étrange qui voit la peau du cul qui se décolle. On n’arrête vraiment le pas le progrès.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La pollution ne vaut que si elle est partagée par tous !
Sur le sujet on peut lire l'enquète d'André Aschiéri "Silence on intoxique ! le scandale de la sécurité sanitaire sous influence." aux éditions la découverte

http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=1579