En 1925, André Gide part au Congo et au Tchad pour son plus long voyage. À son retour, deux récits sont publiés chez Gallimard (dont Le Retour du Tchad) dans lesquels l’auteur décrit au jour le jour cette aventure exceptionnelle, à la frontière de l’écriture et du reportage. Marc Allégret (futur grand cinéaste français) l’accompagne, photographie et filme ce périple.
Le Retour du Tchad de Gide est le fil conducteur de ce carnet de voyage : 80 ans plus tard, une équipe d’artistes tchadiens et français refait une partie de l’itinéraire à bord d’un radeau puis d’une pirogue et croise ses impressions avec celles de ses illustres prédécesseurs.
Au fil des fleuves, du lac Tchad, des rives du Logone et du Chari, les auteurs retrouvent les Massa, Kotoko, peuls et arabes qui peuplent depuis des siècles ces régions centrales de l’Afrique.
Textes et aquarelles dénoncent aussi l’inquiétante baisse des eaux des fleuves et du lac Tchad : problème environnemental dramatique.
Joël Alessandra, un aquarelliste spécialiste de l'Afrique qui lui a consacré déjà plusieurs albums et carnets de voyage dont Fikrie (inspiré de son expérience de directeur artistique à Djibouti, à La Boite à Bulles), Séjour en Afrique (La Boite à Bulles), Fierté de Fer (sur le train Djibouto-Ethiopien aux éditions Paquet).
Pascal Villecroix, assistant technique et conseiller du Ministre de l’Enseignement Supérieur du Tchad, responsable de 2003 à 2007 du département d'histoire-géographie à l’Université de Djibouti, et déjà auteur de La Caravane Rimbaud : paysages de Djibouti et La caravane Kessel : sur les traces de la grande piste en collaboration avec Joël Alessandra.
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