J'ai déjà parlé d'elle dans la chronique creusoise Avatar. Lally est un magnifique berger des Pyrénées à qui il arrive d'être en villégiature en même temps que moi. Je passerai sur cette belle histoire d'amour qui nous lie. La belle ne me quitte pas d'une semelle, jusqu'à des endroits que la décence m'empêche de nommer, couche dans notre chambre en travers de la porte et se fait engueuler par Rosiane lorsqu'elle abandonne la gamelle question de voir si je ne me suis pas trisser sans elle. Ah l'amour ! Le plus dur est de se préparer sans éveiller les soupçons. L'oreille se dresse au moindre mouvement. La casquette, la bouteille d'eau, le paquet de biscuits, la besace et les chaussures de marche. Tout est suspect. Il est souvent trop tard quand elle à compris. Impossible de l'êmpêcher d'aboyer. Et le berger des Pyrénées possède une solide réputation en ce domaine. Alors je fais au plus vite et termine de me préparer en route. Ma plus grande crainte à propos des rares voitures fut de très courte durée. Lally est d'une très grande obéissance. Lâchée dans les chemins, elle s'en donne à coeur joie comme le prouve cette très belle photo que j'ai pris d'elle lors d'une de nos randonnées. A mi-chemin nous nous octroyons une pause avec eau et biscuits. Lally est plutôt biscuits et biscuits. Nous rentrons en règle générale crevés et crottés. Avec Lally j'ai connu mes plus beaux souvenirs de randonneurs en Creuse. Au jour d'aujourd'hui elle se fait vieille. Mais je reste assuré qu'elle serait encore bien partante pour une bonne marche en forêt avec son vieux copain.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire