dimanche 4 novembre 2018

Impressions péruviennes (6)



                                                                     Sur les îles Uros

      "Pour les Aymaras et les Quechuas, le lac Titicaca est le berceau de la vie. Ce sont en effet de ses eaux que sortit le dieu Viracocha pour créer le monde. Et c’est également du lac qu’émergea le premier Inca, Manco Cápac, qui partit ensuite à la recherche du lieu idéal où fonder la capitale de son empire. Dans les langues indiennes, Titicaca signifie « chat » ou « chat gris »..." 
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    "Le Pérou et la Bolivie se partagent la souveraineté de ce lac navigable, le plus haut du monde (3 810 m.). Sa superficie est de 8 559 km2, sa profondeur maximale est de 283 mètres..." "En outre, le lac adoucit le climat de la région, puisque sans sa présence, la vie n’existerait pas à cette altitude."





     "Aujourd’hui la région de Puno continue l’exploitation agricole et les rites ancestraux, comme les offrandes a la terre, sont encore très présents. En 1978 a été créée la « Réserve du Lac Titicaca » dans le but de conserver sa flore, sa faune sylvestre et la beauté de ses paysages. Y ont été recensées 60 variétés d’oiseaux, 14 espèces de poissons natifs du lac et 18 espèces d’amphibiens, parmi lesquelles la grenouille géante du Titicaca qui peut atteindre 3 kg !"


 


       "Les Uros rassemblent une quarantaine d’Iles flottantes dont le sol comme les maisons sont constituées de totora, le roseau du lac. Leurs habitants cherchaient à échapper aux civilisations dominantes en s’abritant sur les eaux, mais le dernier des Uros aurait disparu au milieu du XXe siècle. Les 3 560 habitants actuels sont donc d’anciens habitants de Puno ou des localités voisines. Un mode de vie particulier qu’ils paient au prix fort. Ces Indiens, nomades flottants, se voient en effet refuser tout titre de propriété pour leur habitat éphémère, comme pour les champs de totora." 



"Ces Iles artificielles, constituant un véritable village flottant, sont entièrement construites en totora, et sont amarrées à des piquets pour éviter qu’elles ne dérivent. La superficie des îles varie d’une dizaine à quelques centaines de mètres carrés. Chaque semaine, une nouvelle couche de roseaux est ajoutée pour remplacer celle qui a coulé.
Tous les dix ans les habitant déménagent et construisent une nouvelle île. Les Uros sont les descendent des cultures les plus anciennes en Amérique." 

"Aujourd’hui, les indiens Aymara continuent à vivre comme leurs ancêtres, en préservant leurs coutumes et surtout leur propre système de vie communautaire."




       "Taquilé est située à 35 km à l’est du port de Puno, à trois heures de bateau environ. Sa superficie est d’environ 6 km2 et son altitude entre le port et le village varie sensiblement, de 3810 à 3950 mètres. Taquile a elle aussi profité du développement du tourisme, mais ses 250 familles ont réussi à maintenir une certaine authenticité à leur vie. Elles ont ainsi conservé leurs traditions vestimentaires imposées par le premier propriétaire espagnol de l’île, le conte Rodrigo de Taquila. D’ailleurs, il faut mériter la découverte de ce lieu en dehors du temps : pour atteindre le centre du village, on doit gravir cinq cent marches, à 4 000 mètres d’altitude ! Le tourisme offrant une nouvelle source de revenus dans cette société qui fonctionne sur le collectivisme communautaire et où les hommes participent eux aussi aux travaux de filage et de tissage, il permettra peut-être à l’île d’enraciner ses jeunes et de continuer à faire vivre ses traditions. "sources Terra Peru"




                                                       A suivre...

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