samedi 24 novembre 2018

Impressions péruviennes (9)

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     Nous quittons Cusco et nous voilà partis pour la Vallée Sacrée des Incas. Tellement sacrée que nous y sommes juste passés, avant d'atteindre notre première halte le village de Pisac, Perdrix en quechua, perché à 3000m, probablement construit au 15e siècle, durant l’expansion de l’empire inca, puis fut conquis par les Espagnols qui construisirent par-dessus ces édifices incas.



  
    "Le marché andin de Pisac où l’on trouve fruits et légumes, mais aussi et surtout de l'artisanat en laine d’alpaga (pas beaucoup) et autres objets fabriqués par les artisans des environs. Il se tient mardi, jeudi et dimanche sur la Plaza de Armas."


     Contrairement à l'avis plutôt sobre rapporté ci-dessus, A lire les commentaires élogieux laissés par les internautes voyageurs sur le marché de Pisac, je constate amèrement les effets  désastreux de l'altitude, du soleil et de la feuille de coca sur l'esprit et la raison. Car au delà de l'argument de vente officiel de venelles en venelles on baguenaude dans un immense super marché touristique bien loin du marché de Cuzco. En plus, on peut y déguster du cochon d'inde grillé, ce que Titi, mon cochon d'inde domestique lorsque j'avais dix ans n'aurait vraiment pas aimé. Arrêt très décevant et surtout inutile sauf pour se rendre aux toilettes.


      Les salines de Maras accrochées à flanc de montagne à 3300 mètres, se trouvent à environ 50 kilomètres de Cusco. 


       Les 3600 bassins qui font de ce site un lieu d'exception ne dépassent pas la taille de 20 m² pour les plus grands d'entre eux. De plus, la production de sel avoisine les 150 à 200 tonnes par an.




    Les familles de paysans locaux, réunis maintenant en coopérative, ont conservé cet héritage de générations en générations. Aujourd'hui, avec l'industrialisation et l'extraction du sel de mer, les salines ne peuvent plus constituer un revenu principal pour ces familles, qui, en général, cultivent des terres en complément dans la Vallée Sacrée. 




     Direction la gare pour prendre le train vers Aqua Caliente au pied du Machu Pichu.  42 kilomètres en 1h30 en TGV péruvien : Train à Grande Vibration. 


    Au confluent de trois vallées encaissées, dominé par de hautes montagnes rocheuses couvertes de forêts, au bord d'une rivière torrentueuse, Aqua Caliente où nous arrivons à la nuit, est un gros bourg ou aboutit le train venant de Cuzco. Elle  accueille chaque jour 7000 personnes (Nombre maximum autorisé par le gouvernement pour le Machu Pichu) notre train qui peut contenir 280 personnes doit donc accomplir 25 vacations par jour. Idem pour la descente. Rien d'étonnant que ce bourg à l'entrée de la forêt amazonienne exploite le filon. Tout ici est fait pour le tourisme. 


                                A suivre....
 

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