Les Canons du 18 mars
Ces premières modulations du "Cri du peuple", qui promet d'être tonitruant, ont déjà été largement récompensées: Les canons du 18 mars ont remporté le Prix Alph-Art du dessin et le Prix Alph-Art du public au festival d'Angoulême 2002. Le récit s'ouvre à l'aube de la Commune de Paris, alors que monte la rumeur de la révolte et de l'espoir du peuple. Le cadavre d'une femme, serrant dans sa main un œil de verre portant le numéro 13, est découvert dans la Seine. Les polices secrètes mènent l'enquête tout en se livrant une guerre sans merci. Dans cette atmosphère survoltée et confuse, les protagonistes vont au-devant de leurs destins respectifs : Grondin a fait 20 ans de bagne et cherche celui dont il croit avoir endossé le crime. Théophile Mirecourt, le photographe, officie sur les barricades pour Le Cri du Peuple, le journal de Jules Vallès. Il se lie d'amitié avec le Capitaine Tarpagnan, qui lui-même risquera sa vie en tombant amoureux de “CafConc“, une belle aperçue le temps d'un mouvement de foule… Ainsi une multitude de personnages se croisent, se cherchent, s'affrontent ou s'évitent, leurs destinées se mêlent et peu à peu l'intrigue se noue sur fond de barricades, au son des chants révolutionnaires et des cris de tous les Gavroches.
L’ Espoir assassiné
Antoine Tarpagnan a décidé de venir chercher la belle Caf'Conc', et tant pis si La Joncaille et ses gars rappliquent et cherchent à faire du grabuge. Dans la fièvre communarde de Paris, toutes les passions se déchaînent. Cette fois, Antoine aura bien de la veine s'il réussit à s'en sortir vivant. Heureusement, ça se sait qu'il a viré communard, alors il y en a qui lui filent un coup de main. Grondin, blessé et convalescent, attend lui aussi son heure pour faire la peau à Tarpagnan… Pendant ce temps, la Commune se fait, l'Histoire avance. Ce deuxième tome, très attendu, n'a franchement rien à envier au premier: un argot pur et dur, haut en couleurs, débité par des personnages rocambolesques. La gouaille et le talent sans conteste des auteurs laissent plein d'admiration, presque sans voix. Merci à eux : "Le Cri du Peuple" est un véritable chef d'œuvre.Les canons du 18 mars, premier titre de la série, a reçu l’Alphart du public et l’Alphart du dessin à Angoulême en janvier 2002.
Les Heures sanglantes
Paris 1870. La Commune est réprimée dans le sang par les armées de Thiers. Les héros de Tardi et Vautrin affrontent leur destin, avec pour décors l'une des pages les plus sombres de l'Histoire de France. Ce troisième tome du cycle ”Le Cri du peuple”, entamé en 2001 par Tardi, sera suivi d’un quatrième album. Cette série a été unanimement saluée par la critique et le public, le premier tome, Les Canons du 18 mars, ayant reçu l'Alphart du public et l'Alphart du dessin au festival d'Angoulême 2002.
Le Testament des ruines
Polar, émotions fortes et intrigues rocambolesques sur fond d’Histoire en marche : tel est le grand œuvre mis en chantier par Tardi avec cette adaptation du roman de Jean Vautrin. L’occasion bien sûr de retracer l’extraordinaire et sanglante histoire de la Commune de Paris – ces quelques semaines au cours desquelles tout un peuple entreprit de vivre l’utopie sans attendre. Mêlant figures historiques et personnages de fiction, Tardi donne de ce moment fondateur de notre histoire récente une fresque somptueuse et sombre, au format cinémascope. Inoubliable. Fin mai 1871. C’est la semaine sanglante, la Commune de Paris vit ses derniers jours. on incendie nombre de grands monuments de la ville, on fusille des otages aussi. Le sang appelle le sang, les derniers feux de l’utopie s’éteignent dans la tuerie générale...
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