mardi 6 avril 2010

Paul Auster, Invisible

"New York, 1967: un jeune aspirant poète rencontre un énigmatique mécène français et sa sulfureuse maîtresse. Un meurtre scelle bientôt, de New York à Paris, cette communauté de destins placés sous le double signe du désir charnel et de la quête éperdue de justice. Superbe variation sur "l'ère du soupçon", Invisible explore, sur plus de trois décennies, les méandres psychiques de protagonistes immergés dans des relations complexes et tourmentées. Le vertigineux kaléidoscope du roman met en perspective changeante les séductions multiformes d'un récit dont le motif central ne cesse de se déplacer.On se délecte des tribulations du jeune Américain naïf et idéaliste confronté au secret et aux interdits, tout autant qu'on admire l'exercice de haute voltige qu'accomplit ce très singulier roman de formation. Au sommet de son art narratif, Paul Auster interroge les ressorts mêmes de la fiction, au fil d'une fascinante réflexion sur le thème de la disparition et de la fuite." "Paul Auster brouille les cartes à une allure vertigineuse. Si bien que quiconque entre dans Invisible, son treizième roman, risque fort de ne plus pouvoir le lâcher. Moins d'ailleurs pour des raisons réellement littéraires que pour la manière dont le livre est conçu : de chapitre en chapitre, le doute s'épaissit, les points de vue s'inversent, la construction est telle qu'il faut aller au bout pour en avoir le cœur net. "
Paul Auster, Invisible actes Sud.

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