En 1968, sort l'album in-A-Gadda-Da-Vida d'Iron Butterfly. Ce premier album se vendit à 100 000 exemplaires en France ce qui est reste un exploit à l'époque ou l'industrie du disque dans l'hexagone flotte sur la vague Yé-yé.
Pourquoi un tel succès ? Tout simplement grâce au plus gros tube de l'histoire de la musique à ce jour, In-A-Gadda-Da-Vida qui fait plus de 17 minutes avec Une sorte de riff répété avec guitare isolée à gauche et le reste à droite. Solo de wha-wha, claviers, rythme hypnotisant de la batterie et la voix de Doug Ingle.
Je ne sais pas pourquoi je n’ai fait l’acquisition que du single raccourcie outrageusement à 3 mn. Rupture de stock chez mon fournisseur du marché Edouard Vaillant : « Un acheté, trois volés ».
C’est à Toulon, deux ans plus tard, que je l’ai acheté avec Cosmos Factory de Creedence Clearwater Revival et Paranoïd de Black Sabbath. L’été fut chaud au foyer de l’école des transmetteurs passerelles au fort du Cap Brun. D’ailleurs, de service la semaine suivante, donc privé de sortie par la même occasion, je me saturais la tête tout mon dimanche avec mes disques au point d’en oublier d’aller descendre et plier les couleurs à 20h. L’officier de service lui ne m’oublia pas. Je restais consigné deux semaines, mes ailes de papillon déchiquetées contre les barreaux de ma prison.
1 commentaire:
ouah quel souvenir...et plaisir aussi de réécouter ce morceau d'adolescence!
merci
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