mercredi 1 juillet 2020

Neil Young, Homegrown



  Homegrown,le nouvel album de Neil Young, est finalement commercialisé vendredi 19 juin, au même moment que celui de Bob Dylan. Mais si ce dernier propose avec Rough and Rowdy Ways un recueil de récentes compositions, Homegrown fait partie des nombreux enregistrements de Neil Young qui auraient dû être publiés à un moment ou un autre et que le chanteur, guitariste, pianiste et auteur-compositeur canadien avait décidé de laisser de côté.

  Homegrown devait initialement sortir fin juin 1975. Un choix de chansons effectué parmi une vingtaine enregistrées entre juin 1974 et janvier 1975, majoritairement dans une ambiance country et folk. En fil rouge, le thème de la séparation, l’intimité de Young. 


  Certaines des chansons de ces séances vont se retrouver sur d’autres albums de Neil Young, parfois retravaillées ; d’autres n’existeront que lors de concerts. Il aura donc fallu quarante-cinq ans pour qu’une publication officielle voie le jour. Douze chansons, qu’il interprète soit seul, à la guitare, au piano et à l’harmonica, soit accompagné par le guitariste Ben Keith, le bassiste Tim Drummond et les batteurs Levon Helm, de The Band, ou Karl Himmel.

On découvrira donc sept inédits complets. Separate Ways, qui ouvre l’album, a un aspect non fini, suivi par Try, plus aboutie, avec de délicates interventions de Ben Keith à la pedal steel et Emmylou Harris à nouveau dans les chœurs, puis Mexico, notes éparses au piano. Après Love Is a Rose et Homegrown, arrivent l’étrange Florida, avec des sons de cordes de piano frottées, Young parlant d’une ville dans les années 1950, de trois corps morts, d’un bébé abandonné… Kansas, à la guitare et l’harmonica, évocation d’une rencontre.

source le Monde






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