jeudi 6 février 2014

Impressions angoulêmoises (4)



Le petit Mafaldo, frère sirituel de la petite Mafalda est présent à l'occasion de son anniversaire.






© Joaquín-S. Lavado (Quino) Agence Litteraire Caminito

L’édition 2014 du Festival international de la bande dessinée a fêté le 50e anniversaire de Mafalda, née en 1964, petite fille attachante, curieuse et incrédule, qui très vite connaîtra un succès aussi durable qu’international – en dépit pourtant d’une carrière relativement courte, puisque la série n’a été publiée dans la presse argentine que pendant neuf ans, jusqu’en juin 1973. 

© Joaquin S. Lavado (Quino) Agence Litteraire Caminito







Avec une dimension poétique demeurée intacte malgré le passage des années, la petite fille au nœud dans les cheveux n’a rien perdu non plus de sa charge moderne et subversive : elle continue à symboliser une résistance lucide, irréductible et universelle face aux propos lénifiants et aux idées reçues. Sous les apparences d’un humour efficace et immédiatement accessible, ses aventures n’ont de cesse de dénoncer le populisme, le conservatisme et le malaise d’un monde qui semblait être déjà au plus mal dans les années 60. 


© Joaquín-S. Lavado (Quino) Agence Litteraire Caminito

Conçue pour tous les publics, l’exposition du Festival a pour décor les différentes pièces de l’appartement où vivent Mafalda et ses parents. Le salon, la cuisine ou la chambre de l’héroïne sont les lieux de multiples débats autour de l’écologie, la condition féminine, les Beatles ou encore la situation politique incertaine de l’Argentine et la menace de la dictature.Le dispositif de l’exposition, enfin, se complète d’extraits de dessins animés inspirés par le personnage et l’univers de Mafalda.





       Le facétieux petit Mafaldo

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