Le tourbillon de la vie allait bien trop vite pour moi. Mon arrière-grand-père avais déjà raté la naissance du Blues dans le delta du Mississippi où il n’avait jamais mis les pieds. Il ne connaissait ni le Mississippi, ni le delta et encore moins le blues qu’il avait parfois sans le savoir. Son rejeton, au lieu de faire le facétieux au son du flamenco, aurait dû s’essayer à la musique de la campagne chère à l’Amérique blanche du début du XXème siècle.
Après la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis, grands vainqueurs du conflit, tentent d’imposer, face à la menace communiste de mon père, l’American Way Of Life partout dans le monde. Faute d’un GPS elle eut beaucoup de mal à trouver ma ville, mon quartier et ma rue. C’est comme quand sur mes deux ans les premières notes du rock’n’roll se font entendre sur les ondes, mis à part Annie Cordy et Line Renaud on a rien capté sur notre poste T.S.F. au troisième étage du 20 rue des Peupliers à Bobigny. La merde. Cette appropriation du rhythm’n’blues noir par les musiciens blancs explosera, sauf dans mon poste T.S.F., en 1955 au son de Rock Around The Clock de Bill Haley. Ces trois accords et ces douze mesures empruntés au blues mais joués sur un rythme plus rapide et binaire vont devenir la musique emblématique de la jeunesse.
Exit donc par mon inculture musicale Bill Haley, Carl Perkins, Chuck Berry, Bo Diddley, Johnny Cash, Gene Vincent, Eddie Cochran, Wanda Jackson, Jerry Lee Lewis, Little Richard et Elvis Presley.
Après l’embrasement rock’n’roll des années 50, les groupes anglais, nourris depuis dix ans au rhythm’n’blues et au blues, vont faire éclater le format devenu classique du rock pour le faire entrer dans l’ère de la pop music. J’allais avoir dix ans et l’hiver 1962-63 serait considéré comme le plus rude du XXème siècle.
Après la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis, grands vainqueurs du conflit, tentent d’imposer, face à la menace communiste de mon père, l’American Way Of Life partout dans le monde. Faute d’un GPS elle eut beaucoup de mal à trouver ma ville, mon quartier et ma rue. C’est comme quand sur mes deux ans les premières notes du rock’n’roll se font entendre sur les ondes, mis à part Annie Cordy et Line Renaud on a rien capté sur notre poste T.S.F. au troisième étage du 20 rue des Peupliers à Bobigny. La merde. Cette appropriation du rhythm’n’blues noir par les musiciens blancs explosera, sauf dans mon poste T.S.F., en 1955 au son de Rock Around The Clock de Bill Haley. Ces trois accords et ces douze mesures empruntés au blues mais joués sur un rythme plus rapide et binaire vont devenir la musique emblématique de la jeunesse.
Exit donc par mon inculture musicale Bill Haley, Carl Perkins, Chuck Berry, Bo Diddley, Johnny Cash, Gene Vincent, Eddie Cochran, Wanda Jackson, Jerry Lee Lewis, Little Richard et Elvis Presley.
Après l’embrasement rock’n’roll des années 50, les groupes anglais, nourris depuis dix ans au rhythm’n’blues et au blues, vont faire éclater le format devenu classique du rock pour le faire entrer dans l’ère de la pop music. J’allais avoir dix ans et l’hiver 1962-63 serait considéré comme le plus rude du XXème siècle.
1 commentaire:
UN FILM MERAVIGLIOSO ,MOLTO SENTIMENTALE ,LA COMPONENTE MELODICA è UNICA, COME QUELLA ATTORIALE -RECITATIVA.L'ITALIA E IN QUESTO CASO LA FRANCIA HANNO SAPUTO REALIZZARE FILM UNICI DEGLI AFFRESCHI CHE SONO PASSATI ALLA STORIA DEL CINEMA MONDIALE.
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