mardi 8 mai 2012

Belles, belles, belles, Claude François (1962)




Toute l'élégance réside dans le noeud

                      J’ai senti soufflé le vent d’un grand remue ménage. Ce n’était pas encore le temps des révolutions qui vit la génération d'après-guerre imposer des goûts musicaux et des usages vestimentaires. 
     En guise d’usage vestimentaire, le seul changement notable c’est que j’avais abandonné les couches pour des slips bébé kangourou.
                        Quand je parle de remue ménage, mes parents avaient poussé les chaises et la table de la salle à mange au fond de la pièce pour faire de la place. Puis le père Gallois et mon père en avait chié pour monter les trois étages avec le poste de télévision lourd comme une enclume et encombrant comme une armoire. Il fallait bien que cela arrive un jour. J’ai bien vu que d’un coup le poste T.S.F. au voyant vert tel un oeil de cyclope faisait une triste mine. Déjà que ce que l’on appelle désormais le yé-yé envahissait les ondes,on ventait  les mérites des postes à transistors alors pensez donc, une télévision.
                     Le père Gallois et mon père se sont avalé un gorgeon de vin rouge avant d’attaquer le réglage. Monsieur Gallois travaillait pour une boite de distributeurs automatiques. Il était même réparateur. Sa fourgonnette 2 CV était un véritable atelier roulant. Il dépannait tout. Un technicien je vous dis. Alors mon père à fait appel à lui pour régler le téléviseur. Un grand moment.






Nous vivions de grands changements. La  télévision, le poste à transistor, Moulinex libérait la femme et j’entrais dans la décennie où j’allais faire chier ma mère en lui offrant Robot Marie et Robot Charlotte pour encombrer tous les placards de la maison.






Une femme gâtée et heureuse


Des femmes gâtées, heureuses et Belles, belles, belles.
 
 
 

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