Les trois romans de Philip Kerr
mettant en scène le détective Bernie Gunther évoluait dans le Berlin des années trente : Berlin 1936 dans "L'Eté de cristal", Berlin 1938 dans "La pâle figure" et
Vienne 1947 dans "Un requiem allemand."
On le retrouve ici à Munich en 1949, où il reprend son boulot de détective privé après avoir passé les années de guerre à essayer de survivre sans trop se compromettre. Après un séjour à Dachau, une immatriculation chez les SS et une sale période sur le front russe qui furent quelques-uns des événements de sa vie récente, Gunther renoue donc avec ses activités. Celles-ci ne diffèrent guère de celles qu'il menait dans le Berlin des années 30: il s'agit principalement de rechercher des personnes disparues. Sauf qu'ici, aux disparus "traditionnels" (juifs, politiques...) s'ajoute une nouvelle catégorie, celle de leurs tortionnaires recherchés par la justice internationale et qui se cachent en attendant de pouvoir quitter l'Allemagne pour un autre pays, d'Amérique du Sud principalement, grâce à des réseaux mis en place par d'anciens confrères ou par le Vatican.
Les qualités des volets précédents des livres de Philip Kerr se retrouvent ici, encore plus éclatantes semble-t-il: un personnage central très complexe dont on ne sait jamais si le cynisme est sincère ou non, des intrigues à foison dont la complexité est stimulante, un style riche en images percutantes et un cadre historique qui est autre chose qu'un prétexte.
On le retrouve ici à Munich en 1949, où il reprend son boulot de détective privé après avoir passé les années de guerre à essayer de survivre sans trop se compromettre. Après un séjour à Dachau, une immatriculation chez les SS et une sale période sur le front russe qui furent quelques-uns des événements de sa vie récente, Gunther renoue donc avec ses activités. Celles-ci ne diffèrent guère de celles qu'il menait dans le Berlin des années 30: il s'agit principalement de rechercher des personnes disparues. Sauf qu'ici, aux disparus "traditionnels" (juifs, politiques...) s'ajoute une nouvelle catégorie, celle de leurs tortionnaires recherchés par la justice internationale et qui se cachent en attendant de pouvoir quitter l'Allemagne pour un autre pays, d'Amérique du Sud principalement, grâce à des réseaux mis en place par d'anciens confrères ou par le Vatican.
Les qualités des volets précédents des livres de Philip Kerr se retrouvent ici, encore plus éclatantes semble-t-il: un personnage central très complexe dont on ne sait jamais si le cynisme est sincère ou non, des intrigues à foison dont la complexité est stimulante, un style riche en images percutantes et un cadre historique qui est autre chose qu'un prétexte.
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