Sur Blue and Lonesome, Jagger, Richards et Charlie Watts renouent avec leurs débuts de groupe de reprises blues. Les douze titres de l'album proviennent des années 1950 et 1960, avec un accent particulier sur la scène de Chicago de l'époque.
Dès la première écoute, la qualité du jeu d'harmonica de Mick Jagger saute aux oreilles. Keith Richards a un jour déclaré au sujet de son frère ennemi qu'il n'était jamais aussi sincère que lorsqu'il soufflait dans l'instrument. Présent sur la quasi-totalité de l'album, l'harmonica est la vedette incontestée de l'affaire.
Il est rafraîchissant d'entendre les septuagénaires appliqués à reproduire la musique qui les a tant influencés à leurs débuts.
Qui aurait pu prédire, alors qu'ils rendaient hommage à leurs idoles en plein British Blues Boom, qu'ils continueraient à le faire largement après avoir dépassé l'âge de leurs bluesmen préférés?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire