Soirée festive au Bistro d'Emile à Lupersat.
En 1897, lorsque l'on s'appelle Emile Bourdeau, peut on décemment vendre de l'eau ? Badoit, Contrex et même Quesac, le moindre glouglou le rendait patraque. L'eau lui filait si mauvaise mine, qu'il préféra vendre des chopines. Cela dura longtemps, Jeanne y trouvait son content. Puis Emile qui ne s'y attendait pas, finit par faire un faux pas. Après le vin d'ici, il se noya dans l'eau delà. Adieu l'Emile on t'aimait bien, tes chopines dans le gosier glissaient si bien. Le troquet resta fermé dans un pays soudain désolé, jusqu'à ce qu'enfin en pays de Combrailles, Jean-Claude, l'arrière petit-fils, décide à nouveau de faire ripaille. Rapière à la main il fit fuir bien des coquins, des qui se gaussent, des qui médisent, des pas propres, des malpolis, des buveurs d'eau, cela va sans dire, partout dans le pays. Désormais, l'affaire et entendu, Le Bistro d'Emile est un établissement qui impose le respect, une maison sérieure. Et le quatrième jeudi de juin, autour d'un bol de soupe aux choux, un verre de vin, on vient saluer Jean-Claude de loin. "Entr'Deux" illumine la ginguette. Ça mange, ça boit, ça gambille, ça fête. Et c'est bon.
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