Horace McCoy est un écrivain américain, né le 14 avril 1897 à Pegram près de Nashville dans le Tennessee. Il eut une enfance assez dure et dut faire rapidement divers petits boulots, vendre des journaux à 12 ans, faire du porte-à-porte ou encore chauffeur de taxi à la Nouvelle-Orléans. Après avoir passé 18 mois en France pendant la guerre de 14-18, il reprend sa vie errante jusqu'en 1922 où il est chargé de la chronique sportive d'un journal de Dallas "The DallasSite" et y restera jusqu'en 1930, comme reporter et éditorialiste. La grande dépression l'oblige à quitter le DallaSite et exercer à nouveau un tas de petits boulots, d'ouvrier saisonnier à garde du corps, en passant par videur dans les marathons de danse... c'est cette dernière expérience qui donnera naissance en 1935 à son premier roman noir : « On achève bien les chevaux », roman qui sera traduit en 1946 par Marcel Duhamel qui vient de créer la Série Noire.
« Hollywood avant la Seconde Guerre mondiale. Robert Syberten rencontre Gloria Bettie. Comme elle, il est figurant au cinéma. Mais loin d'avoir réalisé leurs rêves, ils n'ont eu qu'un long parcours chaotique semé d'échecs. Désœuvrés et sans argent, ils décident de s'inscrire à un marathon de danse dans l'espoir de décrocher les 1 000 dollars de récompense et de se faire remarquer par un des producteurs formant le public quotidien de ces soirées. Il ne leur reste plus qu'à tournoyer des semaines entières au rythme de l'orchestre. Ce texte intemporel, qui n'a rien perdu de sa force évocatrice, est une violente dénonciation du rêve américain. Particulièrement noir et désespéré, il s'attache à explorer l'envers du décor en décrivant la misère de ceux prêts à toutes les humiliations pour pouvoir gagner simplement de quoi survivre. » Sidney Pollack en a tiré un très beau film avec notamment Jane Fonda dans le rôle principal.
Inspirée par ce roman d’Horace Mac Coy, On , la comédienne et danseuse Pauline Laidet nous invite à retraverser en deux heures chrono l’univers spectaculaire et impitoyable des marathons de danse nés aux Etats-Unis dans les années 30.
Fleisch ("viande" en allemand) n’est pas une adaptation du roman ni du film mais une création. Le spectacle mêlant texte, danse et musique propose de suivre l’évolution de deux couples plongés dans un de ces marathons et de faire ressortir les liens qui vont se tisser entre les participants. Pour compléter la distribution, Pauline Laidet proposera une formation auprès de danseurs amateurs qui représenteront la foule des concurrents en début de spectacle. Un maître de cérémonie est au cœur du bal, soucieux avant tout de garantir le spectaculaire auprès d’un public venu voir ces corps danser, résister et finir par s’écrouler. En résonance directe avec la télé-réalité d’aujourd’hui.
Fleisch ("viande" en allemand) n’est pas une adaptation du roman ni du film mais une création. Le spectacle mêlant texte, danse et musique propose de suivre l’évolution de deux couples plongés dans un de ces marathons et de faire ressortir les liens qui vont se tisser entre les participants. Pour compléter la distribution, Pauline Laidet proposera une formation auprès de danseurs amateurs qui représenteront la foule des concurrents en début de spectacle. Un maître de cérémonie est au cœur du bal, soucieux avant tout de garantir le spectaculaire auprès d’un public venu voir ces corps danser, résister et finir par s’écrouler. En résonance directe avec la télé-réalité d’aujourd’hui.
Attirés par la promesse de repas chauds (et de quelques centaines de dollars en cas de victoire), des couples sans le sou venaient y danser pendant parfois un à deux mois sans discontinuer, à l’exception de pauses de quelques minutes toutes les deux heures.
Dans le décor d’une salle de bal "chauffée" par un maître de cérémonie haranguant ses troupes, Pauline Laidet appelle trois couples de comédiens-danseurs à mettre en jeu l’étiolement des corps et des relations mises à mal par ces terribles foires d’endurance, aux côtés d’amateurs qui s’effondreront les uns après les autres. Ou comment nous faire goûter à la sensation d’un bal ludique dérivant vers le cauchemar, sur une bande-son entrelaçant les genres et les époques jusqu’à l’abstraction.
texte, mise en scène et chorégraphie Pauline Laidet interprétation Anthony Breurec, Antoine Descanvelle, Logan De Carvalho, Tiphaine Rabaud-Fournier et Hélène Rocheteau COMPOSITEUR Tibo D’Abo (Nils Experience) lumières Benoit Bregeault scénographie Quentin Lugnier régie plateau Michaël Phillis ASSISTANTE ET COORDINATRICE DES GROUPES AMATEURS Lise Chevalier.
Mardi 22 mars 2016 Centre Culturel Jean Lurça à Aubusson.
Mardi 22 mars 2016 Centre Culturel Jean Lurça à Aubusson.
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