lundi 5 octobre 2015

Millénium 4 ce qui ne me tue pas

      


Millenium 4 : mieux que Pif Gadget. 

Ce qui faisait la force de la trilogie créée par Stieg Larsson sur toile de fond politique et féministe était la rencontre improbable de ses deux protagonistes : Mikael Blomkvist, le journaliste d'investigation de Millenium, et Lisbeth Salander, ackeuse gothique à l'enfance traumatique, que nous suivions avec jubilation au fil des pages de ces romans tant par le déroulement des intrigues que par la complexité psychologique des personnages.

Polémique mis à part sur une suite à donner à cette série, « Ce qui ne me tue pas » de David Lagercrantz n'est pas un mauvais roman, loin de là. Il est même plutôt haletant par moment. Il doit même avoir un public de passionnés dont je ne suis pas.
 Il traite de sujets déjà abordés par des écrivains et cinéastes sur l'intelligence artificielle, l’espionnage technico-industriel et la surveillance électromagnétique par la NSA dont je ne me passionne guère. Pour nous convaincre qu'il s'est bien documenté, l'auteur nous fourni une flopée de détails techniques si précis que cela en devient agaçant. David Lagercrantz brasse tant de thèmes que nous brassons avec lui pour ne pas couler.
 Et Mikael et Lisbeth dans tout ça. Eh bien ils sont là. Ils sont là au même titre que la rédactrice en chef Erica Berger, l’inspecteur Jan Bublanski et sa proche partenaire Sonja Modig et d'autres pour donner plus de véracité à son Millénium 4. Ils sont là, noyés dans un entrelacs de point de vue où ils n'apparaissent de-ci de-là, cahin-caha pas plus de cent cinquante pages dans un roman high-tech qui en comprend près de cinq cents.

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