samedi 7 décembre 2013

A l'île de La Réunion (8)




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Les hauteurs restent encapuchonnées de gris en permanence. La moindre tentative pour prendre quelque peu de l’altitude et admirer le panorama se trouve contrariée en cours de route par la ribambelle d’épais nuages sombres. La seule solution reste de se résoudre comme la plupart des randonneurs à un levé matinal à cinq heures, heure selon laquelle le ciel est dégagé, serein du moins pour quelques heures, et ce, à condition que les dieux soient avec vous, propice à l’admiration et à la béatitude. Comme à cette heure des plus matinales pour moi je suis encore dans les bras de Morphée, je n’ai eu encore guère le loisir de prendre de la hauteur et me repaître du paysage. En tous les cas je n’envisage pas d’effectuer la grande traversée de l’île en quatorze jours en se levant à cinq heures chaque matin, a moins qu’ils ne daignent traîner mon cadavre sur un charroi à dos de mulets.







Enfin, nous tentons notre chance en ce dimanche matin pour une excursion sur les hauteurs vers le belvédère du Maïdo à 2200 mètres d’altitude qui s’ouvre sur le magnifique panorama du cirque de Mafate. La chance ! Par temps clair comme le signale le guide 2013 « Tavékatlevépluto » on fait face au piton des neiges, au grand Benare et à plusieurs îlets de cirque. Par temps bouché à l’émeri on voit que dalle et c’est cette option que nous avons choisi vu que nous sommes arrivés sur le coût des onze heures du mat c’est-à-dire avec cinq heures de retard. 




Nous avons quand même randonné dans un une très belle forêt de tamarins avant de découvrir au retour, installés sur le bord de la route, de nombreuses familles créoles profitant de ce dimanche pour venir déjeuner et déguster le cari ou le rougail mijotés sur les brasiers des grands barbecues. D’ailleurs les nombreux restaurants créoles ont le plein. Nous nous approvisionnons en assortiments de rougails pour le repas du soir et envisageons de venir manger la semaine prochaine « chez Doudou » l’un des restaurants les plus réputés des hauteurs du Maïdo. Sur le chemin du retour nous Faisons halte dans une distillerie à parfums.




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