Si ses toiles s'affichent désormais en millions d'exemplaires sur les couvertures de romans américains, lui n'aspirait qu'"à peindre les rayons du soleil sur l'architecture".
Débit lent et allure bourgeoise côte Est, Edward Hopper (1882-1967), peintre de la solitude et de l'attente, a mêlé réalisme, surréalisme et cubisme dans la géométrie de ses compositions, pour éclairer l'envers du rêve américain. Un univers résolument cinématographique, entre être et paraître, que Wim Wenders, fasciné par son oeuvre, analyse ici avec ferveur. Au fil du parcours, de New York à Paris en passant par Cap Cod, et d'un tableau l'autre, se dessine l'autoportrait de l'homme en quête qu'il n'a jamais cessé d'être, auprès de sa femme Josephine, son unique modèle.
Nourri d'images d'archives et d'extraits d'entretiens, un documentaire épatant, avec les voix d'Irène Jacob et de Mathieu Almaric et une excellente introduction à la première grande rétrospective que le Grand Palais lui consacre jusqu'au 28 janvier 2013.
"La toile blanche d'Edward Hopper" un documentaire réalisé par Jean-Pierre Devillers. Diffusion le dimanche 14 octobre à 16h45 (rediffusions les 18 octobre (1h) et 25 octobre (5h).
"La toile blanche d'Edward Hopper" un documentaire réalisé par Jean-Pierre Devillers. Diffusion le dimanche 14 octobre à 16h45 (rediffusions les 18 octobre (1h) et 25 octobre (5h).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire