Amateur de Noir & Blanc, j’ai apprécié La lecture du Réponses Photo 199 d’octobre 2008. Déjà JCB, en dépit de courtes vacances, s’est bien reposé et son bloc-notes, qui est ma toujours ma première lecture, en guise de compte rendu de l’été est fort sympathique et teinté de nostalgie.
Mais ce qui a attiré le plus intérêt et attention, ce ne sont pas les actus de la Kina de Cologne mais l’article de Philippe Bachelier « Comment je fais du Noir & Blanc en numérique », écrit à la première personne et commentant une pratique personnelle. Tous les amateurs de Noir & Blanc connaissent Philippe Bachelier pour son remarquable ouvrage dédié à l’argentique : « Noir & Blanc de la prise de vue au tirage ».
Disons le tout net, Philippe Bachelier n’est pas passé dans « le camp de l’ennemi » comme pourraient le croire les puristes et inconditionnels de l’argentique. Comme il le dit d’emblée en ouverture : « je n’envisage pas de remplacer la prise de vue argentique noir et blanc par du numérique. Non que je trouve que l’un est supérieur à l’autre. Ils ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. » mais société économique oblige, il pratique l’argentique pour lui ou pour des commandes où la prise en charge des frais de films, tirages et développements sont à la charge complète du client. C.Q.F.D car il faut hélas reconnaître que la pratique du noir & blanc argentique est un luxe que tout un chacun ne peut pas toujours se permettre. Pour tout autres types de commandes il bosse en numérique.
« Passé » (salaud, va !) au numérique en 2004, j’avoue lire moins les articles de Philippe Bachelier consacrés aux travaux de labo et aux émulsions. J’attends toujours l’ouvrage de référence sur « la photo numérique en Noir & Blanc de la prise de vue au tirage. » Ceci étant, il existe d’excellents ouvrages sur le numérique comportant des chapitres importants sur le Noir & Blanc. En quelques pages il nous explique ici « comment il a réussi à dompter les pixels de son reflex digital pour obtenir des photos noir & blanc de qualité » ; De plus il avoue « qu’on peut désormais photographier et travailler ses images comme jamais on n’a pu le faire en argentique » Preuve s’il en est que les deux pratiques sont complémentaires et non antagonistes. Toutefois le Noir & blanc argentique ou numérique demande méthode et une bonne dose d’expérimentation. S’il n’existe pas de négatif idéal, il n’existe pas non plus de positif numérique idéal. Chacun doit faire l’objet d’une lecture pour une bonne interprétation finale lors du tirage. Philippe Bachelier travaille en numérique avec des boitiers Nikon D 200, D 300 ou Fuji S 5. Il nous livre donc son expérience en partant des résultats obtenus avec ces boitiers et l’outil de conversion NIKON des fichiers RAW Capture NX2. Ceci étant observations et conseils restent adaptables et valables pour adapter une bonne méthode de travail avec tous types de boîtiers numériques. Bref des pages à conserver précieusement pour démarrer ou approfondir le noir et blanc en numérique, technique incontournable de l’Art photographique.
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