Après avoir reçu le «Humanitarian Award» de la Fondation Elie Wiesel pour l'humanité lundi soir, Nicolas Sarkozy a de nouveau été primé à New York mardi soir. Le prix de l'homme d'Etat 2008 lui a été décerné par la fondation Appeal of Conscience du rabbin Arthur Schneier. Ce prix récompense un responsable politique engagé dans la promotion de la liberté religieuse. En 2007, il avait été remis à la chancelière allemande Angela Merkel.
Déjà il y a déjà de ça quelques semaines, notre envoyé spécial avait préssenti l'événement.
"Un diner de gala, ça ne se rate pas. Une bonne part de gratin dauphinois et européen, voire même des étrangers de toutes nationalités et confessions, se bousculaient autour des buffets dressés dans le salon d’honneur. « Te bourres pas de cacahuètes, tu vas prendre du poids. Déjà que…! » fit Nicolas jaugeant son interlocutrice. » - « Toujours autant de tact à ce que vois. Un véritable homme du monde. » répondit Angela, toute souriante aux photographes présents. « Moi, ce que j’en dis, c’est pour toi, ma poule. » Angela lui écrasa les harpions et s’éloigna avec sa coupette de champagne. « Ah, la salope ! » grogna Nicolas, tout sourire en applaudissant avec l’assemblée la femme d’Etat de l’année 2007 sollicitée à prononcer quelques mots. Honorée par cette distinction Angela dut se fendre d’un discours puis tout le monde passa à table. Nicolas pressenti en 2008 à lui succéder fut placé à sa droite. Angela refit son lacet et en profita pour se décapsuler une roteuse en loussedé sous la table. "Gloup ! Gloup! Gloup ! Ahhhhh!" - « Alors, ma poule, on dirait que ça t’excite pas un brin ce petit pince fesses ? » ricana Nicolas, dit aussi petit Niko. - « M’appelle-pas ma poule, ça m’agace ! » - «Fais pas ta mijaurée, c’est qu’une formule ! Pis souris un peu y a des photographes ! » - « Est-ce que je te demande, moi, si ta Carlita ondule du cul en pratiquant la danse du ventre ?» - « Pas de coup bas, Angela, ce n’est vraiment pas sport. » - « T’es sport, toi, peut-être….. » Nicolas mit ça sur le compte du stress et ne rétorqua rien. Faut dire qu’Angela ne manquait pas de répartie. « Alorsse les amoureuses ont papotent ? ». Arthur, le Président de l’ACF, en bras de chemise payait sa tournée. D’une bourrade un peu rude il faillit occire l’Angela qui s’étouffa tout rouge sous une fourchetée de choucroute tirée d’un Tupperware glissé dans son sac à main. « Putain, Arthur, tu vas pas nous la zigouiller, la grosse Bertha, tout de même ! » ricana Nicolas. « Une femme d’Etat de l’année 2007 même si elle n’a plus ses plaques en W, ça la foutrait mal qu’elle te calanche à table ! » - « Ca te ferait bien trop plaisir, avoues-le ! » Rétorqua Angela. Nicolas se fit servir un grand verre de gouleyant et invita Arthur à s’asseoir. « Laisse un peu tomber tout ses cons et viens avec nous. » - « C’est pas de refus » fit Arthur qui s’essuya avec un coin de nappe. « Entre, les canapés, les petits fours, les cacahuètes, je m’en sors pas ! Et maintenant servir le vin à table ! » - « T’es pas obligé. Qu’ils se démerdent » fit Nicolas. « Dis-moi plutôt, ton truc là que tu m’as proposé, c’est un bon coup de pub ? – « Ah, ça, c’est sûr. Même tes conseillers en communication ne parviendront jamais à t'obtenir un tel résultat» - «C’est sûr. Et puis, tout bien réfléchi, je vais laisser à l’aut’ thon tous les bénéfices du titre » - «Mets dis donc, ma couille, tu serais pas un brin jalouze de la teutonne, tout de même ? » Arthur avait le verbe haut. Nicolas, pivoine, piqua du nez dans le Limoges. « T’es con. Pis parle moins fort on nous regarde. » - « Mais regardez-moi le, il va nous faire sa timide, maintenant » - « Ca serait bien la première fois » remarqua Angela en se sifflant une nouvelle bière. « Tiens, passe-moi voir les huitres et les langoustes. » – « Qu’est ce que tu peux bouffer, Angela, tu veux pas aussi les rillettes et le sauciflard ? » - « A croire que c’est toi qui paye, pauv’ con ! Pis vu que c’est toi qu’en parle, prends bien des notes pour l’Elysée, car chez toi l’assiette pour être jolie, ça elle est jolie, mais on ne raye pas le Limoges avec les fourchettes. Y a rien à bouffer dedans ! » - « Je vais te dire, ma petite…. » - « Tu sais ce qu’elle te dit, la petite… » - « …Je vais te dire, ma petite....» persista, Nicolas, « que c’est pas tomber dans l’oreille d’un sourd. Le prochain coup que tu te pointes à Paris, les ravioles de Romans façon Carla tu pourras faire peau de balle ! » Il faillit ajouter en option un bras d’honneur mais s’abstint avec classe. Certains s’étaient retournés à l’écoute de ses confessions culinaires. Il baissa d’un ton. « T’auras qu’à aller te taper une choucroute à la gare de l’Est ! » -« Comme si je t’avais attendu, nez de bœuf ! » fit-elle en lui deésignant son Tupperware." – « T’es vraiment aussi moche que t’es pas polie ! » Arthur fut obligé d’intervenir ; « Z’allez quand même pas vous engueuler, tout de même, surtout devant le monde, merde! On vous invite, on vous choye, on vous propose des récompenses et vous trouvez rien d’autre à faire que de vous engueuler !" -« On s’engueule pas, on se parle, viril.» - « Dialogue Franco-allemand, c’est tout ! » - « Aaaaaaaah ! j’aime mieux ça » se réjouis Arthur. « Allez, on trinque ! » Ils s’enfilèrent un grand coup de gouleyant derrière la cravate. Arthur posa son verre. « Alors Nicolas, ça t’intéresse mon affaire ? » - « Faut voir » - Tarde pas trop » conseilla Angela, « ya du monde sur les listes ». « Je vais te dire, tu as tout à y gagner » - « Peut-être ». Angela ne put s’empêcher de pouffer dans son assiette. La bouche en cul de poule elle imita Nicolas « Poutêtre » - « Oh, ta gueule, Angela… » -« Ma gueule si je veux! En tout cas, reconnais que c’est pas avec ton équipe de bras cassés que tu vas remonter dans les sondages. » - « Elle a raison! » - « Qué bras cassés ? » S’offusqua Nicolas faché tout rouge. – « Attends, tu vas pas nous la faire !» ironisa Angela. « Entre ton Jean-louis avec sa taxe pique nique et ses conseils à la con sur Autoroute FM et la Christine qui apprend aux français à faire leurs courses au supermarché, tu vas pas allez bien loin. Tes petits Français, c'est comme ton équipe de France d'athlé ben ils ont déjà un sacré point de côté !» - « Oui, mais au moins j’aurais eu le mérite d’avoir essayé. » - « Ai la délicatesse de reconnaître que Homme d’Etat de l’année 2008, c’est un meilleur coup de pouce que celui de la Société Générale. » Arthur prit Nicolas par l’épaule. «Ecoute, Nicolas, pour l’année dernière t'étais encore trop jeune. C’est pour ça qu’on a choisi Angela. Depuis tu as fait preuve de détermination et de persévérance dès que tu es apparu dans l’arène internationale où tu t’es attaqué aux défis politiques, sociaux et humanitaires d’aujourd’hui…. » - « N’en crois rien » lâcha Angela « il est complètement bourré. » - « De plus, je sais qu’aux J.O. tu t’es fait le champion des droits de l’homme, de la démocratie et de la tolérance, tout comme de la défense de l’environnement » - « Oui, alors là, je crois vraiment que t’es pêté comme un coing, mon petit Arthur, mais ça fait plaisir quand même. En tout cas tu sais, je m’applique...» - « Je sais, je sais. » - « Tiens, dès le soir de mon élection, j’ai annoncé que la France accueillerait toutes les femmes opprimées à travers le Monde. » - « Je sais, Nicolas, je sais . » - « Et les infirmières bulgares ! Je me suis pas décarcassé pour les infirmières bulgares ?» - « Ouais, ouais, ouais, c’est bon » -« Pis Ingrid ! C’est le Niko qui l’a sortie de la jungle colombienne ! Pis qui c’est qui se l’est tapé le patriarche orthodoxe Alexis II. Et le Grenelle de l’environnement, le discours à la cathédrale du Latran à Rome, et Benoît XVI. » - « Tu t'enflammes. Listen to me, Niko, c’est une distinction que tu peux pas refuser. Et tu n’auras pas à rougir de tes illustres prédécesseurs. » - « Oh moi, tu sais tant qu’il y a pas eu Hitler et Mussolini avant moi… » Arthur éclata de rire. « Sacré, Niko, t'es caustique comme garçon, ça ne remonte pas aussi loin. Mais parmi eux, on trouve Margaret Thatcher, Mikhaïl Gorbatchev, Vaclav Havel ou encore le roi d’Espagne Juan Carlos Ier. » Nicolas lâcha un sifflement admiratif. « Ben mon colon ». – « Alors, ça te tente ? « - « Un peu, mon neveu. Et on se fait ça quand ? » Arthur et Nicolas sortirent leur agenda respectif. « Qu’est ce que tu penses du 23 septembre ?» - « Pas mieux. Banco !» - C’est Henry qui passera te prendre avec Carla. » - « Henry ? » - « Ben Kissinger ! » - « Tiens je croyais qu’il était mort… Ah, ah, ah ! Tu m’as cru, je déconne ! » - « En tout cas tu peux remercier Angela, sans elle tu serais passé à côté » - « Tu as raison. Angela, sans rancune viens que je te fais la bise ! »
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