Le 28 février 1957, Gaston Lagaffe frappe pour
la première fois à la porte de la rédaction du journal Spirou.
Chemise blanche,
nœud pap’, mocassins en cuir, l’intrus au regard candide n’a pas encore
adopté le pull vert à col roulé et les espadrilles fatiguées qui le
caractériseront rapidement.
Soixante ans après sa première apparition, le roi de la gaffe sévit
toujours. Le pire employé de bureau du monde est même devenu un mythe.
Et pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. Quand André Franquin, 33 ans
en 1957, se pointe dans le bureau d’Yvan Delporte, le rédacteur en chef
du journal Spirou, il n’a pas encore de projet bien ficelé. Il
suggère qu’il serait peut-être amusant de lancer «un personnage de bande
dessinée qui ne figurerait pas dans une bande dessinée parce que,
contrairement aux héros, il n’aurait aucune qualité, il serait con, pas
beau, pas fort».
Il y a soixante ans, dans un bistrot situé à deux pas de la rédaction
de Spirou, Franquin jette sur le papier les premières esquisses de
Gaston. Une posture molle, des cheveux ébouriffés et, très vite, une
clope au bec, comme son auteur.
Lorsqu’il crée Gaston en 1957, Franquin est déjà submergé de travail. Il doit livrer chaque semaine deux planches de Spirou et Fantasio, une de Modeste et Pompon, une illustration de couverture pour le journal Spirou et divers petits dessins pour les pages intérieures.
Aujourd'hui, Gaston fête ses soixante ans et n'a rien perdu de sa personnalité.
Pour célébrer les soixante ans du personnage d'André Franquin, le Centre Georges-Pompidou présente l'exposition «Gaston, au-delà de la gaffe» à la Bibliothèque publique d'information du 7 décembre au 10 avril 2017. Bon anniversaire Gaston.
Aujourd'hui, Gaston fête ses soixante ans et n'a rien perdu de sa personnalité.
Pour célébrer les soixante ans du personnage d'André Franquin, le Centre Georges-Pompidou présente l'exposition «Gaston, au-delà de la gaffe» à la Bibliothèque publique d'information du 7 décembre au 10 avril 2017. Bon anniversaire Gaston.
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