Marcel Jouhandeau, a écrit des chroniques inspirées par sa ville natale Guéret qu’il a baptisé Chaminadour. En 2013 à l’occasion des 8ème rencontres de Chaminadour, l’invitée était l’écrivain Patrick Deville, auteur de « Peste et Choléra » prix Fémina 2012. Lecture, théâtre, débat, et projections cinématographiques se sont succédé sur quatre jours.
Patrick
Deville en compagnie de Philippe Rolle
« Dans le cadre des Rencontres de Chaminadour, le photographe Philippe Rolle a investi la Bibliothèque multimédia du Grand Guéret pour exposer l'un de ses travaux sur des paysages des quatre coins du monde et du Limousin, des photographies en noir et blanc réalisées au sténopé.
Le sténopé est une technique ancienne, utilisée encore aujourd'hui dans la photo d'art. Elle consiste à utiliser une boîte peinte en noir avec un trou minuscule sur une face et une pellicule sur la face opposée. La lumière qui entre par le trou va refléter l'image inversée de l'extérieur, que la pellicule va ensuite capturer. Cette capture d'image prend plusieurs minutes, selon la luminosité, apportant un rendu inédit puisque les mouvements, du vent, des nuages, sont aussi captés.
« Dans le cadre des Rencontres de Chaminadour, le photographe Philippe Rolle a investi la Bibliothèque multimédia du Grand Guéret pour exposer l'un de ses travaux sur des paysages des quatre coins du monde et du Limousin, des photographies en noir et blanc réalisées au sténopé.
Le sténopé est une technique ancienne, utilisée encore aujourd'hui dans la photo d'art. Elle consiste à utiliser une boîte peinte en noir avec un trou minuscule sur une face et une pellicule sur la face opposée. La lumière qui entre par le trou va refléter l'image inversée de l'extérieur, que la pellicule va ensuite capturer. Cette capture d'image prend plusieurs minutes, selon la luminosité, apportant un rendu inédit puisque les mouvements, du vent, des nuages, sont aussi captés.
Philippe
Rolle explique à son auditoire la technique du sténopé
« Cette technique permet de sortir des cadres traditionnels, explique Philippe Rolle, photographe depuis une trentaine d'années. Par ce procédé, on arrive à montrer des choses que l'on ne verrait pas autrement, cela rend une réalité que l'on n'a pas. J'ai quelques photos où l'on peut voir les rayons du soleil… que l'on ne peut pas voir à l''il nu ». L'artiste travaille également en noir et blanc, « pour la dimension poétique ».
« C'est aussi un très bon outil pédagogique pour les enfants, ajoute-t-il. Car il n'y a pas le côté trop technique… C'est magique ! ».
La simplicité de la technique ne dispense pas, toutefois,
d'une certaine expérience : « Au début, il m'arrivait de ressortir une image
toute blanche ou toute noire. C'est en affinant la technique, avec la maîtrise
des temps de pose que j'arrive à avoir de bonnes images. »
La Montagne du 17 septembre 2013
La Montagne du 17 septembre 2013
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