« Noctambulisme » : un reportage urbain, du 6 au 16 décembre 2012 à la Galerie Artkraft de 15h à 21h.
On dit communément que la photo exceptionnelle, c’est celle qui est prise sur le vif. C’est la doctrine de Vincent Quinol, photographe de l’instantané. En un clic, il capte une réalité insaisissable à l'oeil nu. L’émotion, l’insolite chez l’autre. Instants traqués qui pérennisent des moments de vie solennels. Son regard décèle la singularité qui existe en chacun de nous. Le banal devient alors unique. Photographier l’instant fugace et l’immortaliser.
Le noir et le blanc comme l’expression des forces nocturnes qui s’entrechoquent. La nuit, intemporelle et évanescente devient le terrain de jeu de l’esthète qui explore et éclaire ses moindres ombres. Le photographe s’approprie ces instants de nuit. Et les grains qu’il oxyde sur la paraffine. Résonnent en écho dans la noirceur étoilée de la voûte parisienne.
Noctambulisme vient du mot Noctambule :
N.M : Espèce non protégée visible de la tombée de la nuit jusqu'au petit matin. Vague à l'âme et vagabond de l'ivresse, il circule et déambule dans une ville en feu, embrasée par le reflet des lumières tamisées des lampadaires. S'enivrer pour ne plus contrôler, calculer et enfin s'oublier.
Ces noctambules, c’est elle, c'est lui, c'est nous... C’est vous.
Ce soir… Ce sont eux. Au travers de 24 clichés Vincent Quinol immortalise l'éphémère. Il nous invite le temps d’une nuit à découvrir ces histoires du dehors, ces rencontres nocturnes, ces connivences des âmes et décadence des corps. Il nous livre sa définition du Noctambulisme.
Vincent Quinol vit et travaille à Paris.
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