En ce début d'année s'achève la chronique "1969 l'année de mes 16 ans" terminée à la publication du précèdent billet (lien) sur les Who. Mon aventure musicale ne s'est bien entendu pas arrêté avec cette année 1969. 1970 fut chaotique, désordonnée, certes, mais j'y fit quelques belles rencontres que je tenais à vous faire partager avec cette nouvelle chronique "1970 et les autres". Moins chronologique mais tout aussi primordiale pour un adolescent d'alors et qui compte encore aujourd'hui au fil de mes souvenirs parfois bien brouillon.
Les premiers mois de 1970 fut une période de doute quant à mon avenir que je voyais bien noir. J'avais le choix entre l'usine et l'usine. Je ne parvenais pas à choisir.
Un cousin de passage à Paris lors de son retour de Polynésie enflamma mon imagination par le récit de ses aventures en tant que mécanicien dans la Marine Nationale. Quitte à être en bleu, au grand dam de mes parents, j'optais pour un engagement en espérant finir au soleil comme Gauguin avec des vahinés.
A Hourtin en avril 1970
Après bien des démarches, je quittais en avril le domicile familial pour Hourtin où je fis mes classes avant de rejoindre le fort du Cap Brun alors école des Transmetteurs Passerelles avant de devenir le siège de la Préfecture Maritime de la Méditerranée. Située à l’entrée de la rade de Toulon, la Batterie basse du Cap Brun, est un site magnifique. Ce n'était pas Tahiti mais l'environnement était remarquable et au moins j'étais au soleil. C'était déjà ça. Bonne année à toutes et tous.
Un cousin de passage à Paris lors de son retour de Polynésie enflamma mon imagination par le récit de ses aventures en tant que mécanicien dans la Marine Nationale. Quitte à être en bleu, au grand dam de mes parents, j'optais pour un engagement en espérant finir au soleil comme Gauguin avec des vahinés.
A Hourtin en avril 1970
Après bien des démarches, je quittais en avril le domicile familial pour Hourtin où je fis mes classes avant de rejoindre le fort du Cap Brun alors école des Transmetteurs Passerelles avant de devenir le siège de la Préfecture Maritime de la Méditerranée. Située à l’entrée de la rade de Toulon, la Batterie basse du Cap Brun, est un site magnifique. Ce n'était pas Tahiti mais l'environnement était remarquable et au moins j'étais au soleil. C'était déjà ça. Bonne année à toutes et tous.
En partant du bas, le premier à gauche au troisième rang eh bien c'était moi.
En 1968, sort l'album in-A-Gadda-Da-Vida d'Iron Butterfly. Ce premier album se vendit à 100 000 exemplaires en France ce qui est reste un exploit à l'époque ou l'industrie du disque dans l'hexagone flotte sur la vague Yé-yé. Pourquoi un tel succès ? Tout simplement grâce au plus gros tube de l'histoire de la musique à ce jour, In-A-Gadda-Da-Vida qui fait plus de 17 minutes avec Une sorte de riff répété avec guitare isolée à gauche et le reste à droite. Solo de wha-wha, claviers, rythme hypnotisant de la batterie et la voix de Doug Ingle.
Iron Butterfly est un groupe de rock américain originaire de San Diego en Californie. On lui doit six albums entre 1968 et 1975. Ce disque, qui a connu un succès fulgurant, s'est vendu entre 25 et 30 millions d'exemplaires ! La rumeur, persistante, prétend que le titre de l’album, In A Gadda Da Vida, est une déformation de « In The Garden Of Eden », prononcé sous l’influence du LSD…
Avec mes premiers émoluments, c’est à Toulon que j' ai fait l'acquisition de cet album, avec Cosmos Factory de Creedence Clearwater Revival et Paranoïd de Black Sabbath. L’été fut chaud au foyer de l’école des transmetteurs passerelles au fort du Cap Brun. D’ailleurs, de service la semaine suivante, donc privé de sortie par la même occasion, je me saturais la tête tout mon dimanche avec mes disques au point d’en oublier d’aller descendre et plier les couleurs à 20h. L’officier de service lui ne m’oublia pas. Je restais consigné deux semaines, mes ailes de papillon déchiquetées contre les barreaux de ma prison.
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