samedi 30 mars 2013

Nos seize ans


 C'était il y a longtemps, lorsque nous étions beaux, jeunes et insouciants, nous avions juste nos seize ans. L'un d'entre eux, retrouvé après quarante ans m'a communiqué ces vieux souvenirs. Qu'il en soit remercié. Pour ceux qui me suivent c'était l'époque de Rita Morfales. Pour les nouveaux cliquez sur Rita Morfales, elle n'attend que ça.
 








mercredi 27 mars 2013

Keufélapolisse ?




Suite à la mobilisation des habitants de mon immeuble, le hall de ce dernier a été non vandalisé ni squatté ce week-end, si ce n'est par une bande d'irréductibles locataires. Ci-dessous vous trouverez copie de la lettre adressée au député-maire de notre arrondissement. Le nom et l'adresse de l'association y a été changé ainsi que le nom d'un locataire et du président.

Clqiuez sur la lettre pour l'agrandir



mardi 26 mars 2013

Et si c'était vrai ?




Depuis des années les habitants de mon immeuble subissent  le squat  d'une bande de délinquants  qui  boivent, urinent et trafiquent  de nombreuses substances illicites. L'autre soir après avoir traversé le hall avec Pupuce, hall encombré de jeunes, et avoir respiré la fumée ambiante, je me suis retrouvé nu à courir dans les escaliers. Résultat : un rhume et une plainte d'une voisine non honorée de ma visite.  
Depuis, nous avons créé une association  et ce week-end avons gardé le hall à une vingtaine de locataires. Je sais, c'est pas bien mais je m'étais armé d'un rasoir en cas d'affrontement. Un rasoir électrique mais quand même.  
Ce matin, j'ai trouvé un mot dans ma boite aux lettres. Une lettre humoristique. Mais derrière l'ironie se cache peut-être la vérité. Et si c'était vrai ?
Voici la teneur de ce message :

"HOTEL DE POLICE 
RUE LOUIS BLANC 
75010 PARIS 
OBJET : congratulations à votre équipe 

Monsieur le Commissaire, 



Par la présente, l’association ci-dessus mentionnée, tient à vous adresser ses plus vifs remerciements quant aux sujétions que vous avez dû diligenter auprès des agents de police du Xè arrondissement. 

Nous avons déposé plainte et main courante  contre des individus qui entravaient le hall d’immeuble, principalement les nuits de vendredi à dimanche soir. 

Dès vendredi soir de 20H30 à 2H30 , les adhérents se sont mobilisés et ont occupé ce même hall ! Votre commissariat a été prévenu de l’action que nous envisagions. 

« Les indésirables » , n’ont pu pénétrer, malgré leurs allées et venues incessantes , entre l’accès principal de l’immeuble le bar situé en face .Dès la fermeture du café, ils trouvent refuge dans les entrées de parking, s’assoient sur les grilles situées devant deux logements du RDC de notre immeuble sans se préoccuper des locataires désireux de vivre « en bon père de famille « ! 

Nous avons vivement apprécié l’ABSENCE SOUVERAINE de vos équipes , dépourvues de véhicules à toutes heures , nous épargnant ainsi les bruits de sirène….. 

Vous nous avez prouvé L’EFFICACITE DE LA PARESSE DE L’EQUIPE…… 

OU ?? s’agit –il d’une FONCTION VIRTUELLE …. ? 

Sans aucun doute, comme votre modestie vous empêchera de transmettre ce courrier à votre hiérarchie , vous privant ainsi de leurs compliments et éventuelles promotions, nous tenons à vous faire savoir que nous allons en transmettre un double à votre MINISTRE des TUTELLES ainsi qu’à la PRESSE."

Comme disait ma grand-mère : "ca va chier grave !"



lundi 4 mars 2013

Marynap





Dans la zone industrielle guérétoise se trouve une entreprise renfermant mille et un tissus : Mary Nap. Tenue par Maryse Mathivet. L''entreprise est ouverte depuis 2008 et compte, avec la fondatrice, quatre employées dont deux salariées, Solange et Christine qui ont eu des formations de couture et de modélisme, et Estelle, la fille de Maryse, étudiante à Montluçon, qui partage son temps entre les études et les comités d'entreprise.


 
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Rideaux, accessoires, linge et même vêtement ou revêtement de chaise, l'entreprise travaille en sous-traitance pour l'hôtellerie et les restaurants, mais aussi pour les particuliers. Ces derniers peuvent donc passer des commandes spécifiques et sur-mesure, ou passer dans le magasin d'usine situé en zone industrielle guérétoise.

Une vraie caverne d'Ali Baba où sont mélangés styles traditionnels et ambiances plus modernes, créations et commandes particulières. « Ce qui plaît aujourd'hui, c'est surtout le style chalet et le noir et blanc pour les plus jeunes. Ensuite nous avons les pâtisseries et les tabliers qui sont revenus à la mode, avec toutes les émissions culinaires, les gens ont repris goût aux belles tables […] Nous travaillons sur tous les types de tissus, il suffit d'assembler les couleurs et d'avoir un peu de goût;».






Mais ce n'est pas tout, la Creuse, à travers Mary Nap, s'est aussi glissée sur la scène nationale et même dans les tournages cinématographiques : Faubourg 36, Les Choristes, Caméra café et dernièrement la comédie musicale « Dracula ».

Nous l'aurons donc compris, Mary Nap est sur tous les fronts. Mais aussi peut-être plus par nécessité que par choix : « Entre le coût de la main-d''oeuvre, les charges sociales et la spéculation du coton, nous devons aimer notre métier et avoir une grande souplesse d'horaire. Toutes ses activités nous permettent de rebondir d'un côté ou de l'autre », confie Maryse, et Estelle de rajouter : « Les PME (petites et moyennes entreprises) sont obligées d'être polyvalentes pour s'en sortir ».











MaryNap : Le magasin d'usine est ouvert de 8 heures à 18 heures du lundi au vendredi et de 10 heures à 18 heures le samedi. Adresse : 3, rue Johannes-Gutenberg, 23000 Guéret.

Tél. 05.55.52.55.18.





dimanche 3 mars 2013

Sténopés numériques

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La société Sténocaméra fabrique des disques à sténopé que l'on adapte sur le bouchon de son boitier qui devient ainsi un sténopé. Le principe de la prise de vue reste le même à savoir pas de visée et calcul de l'expostion à l'aide d'une cellule à main. Le sténopé monté sur mon appareil est l'équivalent d'un 70mm en plein format. Le temps d'exposition des photos ci-dessous est de deux à huit secondes. La focale du disque à sténopé dont j'ai fait l'acquisition est de F190. La société Sténocaméra dispose de bouchons de boitier toutes marques ou presque qu'elle peut adapter pour votre appareil. Matériel, informations techniques et galerie sont disponibles sur le site de sténocaméra. Un travail précis et soignée que produit Thierry Gonidec dans son atelier du Finistère.
 







vendredi 1 mars 2013

Jeu set et match


J’ai regardé l’ombre du cerisier trembler et la pelouse frémir sous le souffle léger d'un vent d’été. J’étais prêt à affronter le néant. Une voiture s’est garée devant la baraque. J’ai subodoré que rien ne se déroulerait tel que je l’avais souhaité. Il ne passe jamais personne. Lorsqu’une voiture se gare devant la baraque, fatalement c’est pour moi. J’ai essuyé une larme d’un pouce tremblant et suis sorti accueillir comme il se doit mes visiteurs. Une brute et sa femme. Quand je dis une brute, je m’avançais peut-être un peu. J’ai jugé cela à sa carrure et ses vêtements de chasse. Sa femme était en chaise roulante. J’ai crains le pire. La brute m’a ’écrasé la pogne et ouvert le coffre de sa bagnole. Le haut débit venait d’arrivée en Creuse. Et pas n’importe lequel. Une tronçonneuse rutilante de graisse prête à dézinguer la forêt de Sherwood. J’ai balancé mon livre au feu et, la brute et moi, nous sommes rendus derechef sur le théâtre des opérations. Pas le temps de dire ouf que les arbres autour de moi se mirent à tomber. Et de courir pour ne pas être écrasé par les troncs. Une bonne douzaine de troncs plus tard, la brute s’est lassée. Il était joueur mais avait ses limites. Il a décrété que nous allions faire une corde de bois. Pour ma part je me serais contenté d’un petit bout de ficelle. Nous n’allions pas nous fâcher pour si peu. Il a débité un grand jeu de Mikado géant. Nous nous sommes bien entendu sur ce coup là. Il acheminait la brouette, pleine de gros rondins à débiter avant d’être remisés dans le hangar à bois, et je la ramenais vide. Je n’allais tout de même pas lui laisser tout faire. J’ai eu droit à un repas chaud et fait l’économie d’une sieste. Puis la brute s’est attaquée à la hache aux morceaux de troncs. Clair, net et précis. Un coup de hache, le fendait en deux. Deux autres coups et en quatre. J’ai laissé faire. On ne contrarie pas un type au coup de hache aussi précis et puissant. Un ancien bourreau, sans doute. Jai été terrassé en trois sets sur mon petit Wimbledon à trimballer mes bouts de bois sans possibilité de se fourrer à l’ombre. Un Wimbledon avec des taupinières mais Wimbledon tout de même. A l’issue du match, toujours aussi gaillard, la brute m’a rentré aux vestiaires dans la brouette. Jeu, set et match.